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Gruau en aliment, p. 456; avec le vinaigre, p. 15.

Gruau prefcrit comme aliment, Tome IV, page 10 ; en tifane, pages 12, 17. Gruau d'avoine pour aliment, pages 193, 176. Eau de gruau en boisson, page 178. Eau de gruau d'avoine, page 220 ; en aliment, page soo.

GUEPE. (des accidents occafionnés par la piquure de la)
Tome III, pages 518–520.

GUI de chêne. On donne le nom de gui à une plante pa-
rafite, efpece de petit arbriffeau qui vient fur plufieurs
efpeces d'arbres, & dont celui de chêne ne differe pas
effentiellement. On l'appelle Vifcum baccis albis, C. B.
& TURNEF. Vifcus quercús & cæterarum arborum, J. B.
Vifcum album, LINN. C'eft-à-dire, Gui, à baies blan-
ches, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Gui de chêne
& des autres arbres, felon J. BAUHIN. Gui blanc, felon
LINNE. Cet arbriseau croît à la hauteur de deux pieds
fur un grand nombre d'arbres; & quoiqu'il porte gé
néralement le nom de gui de chêne, on emploie indif-
féremment celui des autres arbres, aucun ne méritant
de préférence fur l'autre. Toutes les tiges du gui for-
ment une maffe réguliere, ronde; chaque tige eft groffe
comme le petit doigt, noueufe, d'un verd brun ou foncé
en-dehors, & d'un blanc verdâtre en-dedaus: elles jettent
beaucoup de rameaux, ligneux, pliants, fouvent entre-
lacés les uns dans les autres, plus gros par les deux
bouts, par lesquels ils font articulés enfemble; couverts
d'une écorce verte, un peu inégale & grenue: fes feuilles.
font oppofées deux à deux affez femblables à celles du
gros buis, plus longues, veineufes, arrondies par le bout;
d'un verd jaunâtre ou pâle; d'un goût amer, âcre, aftrin-
gent; d'une odeur foible, défagréable : les fleurs font en
cloche, & forment des bouquets : à ces fleurs fuccedent
des baies, blanches, rondes, molles, un peu plus
groffes que des pois, affez reflemblantes à des grofeilles
blanches; remplies d'un fuc vifqueux..

Prefcrit, Tome III, page 326.

GUIMAUVE, Althea Diofc. & Plinii, C. B. & TURNEF. Althea feu bifmalva, J. B. Althea officinalis, foliis fimplicibus, tomentofis, LINN. C'eft-à-dire, Guimauve de Diofcoride & de Pline, felon C. BAUHIN & TourneFORT. Guimauve ou Bimauve, felon J. BAUHIN, Guimauve d'usage, à feuilles fimples, cotonneufes, felon

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LINNÉ. Cette plante eft de la premiere claffe, fixieme fection, deuxieme genre de TOURNEFORT; de la monadelphie polyandrie de LINNÉ ; de la cinquantieme famille des mauves d'Adanfon. La racine de guimauve, partie de cette plante la plus ufitée, eft grande, divifée en plufieurs branches, cendrée au dehors, blanchâtre intérieurement, mucilagineufe & inodore. On trouve dans le centre un cœur ligneux, gros, à-peu près, comme une plume à écrire, dur, ne contenant point de mucilage; auffi, dans l'usage de cette racine, doit-on l'enlever & le jetter. Les tiges qu'elle pouffe, s'élevent à la hauteur de trois ou quatre pieds, grêles, rondes, velues, creuses en-dedans, garnies de feuilles alternes, pointues à leurs extrémités, & larges à leur bafe, cotonneufes, longues de trois pouces, blanchâtres, dentelées, mollaffes, ondées & portées fur une longue queue. Des fleurs naiffent des aiffelles des feuilles : elles font en cloche, échancrées en cinq parties, d'un blanc tirant sur le rouge: le piftil devient un fruit applati & arrondi, compofé de plufieurs capfules, difpofées en anneau, arrangées autour de leur placenta, qui occupe le centre: ce fruit eft de la même forme que celui de la rofe d'outremer, ou le trémier, que tout le monde connoît pour être un des ornements de nos jardins. La guimauve eft commune aux environs de Paris: on la trouve dans les marais, le long des ruiffeaux, &c.: la racine & les fleurs font d'usage.

Preferite, Tome II, pages 132, 263, 347, 369, 376, 457,462, 467; Tome III, pages 17, 38, 61, 111, 161, 189, 222, 411, 452, 457, 129; Tome IV, page 10. GYMNASTIQUE, partie de la Médecine qui concerne le mouvement, qui dirige toutes les efpeces d'exercices du corps pour la confervation & le rétabliffement de la fanté. (Voyez Tome 1, page 230.)

[ABILLEMENT (de l') des enfants. Tome I, pages

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21-36.

HABITS, (des) en général. Idem, pages 250–259%

Il eft dangereux de porter les habits des malades, parce qu'ils peuvent communiquer la contagion, Tome I, page 288. Il faut auparavant qu'ils aient été purifiés par le foufre, page 289.

HABITS (des) mouillés, confidérés comme caufe de Ma◄ ladie. Tome I, page 341.

HABITS de faifon. Avec quelle précaution il faut changer d'habits de faison, Tome I, page 251. Moyens d'éviter les erreurs dans le changement d'habits de saison, ibid. HALEINE; fouffle qui fort de la bouche, air que pouffent ou rejettent les poumons.

HAUT-mal, c'est la même chofe qu'Epilepfie. (Voyez
ÉPILEPSIE.)

HECTIQUE. (Voyez ETIQUE.)
HECTISIE. (Voyez ETISIB.)
HÉMIPLÉGIE; efpece de paralyfie.

Elle est la fuite ordinaire de l'apoplexie, Tome III, pages 246, 251. Ce que c'est que l'hémiplégie, page 296. Symptômes favorables de l'hémiplégie, paralyfie la plus commune, page 298. Traitement de l'hémiplégie, pages 306-309. HÉMOPTYSIE; c'eft la même chose que crachement de Jang. (Voyez CRACHEMENT DE SANG.)

HEMORRHAGIE, éruption de fang de quelque partie du corps que ce foit, caufée par la rupture, l'ouverture ou l'érofion des vaiffeaux fanguins. HEMORRHAGIES ( des) en général. Tome III, pages 1—7.

Ceux qui, dans leur jeuneffe, ont éprouvé de fréquentes hémorrhagies, font exposés aux hémorrhoïdes, Tome III, page 14. Comment il faut s'y prendre pour arrêter l'hémorrhagie occafionnée par une bleffure, lorfque cette hémorrhagie eft confidérable, Tome IV, page 343. HEMORRHAGIE de la matrice. ( Voyez PERTE de fang.) HÉMORRHOIDES. Il ne faut point arrêter le faignement de nez qui fupplée aux hémorrhoïdes, Tome III, p.13. HEMORRHOIDES (des) en général. Tome III, page 14-18. Les fubftances laxatives conviennent aux personnes fujettes aux hémorrhoïdes, page 258.

HEMORRHOÏDES fluentes, ou du Flux hémorrhoidal. Importance du flux hémorrhoidal dans la phrénéfie: Moyen de l'exciter, Tome II, page 292.

HEMORRHOÏDES (des) fluentes, ou du Flux hémorrhoidal. Tome III, pages 14-18. En quoi le flux hépatique differe du flux hémorrhoïdal, idem. page 53.

HEMORRHOÏDES ( de la fuppreffion des ) fluentes, Idem, pag. 18. Maladies qu'elle peut occafionner, ibid. Traitement

de l'afthme dû à la fuppreffion des hémorrhoïdes, page. 237. Traitement de l'abattement & du découragement, caufés par la fuppreffion des hémorrhoïdes, pages 358. HEMORRHOIDES (des) feches, fermées ou aveugles, c'eftà-dire, qui font fans écoulement de fang: ou du Gonflement variqueux des vaiffeaux hémorrhoidaux. Tome III, page

19-21.

HEMVÉ, nom que porte, dans quelques endroits, la Noftalgie, vulgairement appellée Maladie du pays. (Voyez NOSTALGIB.)

HEPAR fulphuris. Ces deux mots Latins, adoptés par M. NAVIER, fignifient foie de foufre. (Voyez ce mot.) HEPAR fulphuris alkalin, ou fimplement Hepar alkalin: il fe prépare tout fimplement en faifant fondre ensemble, parties égales de foufre & de fel alkali fixe : c'est le foie de foufre ordinaire.

HEPAR fulphuris calcaire, ou Hépar calcaire par détonnation. Prenez de fel de nitre purifié, de foufre commun, de chaque un gros.

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de poudre d'écailles d'huître non calcinées, dixhuit grains. Réduisez le tout en poudre, & jettez peu-à-peu, & par petites pincées, dans un creufet placé fur des charbons ardents. Il en résulte une masse, d'un gris blanc, qui a une légere faveur d'hépar: fi, au lieu d'écailles d'huître, on emploie la même quantité de coquilles d'œufs, l'hépar calcaire devient plus fort; & fi on ajoute, à cette quantiré de coquilles d'œufs, la même quantité de fel alkali de foude, bien pur & bien sec, on a un hépar calcaire alkalin plus abondant que les deux premiers.

Prefcrit, Tome III, p. 459, 463, 476, 479, 480,483. HEPAR fulphuris calcaire, ou Hépar calcaire par fufion. Prenez de chaux vive,

trois parties; de fleurs de foufre, une partie. Mettez dans un matras; verfez, peu-à-peu, de l'eau de pluie, jufqu'à ce que la chaux foit bien gonflée : alors étendez la maffe dans cinq ou fix fois fon volume d'eau de pluie; faites bouillir légérement ce liquide, fur un bain de fable; filtrez encore chaud, à travers le papier. Prefcrit, Tome III, pages 452, 419, 463, 476, 479, 480, 483.

HEPAR fulphuris martial, ou Hépar martial par détonnation.

Prenez de foufre, de nitre,

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de chaque par

ties égales.

de limaille de fer, bien pure, Réduisez le tout en poudre, & jettez, peu-à-peu, & par petites pincées, dans un creufet, placé fur un feu ardent : lorfque la détonnation eft finie, il faut retirer promptement le vaiffeau du feu, & le couvrir exactement : cette attention eft effentielle, autrement toute la partie fulfureufe fe diffiperoit; ce qui détruiroit l'hépar. Il résulte de cette opération, une maffe très-dure, noire, d'un goût falin d'hépar fort âcre: fi on ajoute un peu d'écailles d'huîtres ou de coquilles d'œufs, aux fubftances cideffus, on aura un hépar beaucoup plus actif, & dont la folution eft claire & beaucoup moins défagréable. M. NAVIBR s'eft allûré que cet hépar martial calcaire étoit beaucoup meilleur que l'hépar alkalin, même que l'hépar martial fimple.

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Preferit, Tome III, pages 459, 463, 479, 480, 483.

HEPAR fulphuris martial, ou Hépar martial par fufion. Prenez de foufre, en poudre, } de chaque deux gros; de fel alkali de tartre,

de limaille de fer, non rouillée, un gros. Mêlez exactement; mettez dans un creufet couvert, pofé fur un feu doux, pour y laiffer fondre les substances mêlangées. Il est très- important, dans ce procédé, de veiller à ce que le creufet ne rougiffe pas; car, fans cette attention, il arriveroit une décompofition bien contraire au but qu'on fe propofe: 1o le mêlange en combuftion perdroit beaucoup du foufre qui fe diffiperoit: 2.° le fer acheveroit de le détruire par fon affinité connue avec l'acide fulfureux; de forte qu'au lieu du foufre, fi effentiel à l'hépar qu'on voudroit obtenir, on auroit un vitriol martial, nuifible dans les circonstances auxquelles on deftine cet hépar martial: lorsque le mêlange eft fuffisamment fondu, on retire le creufet du feu; on le verfe fur une table de marbre un peu huilée : la maffe étant refroidie, on la cafe par morceaux; on la renferme dans une bouteille, bien feche & chauffée, pour en écarter l'air qui auroit pu apporter de l'humidité : fi l'on met fondre une portion de cette matiere dans quatre onces d'eau de pluie bouillante, il en résulte un hépar liquide, extrêmement chargé, qui a l'odeur, la faveur & la couleur jaune

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