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l'incontinence d'urine caufée par la groffeffe, Tome IV, P. 148. INCRASSANT, épithete qu'on donne aux remedes qui épaiffident le fang & les humeurs : les remedes incraf fants font, comme on voit, oppofés aux incififs & aux atténuants.

Modele de boiffon incraffante, Tome III, p. 38. INCUBE. C'est la même chofe que cochemare. (Voyez COCHEMARE.)

INDICATION : c'eft la connoiffance de ce qu'on doit faire dans telle ou telle circonstance d'une Maladie. INDIGENE, qui eft du pays. Ce terme fe dit des plantes qui croiffent chez nous. Il eft oppofé à exotique. (Voyez ce mot.)

INDIGESTE. On donne ce nom à toutes les fubftances que l'eftomac a de la peine à digérer. (Voyez DIGESTION.) INDIGESTION. Maniere de traiter le vomillement caufé par une indigeftion, Tome II, page 434. INDIGESTION. (de l') Tome III, pages 264-267. INDOLENCE. Malheureux effets de l'indolence, Tome I, page 240. Elle eft une des fources des Maladies de nerf, Tome III, page 383. Suites funeftes de l'indolence chez les filles, Tome IV, page 112. INFLAMMATION. En Phyfique & en Chymie, c'est l'état d'un corps qui brûle avec flamme: en Médecine, c'eft une augmentation de chaleur dans une partie, ou dans la totalité du corps, jointe à une douleur plus ou moins vive; fymptômes qui font accompagnés d'une tumeur, d'une rougeur fenfibles, fur - tout dans les inflammations externes, & d'une fievre plus ou moins marquée relativement à l'intensité de la douleur. L'inflammation générale porte le nom de phlogofe : celle qui eft particuliere ou locale porte des noms relatifs aux parties qu'elle occupe celle des yeux s'appelle ophtalmie; celle de la plévre, pleuréfie; celle des poumons, peripneumonie; celle de la gorge, efquinancie, &c. On donne le nom de phlegmon ou clou à celle qui vient fur la peau. (Voyez tous ces mots.)

Degré de chaleur que doivent avoir les boiffons dans toute inflammation locale, Tome II, page 412. Réflexions fur l'inflammation des vifceres du bas-ventre, page 414. Ce qu'il faut faire lorfque l'inflammation est commençante dans l'empoifonnement occafionné par Tome V.

* T

les fubftances minérales, Tome III, page 451. Moyens de remédier à l'inflammation, fuite des effets de l'arfenic pris intérieurement, page 457; des effets du fublimé corrofif, page 463.

INFLAMMATION (de l') du bas-ventre ou des inteftins Tome II, pages 372-381.

INFLAMMATION ( de l') du cerveau, Idem, pages 286-294. INFLAMMATION du canal de l'uretre. Elle eft fouvent caufe de la ftrangurie. (Voyez Tome IV, page 44, & URETRE.) INFLAMMATION du col de la veffie. Elle eft fouvent caufe de la ftrangurie. (Voyez idem, page 44 & Vessif.) INFLAMMATION (de l') du diaphragme, ou de la paraphrénéfie, ou de la fievre chaude, Tome II, pages

100 - 101.

Cette Maladie eft fouvent occafionnée par les coupsde - foleil, & le peuple l'appelle alors fievre chaude, Tome IV, page 109. INFLAMMATION (de l') de l'eftomac. Tome II, pages 366-372.

Traitement du hoquet caufé par l'inflammation de l'eftomac, Tome III, page 334.

339.

INFLAMMATION (de l') externe, ou des tumeurs inflammatoires externes. Tome IV, pages 322 INFLAMMATION (de l') du foie, ou de la colique hépa tique. Tome II, pages 408-414.

INFLAMMATION ( de l') de la gorge. Ce qu'il faut faire à l'inflammation de la gorge qui furvient dans la petite vérole, Idem, page 227.

INFLAMMATION (de l') de la gorge, ou de l'Efquinancie inflammatoire. Idem, pages 306–323.

INFLAMMATION des inteftins. (Voyez INFLAMMATION du bas-ventre.)

INFLAMMATION ( de ) des mamelles. Tome IV, pages

187-188.

INFLAMMATION (de l') de la matrice. Idem, pages 178-180.

INFLAMMATION du prépuce. (Voyez PHIMOSIS.)

INFLAMMATION des poumons. (Voyez PERIPNEUMONIB.) INFLAMMATION ( de l') des reins, ou de la néphréfie, ou de la colique néphrétique. Tome II, pages 399-406. INFLAMMATION (de l') des tefticules. Tome IV, pages 32-359

INFLAMMATION (de l') de la veffie. Tome II, pages 406–

408. INFLAMMATION des yeux. Ce qu'il faut faire à l'inflammation des yeux qui furvient dans la petite vérole, Tome II, page 227.

INFLAMMATION (de P') des yeux, ou de l'ophthalmie. Idem, pages 295–305.

INFLAMMATION (de l') des yeux, effentielle. Idem, pages

295-303.

INFLAMMATION (de l') des yeux, fymptomatique. Idem,

pages 304-305.

Traitement de l'ophthalmie qui accompagne les écrouelles, Tome III, page 204.

INFLAMMATOIRE, épithete qu'on donne aux Maladies qui préfentent les fymptômes de l'inflammation, (Voyez ce mot. ) & aux caufes qui font capables de la produire.

INFUSER, fe dit de l'action de laiffer, plus ou moins de temps, des médicaments dans des liqueurs, foit aqueufes, foit fpiritueufes, foit chaudes, foit froides, pour qu'ils communiquent leurs vertus à ces liqueurs. (Voyez IN FUSION.)

INFUSION. On donne ce nom à une boiffon imprégnée des vertus d'un ou plufieurs médicaments, fans avoir bouilli, quelquefois fans avoir eu befoin de feu; en quoi l'infufion differe effentiellement de la décoction. (Voyez ce mot.) Pour faire une infufion, il fuffit de jetter fur les fubftances dont on veut extraire les vertus, une liqueur, ou aqueufe, ou fpiritueufe, foit bouillante, foit froide, & de les laiffer digérer plus ou moins de temps, relativement à la nature de ces fubftances, & de la liqueur qu'on a employée. On voit qu'il y a des infufions à chaud, & des infufions à froid; nous avons eu foin de les fpécifier dans le cours de l'Ouvrage.

« Les végétaux donnent, à-peu-près, les mêmes propriétés à l'eau par infufion que par décoction ; & quoi. que les infufions exigent plus de temps, cependant elles ont plufieurs avantages fur les décoctions, parce qu'en faifant bouillir certaines fubftances ameres & aromatiques, l'ébullition en fait évaporer les parties. les plus volatiles, fans en extraire une plus grande quantité de principes médicamenteux. L'Auteur du nou veau Difpenfaire obferve qu'on peut très-bien obtenir

» de riches infufions de végétaux, même très-foibles en vertus, en reverfant plufieurs fois la liqueur fur de »nouveaux végétaux de la même efpece, pour qu'elle fe charge, de plus en plus, de leurs parties actives; » & que ces infufions, ainfi chargées, font des remedes puiffants, parce qu'elles contiennent les principes les » plus fubtils, les plus volatils & les plus actifs des vé » gétaux, fous un petit volume, & fous une forme qui les rend très-mifcibles aux fluides du corps humain. » (M. B.)

INFUSION amere.

Prenez de fommités de petite centaurée, de chaque de fleurs de camomille,

de la pellicule jaune de l'écorce de
citron & d'orange, féparée,
avec foin, de la partie blanche
à laquelle elle eft unie,

une once;

de chaque

}

efpece deux

gros.

Coupez le tout très-menu; faites infufer dans une pinte d'eau boillante.

On fait prendre une taffe à café de cette infufion, deux ou trois fois par jour, dans les mauvaises digeftions, les foibleffes d'eftomac, le manque d'appétit, &c, (M. B.)

INFUSION antifcorbutique. (Voyez INFUSION contre la paralyfie.)

INFUSION de chardon bénit.

Prenez de feuilles feches de chardon bénit, unc once. Faites infufer, pendant fix heures, dans une chopine. d'eau froide; paflez à travers le papier gris.

On peut donner de cette infufion dans les foibleffes d'eftomac, lorfque les amers ne peuvent pas pafler. On la rend, fi l'on veut, agréable, en y ajoutant de la canelle ou toute autre fubftance aromatique. (M. B.) INFUSION diurétique de l'Hôpital de Londres. (Voyez-en la préparation & l'indication, Tome III, pages 129 &

130.

INFUSION de fuc d'Espagne, ou de jus de réglisse.

Prenez de fuc d'Espagne (jus de regliffe,)

coupé menu, de fel de tartre,

une once;

trois gros.

Faites infufer, toute la nuit, dans une pinte d'eau bouil

lante; paflez.

Ajoutez de firop de pavot,

une once.

On prefcrit cette infufion avec fuccès, dans les rhumes récents, dans la toux accompagnée de crachats clairs & limpides, dans les difficultés de refpirer. La dofe eft d'une taffe à café, trois ou quatre fois par jour. (M. B.)

Préfcrite, Tomė II, page 347. INFUSION de graine de lin,

Prenez de graine de lin,

deux cuillerées;

de régliffe, épluchée & coupée menue, demi

d'eau bouillante,

once :

trois chopines.

Laissez infuser devant le feu, pendant quelques heures; paflez: fi on ajoute à ces fubftances une once de feuilles de pas-d'âne, on aura l'infufion pectorale : toutes deux font émollientes, mucilagineufes: elles font falutaires, comme boiffon ordinaire, dans les difficultés d'uriner, dans les rhumes & autres Maladics de poitrine. (M. B.) INFUSION Contre la paralyfic,

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de chaque

Prenez de racine de raifort fauvage, rapes quatre onces; }

de graine de moutarde,

de l'extérieur jaune de la pelure d'orange, une once. Faites infufer, pendant vingt-quatre heures, dans deux pintes d'eau bouillante, le vaiffeau étant bien couvert.

On peut donner une taffe de cette infufion échauf fante & ftimulante, trois ou quatre fois par jour, dans les attaques de paralyfie: elle excite l'action des folides, provoque les urines; &, fi le malade eft tenu chaudement, elle favorise la transpiration : fi, au lieu de la moutarde, on emploie deux ou trois onces de feuilles feches de trefle d'eau, on aura l'infufion antifcorbutique. (M. B.)

INFUSION pectorale, (Voyez INFUSION de graine de lin.) INFUSION de quinquina.

Prenez de quinquina, en poudre,

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d'eau-de-vie,

une once;

quatre ou cinq cuillerées. Laiffez infufer, deux ou trois jours, dans une chopine d'eau bouillante : cette infufion eft un des meilleurs remedes qu'on puiffe prefcrire contre les foiblefles d'ef

tomac.

On en donne une taffe à café, deux ou trois fois par jour, dans tous les cas où il est néceffaire d'employer les vertus corroborantes du quinquina. ( M. B.) T &

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