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membraneufe; chaque rang contient beaucoup de graines anguleufes, enveloppées d'une membrane mince fi étroitement, que ces trois rangs ne paroiffent former que trois graines alongées.

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La couleur du bois & des grappes eft la même. Dans les uns elle est pâle, dans les autres blanche, & dans d'autres roufsâtre. Mais on remarque très - fouvent que dans les follicules blanches, les graines font ordinairement avortées, & que dans les follicules roufsâtres, elles font plus folides & plus parfaites. Ces graines font d'un roux foncé en dehors, & blanches en - dedans. Elles font folides, mais plus faciles à rompre que celles du cardamome. Les grappes ont une odeur vive qai approche de celle de la lavande ordinaire, cependant plus douce: & les grains féparés de leurs follicules, ont une odeur plus forte & plus âcre, & qui approche en quelque façon de celle du camphre. On n'a rien de certain fur la plante qui fournit l'amome; perfonne ne l'a décrite. Elle entre dans la Bénédice laxative. (Voyez ce mot.) AMOUR. (de l') Tome I, pages 318, 321.

Traitement de la courbature caufée par les excès des plaifirs de l'amour, Tome IV, pages 500-508. AMPUTATION, opération de Chirurgie, qui confifte à couper ou retrancher, avec le fer, un membre, comme le doigt, le bras, la jambe, &c.

Amputation des parties voifines de la morfure faite par un chien enragé, Tome III, page 499. Circonstances qui indiquent l'amputation du membre fracturé, Tom. IV, page 384. Avec quelle prudence il faut faire cette opération, 385.

AMUSEMENTS. (Voyez GAIETÉ.)

AMYGDALES, glandes, ainfi nommées à caufe de leur ressemblance avec une amande, en Latin amygdala : ce font deux corps glanduleux, rougeâtres, qui occupent chacun l'interftice des demi- arcades latérales de la cloifon du palais, l'une à droite & l'autre à gauche de la base de la langue, & qui font recouvertes de la membrane commune du gofier. Caracteres de l'efquinancie des amygdales, Tome II, page 309.

ANALEPTIQUE, épithete qu'on donne aux aliments deftinés à relever & à rétablir les forces diminuées & abattues.

ANASARQUE, (de l') ou de la leucophlegmatie, ou de

l'hydropifie univerfelle, Tome III, pages 118-133. ANATOMIE, Science qui donne la connoiffance des parties du corps humain, & même des autres animaux, par le moyen de la dissection.

ANATOMISTE, celui qui poffede l'anatomie, qui l'enfeigne, ou qui écrit fur cette Science.

ANCHYLOSE, on prononce ankilofe. On nomme ainfi l'union de deux os, articulés & foudés ensemble par le fuc offeux, les tumeurs des jointures, le gonflement des os, &c., de façon qu'ils ne font plus qu'une feule piece : cette foudure, contre nature, empêche le mouvement de la partie qu'elle affe&te : cette anchylofe eft nommée vraie, pour la diftinguer d'une autre qu'on nomme fauffe, qui peut être occafionnée par le gonflement des ligaments, l'épanchement de la fynovie & autres Maladies qui empêchent le mouvement des articulations, & qui fouvent dégénerent en vraies anchylofes, lorfque la foudure devient parfaite, & qu'il n'y a plus aucun mouvement cette Maladie eft très-rebelle, & exige tout le favoir du Chirurgien le plus expérimenté. Il n'y a que lui qui puiffe entreprendre de la guérir. ANGELIQUE de Bohême ou de jardin, nommée auffi Archangélique. Angelica fativa, C. BAUH. & J. BAUH. Imperatoria fativa, TURNEF. Archangelica quorumdam. C'est-à-dire, Angélique cultivée, felon CASP. & J. BAUHIN. Impératoire cultivée, felon TOURNEFORT, classe septieme, fection deuxieme, genre quatrieme. Archangélique, felon quelques Auteurs. Nous ne décrirons pas les caracteres de cette plante, très-connue, étant cultivée dans prefque tous nos jardins, & fur- tout par l'odeur mufquée, très-aromatique & très-agréable de fes feuilles & de fa racine. Il n'eft d'ailleurs perfonne qui n'ait une idée plus ou moins complete de la faveur de cette plante, foit pour en avoir mangé en confitures feches qui nous viennent de Niort, foit pour avoir bu d'un ratafia qui porte fon nom. Il eft impoffible qu'on fe laiffe tromper, fi on prend la peine, foit de flairer, foit de goûter celle qu'on achetera chez les Apothicaires. Nos prés, nos haies fourniffent une espece d'angélique, appellée fauvage. L'angélique de Bohême eft un bon amer ftomachique, qu'on mange volontiers confite, & qui convient fur-tout aux perfonnes venteufes. Prefcrite, Tome 1, page 224.

ANGINE: c'eft la même chofe qu'Inflammation de la gorge, qu'Efquinancie. (Voyez INFLAMMATION de la gorge.) ANIMAL, animaux. On donne ce nom à tout corps organifé, & doué de vie & d'un mouvement volontaire. Ainfi l'homme, les quadrupedes, les oifeaux, les poiffons, les infectes, &c., font tous des animaux qui forment entr'eux ce qu'on entend par le regne animal.

Il faut rejetter la viande qui vient d'animaux tués d'euxmêmes, ou qu'on a tués parce qu'ils étoient malades, Tome I, page 163. Animaux dont il ne faut pas manger, ibid. Maladies occafionnées par une trop grande quantité de nourriture animale, page 165. Les fubftances animales gardées trop long-temps, font des caufes de fievres putrides & malignes, Tome II, page 160. Poisons que fournit le regne animal, Tome III, page 443.

De l'Empoifonnement occafionné par les animaux venimeux, Tome III, page 483 — 521.

de

ANIMAL, animale, adjectif, ou épithete qu'on doune à tout ce qui concerne l'animal. Ainfi on dit, facultés animales, fonctions animales, &c. ANNEAUX des muscles du bas - ventre; nom qu'on donne à l'écartement des fibres du muscle oblique externe, chaque côté, vers fa partie inférieure, pour le paffage du cordon fpermatique dans les hommes, & du ligament rond dans les femmes. L'inteftin, l'épiploon & le péritoine s'engagent quelquefois dans l'un ou l'autre de ces anneaux, & forment des defcentes ou hernies inguinales. (Voyez Tome IV, page 392.) ANNEAUX folides & flexibles. Inftruments propres à extraire les corps arrêtés dans le gofier. Maniere de les préparer & de les introduire, Tome IV, page 407. ANODYN, épithete qu'on donne aux remedes qui calment & adouciffent les douleurs.

ANOMAL, anomale, inégal, irrégulier, qui ne fuit point la régle ordinaire : épithete qu'on donne aux Maladies, & fur-tout aux douleurs qui ne fuivent point un cours régulier, dans leurs périodes. ANTAGONISTE, épithete qu'on donne à certains muscles qui agiffent dans une direction contraire à d'autres : par exemple, les mufcles fléchiffeurs, & les mufcles extenfeurs du bras, de la cuifle, &c., font antagonistes, parce que les uns racourciffent le membre, & que les

Mêlez & donnez fur-le-champ au malade, parce qu'il

faut qu'il avale ce remede, dans le moment, de l'effer-

vefcence. Le fel d'abfynthe coûte un fol le gros.

Prefcrit, Tome II, page 440.

ANTIMOINE : c'est un demi-métal, compofé de soufre
& de régule. ( Voyez le Didionnaire de Chymie, pour
connoître plus particuliérement cette fubftance & fes
préparations.) Les plus ufitées en Médecine, font, le
tartre ftibié, ou l'émérique proprement dit; le kermès
minéral, l'antimoine diaphorétique, ou le diaphorétique
minéral; les fleurs d'antimoine, le cinabre d'antimoine,
le beurre d'antimoine, &c. (Voyez tous ces mots.)
L'antimoine crud se vend un fol l'once.

l'adminiftration de cette efpece d'antifcorbutiques, ibid. ANTISCORBUTIQUES Acres. Remedes qui doivent porter ce nom, Tome III, page 191. Prudence avec laqueile il faut adminiftrer les antifcorbutiques âcres, ibid. Cas où l'on affocie, avec fuccès, aux pilules mercurielles communes, les antifcorbutiques de l'une ou l'autre espèce, Tome IV, page 19. ANTISEPTIQUE, épithete qu'on donne aux remedes qui s'oppofent ou préviennent la putréfaction des humeurs, la gangrene, &c. Néceflité des antifeptiques dans la fievre scarlatine maligne, Tome II, page 270; dans les maux de gorge gangréneux, page 326; dans le hoquet caufé par la gangrene, Tome III, page 335. ANTISPASMODIQUE. On donne cette épithete aux remedes propres appaifer les convulfions, les mouvements convulfifs, & la difpofition des parties aux convulfions; difpofition qu'on appelle particuliérement spasme.

Les antifpafmodiques font les remedes qui conviennent le mieux dans la diarrhée caufée par les violentes paffions, Tome II, page 427; dans le vomilement caufe par les affections nerveufes de l'eftomac, page 438; dans la rage, Tome III, page 494. Recette de remedes antifpafmodiques, pages 495, 508, 511. Importance des antifpafmodiques dans la fuppreffion des lochies, Tome IV, page 184. Modeles des potions antifpafmodiques, page 185.

ANTIVENERIEN, épithete par laquelle on défigne les

remedes qu'on emploie contre les Maladies vénériennes. ANUS: c'est le nom qu'on donne à l'orifice de l'inteftin rectum, par lequel fe déchargent les excréments hors du corps.

ANUS. (de la chute de l') Tome IV, page 220, 221. ANXIÉTÉ, terme dont fe fervent les Médecins, pour exprimer cette inquiétude intérieure & cruelle, qui oblige le malade à s'agiter fans ceffe, à changer à chaque inftant de pofition, & dont le fiege paroît être dans les régions épigaftrique & précordiale. L'anxiété eft un fymptôme familier à un grand nombre de Maladies fur-tout de Maladies aiguës. On l'éprouve cependant dans de fimples indigeftions: elle n'eft pas alors à craindre; elle ceffe dès que l'eftomac eft débarraffé, foit par les fecours de l'Art, foit par ceux de la Nature : elle eft plus dangereufe dans les Maladies vermincuses, Toms V. C

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