Imágenes de páginas
PDF
EPUB

fufage en fût devenu fi général, que tout le monde en ait dans fa maison.

L'ufage de l'infpiratoire preferit, Tome II, pages 104, 264, 322, 328, 339, 346. Tome III, pages 68, note; 77. Tome IV, pages 264, 276, 277, 445, 473. INSUFFLATION d'air. Introduction de l'air par le moyen du fouffle dans la bouche, dans les narines, &c.

Prefcrite, Tome IV, pages 166, 423, 424, 475,479. INTEMPÉRANCE. ( de l') Tome I, pages 260-270. INTERMISSION; intervalle entre deux accès, ou redoublements de fievre ou de toute autre Maladie, pendant lequel les malades. fe trouvent foulagés. ( Voyez FIBVRES intermittentes.) INTERMITTENCE: : ce mot s'explique affez de lui-même : il fignifie ceflation. Ainfi on dit qu'il y a intermittence dans une fievre, quand, au lieu d'être continue, elle laide au malade quelques heures, quelques jours de libres. On fe fert encore du mot intermittence, à l'égard du pouls, lorfqu'il n'a pas fes battements dans des intervalles égaux. (Voyez Pours.)

[ocr errors]

INTERMITTENT, intermittente, épithete qu'on donne à une espece de pouls & de fievre. (Voyez POULS & FIBVRES intermittentes.)

INTESTINAL, inteftinale, fe dit de tout ce qui a rapport aux inteftins. (Voyez ce mot.)

INTESTINS. On donne ce nom à la totalité des boyaux : ils commencent à l'orifice inférieur de l'eftomac, & finiffent à l'anus. On divife les intestins en deux parties principales, dont l'une s'appelle inteftins grêles, ou petits inteftius, & l'autre, gros inteftins, Les inteftins grêles font fubdivifés en trois autres parties: la premiere s'ap pelle duodénum, la feconde jejunum, & la troifieme iléon les gros inteftins font également divifés en trois; le premier s'appelle cæcum, le fecond colon, & le troifieme rectum. (Voyez INFLAMMATION des inteftins.)

Symptômes de l'engorgement des inteftins, Tome III, page 425. Les premieres Maladies des enfants ont leur fiege dans les inteftins, Tome IV, page 213. Symptômes des aphtes dans les inteftins, page 223. Il faut se hâter de faire rentrer l'inteftin dans les defcentes, page 394. INTUS-SUSCEPTION. (Voyez ce qu'on entend par cette expreflion, Tome III, page 96.)

IPÉCACUANHA, ou Racine du Bréfil. On connoît trois

cfpeces de racines qui portent ce nom : l'ipécacuanha gris,

le brun & le blanc. Le plus eftimé & celui dont on doit

faire ufage, eft l'ipécacuanha gris, appellé par les Bota-

niftes Ipecacuanha cinerea, Ipecacuanha Peruviana, offi.

cinar. C'eft-à-dire, Ipecacuanha cendré, Ipecacuanha du

Pérou, des Boutiques. C'est une racine épaiffe de deux

ou trois lignes, tortueufe & comme entourée de rugofi-

tés; d'un brun clair ou cendré; denfe, dure, caffante,

réfineuse; ayant dans toute la longueur de fon intérieur,

un filet qui lui tient lieu de moëlle, mais dure loríque

la racine eft feche: cette racine eft d'un goût un peu âcre

& amer, d'une odeur foible. Les Espagnols nous l'ap-

portent du Pérou, où elle croît naturellement aux environs

des mines d'or : cette racine, dit M. VOGEL, eft le plus

doux & le plus sûr des émétiques. On ne fera pas
étonné

de le voir prefcrire fi fouvent dans cet Ouvrage, puif-

que c'eft le feul émétique qui ne puiffe point nuire, lorf-

qu'il ne s'agit que d'évacuer les matieres qui embar-

raffent l'eftomac; indication que préfentent nombre de Ma-

ladies, fur-tout les fievres iutermittentes dans leurs com-

mencements. En général, l'ipécacuanha doit être le vo-

mitif des perfonnes foibles & délicates, & de la plupart

des femmes. (Voyez CABARET, HERBE à Paris, TITHY-

MALE & VIOLETTE, plantes qui ont les vertus émé-

tiques & purgatives de l'ipécacuanha, & qu'on peut lui

fubftituer.)

Dofe à laquelle il faut donner l'ipécacuanha, Tome

II, page 41. Comment il faut le faire prendre, page 42,

note. Prescrit, pages 74, 110, 149, 195, 196, note;

327, 353, note; 360, 361, 367. Maniere de faire

prendre l'ipécacuanha aux enfants, ibid. Prefcrit, pages

424, 434; Tome III, pages 49, 53, 58, 86, 112, 127,

233, note. Il agit moins dans l'afthme comme vomitif,

que comme antifpafmodique & relâchant, ibid. Pref

crit, pages 238, 262, 265, 335, 371, note ; 448, 508.

Tome IV, pages 49, 140, 214. Autre maniere de l'ad-

miniftrer aux enfants, idem, page 237. Prefcrit, pages

238, 244, 277, 295, 409, 497.

IRIS, partie du milieu de l'œil, ronde, compofée d'un
cercle de différentes couleurs, tantôt verd, tantôt bleu,
& percé d'un trou, qu'on appelle pupille ou prunelle :
l'iris eft la partie colorée de l'œil. (Voyez ŒIL.)
IRIS de Florence, plante qui croît naturellement en Tof

cane, & dont on nous apporte la racine feche, en morceaux oblongs, genouillés, un peu applatis, de l'épaiffeur d'un ou deux pouces, blancs, dépouillés de leur écorce & de leurs fibres; ayant une odeur de violette bien marquée, & une faveur peu piquante: la plante fe nomme Iris alba Florentina, C. B. & TURNEF, Iris flore albo, J. B. Iris Florentina, LINN. C'est-à-dire, Iris blanche de Florence, felon C. BAUHIN & TourNEFORT. Iris à fleur blanche, felon J. BAUHIN. Iris de Florence, felon LINNE. Elle eft de la neuvieme claffe, deuxieme fection, troifieme genre de TOURNEFORT; de la triandrie monogynie de LINNÉ, & de la huitieme famille des liliacées d'Adanfon. On la cultive dans des jardins de Botanique. La racine coûte quatre fols l'once. Prefcrite, Tome III, pages 53, 193, 252, note. IRRITABILITÉ, terme dont fe fervent les Médecins, d'après GLISSON & M. DE HALLER, pour défigner un mode particulier de contractilité générale des parties organiques des animaux,

IRRITABLE, fe dit des parties du corps fufceptibles d'ir ritabilité.

IRRITANT: ce qui excite ou met en jeu l'irritabilité. IRRITATION; affection qu'éprouvent les parties irritables à raison de leur contractilité ou sensibilité : ou, ce qui revient au même, fenfibilité réduite en acte.

ISCHURIE, Maladie. ( Voyez SUPPRESSION d'urine,) 1SCHURIE rénale.

ISCHURIE veficale.

} (Voyez SUPPRESSION d'urine:)

IVRESSE. ( de l') Tome IV, pages 466-473. IVROGNERIE (l') est une des caufes de la confomption, Tome I, page 266. Elle ruine la fanté & conduit à l'imbécillité, page 268. Vices affreux dont l'ivrognerie eft la fource, page 269. Maladies qui font les fuites de l'ivognerie, ibid.

ACÉE, Violette de trois couleurs, Herbe de la Trinité, Penfee. Viola tricolor hortenfis repens, C. B. & TURNEF. Jacea tricolor, five Trinitatis flos, J. B. C'est-à-dire, Violette de trois couleurs des jardins, rampante, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Jacée de trois couleurs, ou fleur de la Trinité, felon J. BAUHIN. Sa racine eft fibreuse il en pouffe des feuilles, dont les unes font arrondies & les autres oblongues, dentelées fur leurs

[ocr errors]

bords. Ses fleurs font compofées de cinq pétales peintes
de trois couleurs, favoir, de bleu, de pourpre ou de
blanc, & de jaune : elles font inodores. Il leur fuccede
des coques où font renfermées de menues graines. Cette
plante fe cultive dans les jardins, à cause de la beauté
de fes fleurs, fous le nom de penfée.

La jacée eft le fpécifique de la croûte laiteufe des

enfants, Tome IV, page 255. Maniere d'en employer

les feuilles fraîches, ou feches en poudre, ibid. Maniere

de faire prendre ce remede à l'enfant, page 256. Effets

de ce remede dans les premiers huit jours, dans la fe-

conde femaine, ibid. Il faut continuer le remede encore

huit jours après que les croûtes font tombées, ibid. La

jacée est un remede très-doux, incapable de nuire à

une perfonne en fanté, page 259.

JALAP. Jalapa officin., fruâu rugofo, TURNEF. Bryonia
mechoacana, nigricans, vel Solanum Mexicanum, C. B.
Convolvulus Americanus, Jalapium dicus, RAY, Hift.
C'est-à-dire, Jalap des Boutiques, à fruit plein de ru-
gofités, felon TOURNEFORT. Bryone - Méchoacan noird-
tre, ou Solanum du Mexique, felon C. BAUHIN. Con-
volvulus d'Amérique, appellé Jalap, felon RAY.

Il faut choisir cette racine réfineufe, compacte, dure

au point de fe caffer plutôt avec le marteau, que de céder

à l'action feule des mains; noire à l'extérieur, brillante

dans l'intérieur, & non blanchâtre, farineufe & ver-

moulue, comme on la rencontre quelquefois chez les

Apothicaires. Ce n'eft pas qu'en cet état elle foit moins

purgative; c'eft, au contraire, parce qu'alors elle l'eft

trop; car les vers ne touchent point à la réfine, qui eft

la feule partie qui purge dans cette racine. On fent qu'on

feroit embarraflé fur la dose, parce qu'il est difficile de

calculer la quantité de la partie gommeufe, mangée

par les vers.

Le jalap, bien choisi, purge très-bien feul : mais il

ne convient pas à tout le monde, fur-tout aux personnes

délicates, dont il irriteroit les fibres, & à qui il oc-

cafionneroit des convulfions. Voici une maniere sûre de

l'adminiftrer à ces mêmes perfonnes, recommandée par

M LIEUTAUD.

Prencz de racine de jalap, en poudre, vingt-quatre

grains.

Partagez en trois prifes égales; mettez une de ces prifes

dans un verre d'eau de veau, de poulet ou de tifane; avalez: une heure après, prenez une feconde prise, de la même maniere; & une heure après, la troisieme. Quelques perfonnes font purgées à la feconde ; d'autres ne le font pas même à la troifieme. Il faut alors qu'elles en prennent une quatrieme, mais peu font obligées d'en venir à une cinquieme. On peut prendre chaque dose de cette poudre, délayée dans une cuillerée d'eau, & boire immédiatement après, le verre d'eau de veau, de poulet ou de tifane. Pour les perfonnes qui ont les entrailles très-irritables, on peut ajouter, à chaque dose, la quatrieme ou fixieme partie d'un grain d'opium.

Le jalap en poudre, mêlé avec un peu de fucre, est un purgatif très- commode, & d'un ufage très-commun pour les enfants, auxquels on en donne depuis un grain jufqu'à fix, proportionnément à l'âge & à la conftitution. Par exemple, on peut en faire prendre un grain à un enfant nouveau-né; deux grains à celui qui a passe un an; trois grains à celui qui a deux ans, &c le jalap fe donne encore dans les potions purgatives: mais nous confeillons de n'en faire ufage, de cette maniere, que d'après l'ordonnance d'un Médecin, ou d'après celles de M. BUCHAN. Quant à la réfine de jalap, c'eft un remede violent, qui ne peut être pris que d'après l'avis d'un Médecin éclairé. Le jalap, en poudre, fe vend un fol le gros. (Voyez BELLE DE-NUIT, & GRATIOLE ou herbe à pauvre homme: plantes indigenes, qu'on peut fubftituer au jalap, & dont l'ufage eft plus sûr, parce qu'elles ne font pas exposées à être sophistiquées. )

[ocr errors]

Le jalap prefcrit, Tome II, pages 43, 226, 378 396, note; Tome III, pages 97, 104, 127, 137; Tome IV, pages 12, 299.

JALAP d'Europe. (Voyez BELLE-DE-NUIT.) JARDINAGE. Importance du jardinage pour la confervation de la fanté, fur-tout des ouvriers fédentaires, Tome I, pages 130 & fuiv.; dans les vents de l'eftomac, Tome III, page 87; dans la mélancolie, la nostalgie & la folie, page 290.

JARRETIERES. Dangers des jarretieres trop ferrées, Tome I,

page 256.

JAUNISSE. (de la) Tome III, pages 108-117.

JAUNISSE (caraderes de la) noire. Idem, page 108. JEJUNUM, nom que porte le fecond des inteftins grêles,

« AnteriorContinuar »