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parce qu'on le trouve toujours moins plein que les autres à l'ouverture des cadavres : il commence au duodénum & finit à l'iléon. (Voyez INTESTINS.)

JEU. Idée qu'on doit fe faire du jeu, Tome 1, page 237; fes inconvénients, ibid & note.

JEUNE. Il ne convient, ni aux jeunes gens, ni aux vieillards, Tome I, page 201. Obfervation fur un goutteux, guéri par un jeûne auftere, Tome III, page 15s, note. JOUBARBE. (grande) Sedum majus vulgare, C. B. J. B. & TURNEF. Semper vivum tedorum, LINN. C'eft-à-dire, grande Joubarbe commune, felon C. BAUHIN, J. BAUHIN & TOURNEFORT. Joubarbe vivace, qui vient fur les toits, felon LINNÉ. Elle eft de la fixieme claffe, feptieme fection, premier genre de TOURNEFORT; de la dodécandrie de LINNE; de la trente-troifieme famille des joubarbes d'Adanfon. La racine de cette plante eft petite, fibreufe: elle pouffe plufieurs feuilles oblongues, groffes, graffes, pointues, charnues, pleines de fuc, attachées contre terre à leur racine, rangées circulairement en forme de petit globe, à-peu-près comme celles du fruit de l'artichaut, convexes en- dehors, applaties en -dedans, tant foit peu velues en leurs bords: il s'éleve de leur milieu une tige d'un pied & plus de haut, droite, affez groffe, rougeâtre, moëllcufe, revêtue de feuilles femblables à celles d'en-bas, mais plus étroites & plus pointues, qui la rendent comme écailleuse : cette tige fe divife, vers fon fommet, en quelques rameaux réfléchis, qui portent une fuite de fleurs à cinq pétales en roses, ou étoilées, de conleur purpurine, avec dix étamines, à fommets arrondis: lorfque ces fleurs font paflées, il leur fuccede des fruits compofés de plufieurs graines, ramaffées en maniere de têtes, & remplies de femences fort menues : cette plante croît fur les vieux murs, fur les toits des maifons ou chaumieres: elle fleurit en Juillet, & fa tige fe feche en automne quand fa graine eft mûre. Il y a deux autres efpeces de joubarbe, qu'on emploie indifféremment avec la grande.

Prefcrite, Tome IV, page 226.

JOURNALIERS. (des) Maladies auxquelles ils font exposés: moyens de les prévenir, Tome 1, pages 103–113. JOURS critiques. On nomme ainfi les jours où fe font les crifes dans les Maladies aiguës. ( Voyez CRISE.) On obfervera que les jours, en Médecine, doivent fe compter,

dans

dans les Maladies aiguës, par redoublement; qu'en conféquence ils peuvent avoir, ou moins, ou plus de vingtquatre heures.

Jour où fe décide la fievre continue aiguë, Tome II, page 75.

JUGULAIRE externe, nom que porte une veine faillante
de la gorge, qu'on apperçoit le long du cou, fur-tout
dans les perfonnes qui font dans une forte action, qui
font en colere. Le peuple, dans ce cas, donne le nom de
corde à cette veine. (Voyez VEINES jugulaires.)
JULEP. On appelle julep un médicament liquide, dont la
bafe eft l'eau commune, ou une eau diftillée fimple
à laquelle on joint un tiers ou un quart d'eau diftillée
fpiritueufe, & autant de fucre ou de firop qu'il eft né-
ceffaire pour rendre cette mixture agréable quelque-
fois on l'acidule avec des acides, foit végétaux, foit
minéraux ; d'autres fois on y joint d'autres médica、
ments, appropriés à l'indication qu'on a à remplir.
(M. B.)

JULEP camphré, ou de camphre.
Prenez de camphre,

de gomme arabique,

de fucre royal,

de vinaigre,

un gros; demi-once ;

une once;

une chopine.

Pilez le camphre avec quelques gouttes d'efprit-de-vin rectifié, jusqu'à ce qu'il foit devenu mou; alors ajoutez la gomme que vous aurez auparavant fait diffoudre dans une demi- once d'eau, & pilez le tout ensemble jufqu'à ce que le mêlange foit parfaitement uniforme ; verfez enfuite peu-à-peu le vinaigre, dans lequel vous aurez fait fondre le fucre en continuant toujours de piler.

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On donne une cuiller à bouche de ce julep, une ou deux fois par jour, même plus fouvent fi l'eftomac peut le fupporter, dans les affections hystériques, & dans les autres Maladies qui exigent l'administration du camphre. (M. B.)

JULEP cordial.

Prenez d'eau de canelle fimple,

d'eau de poivre de la Jamaïque,
d'efprit volatil aromatique, I
d'efprit compofe de lavande,
de firop d'écorce d'orange,

Tome V.

quatre onces; deux onces; de chaque deux

gros;

une once. V

Mêlez. Ce julep fe donne à la dofe de deux cuillerées, trois ou quatre fois par jour, dans les plus grandes foibleles, les proftrations de forces, &c. (M. B.)

Prefcrit, Tome III, pages 347, 369.

JULEP expedorant.

Prenez d'émulfion de gomme ammoniac, de firop fcillitique.

Mêlez.

quatre onces;

deux onces.

On donne deux cuillerées de ce julep, toutes les trois ou quatre heures, dans les toux, dans l'asthme & dans les obftructions de poitrine. (M. B.)

JULEP mufqué, ou de mufc.

Prenez de mufc,

de fucre,

d'eau de canelle fimple,

d'eau de menthe poivrée fimple, }

d'efprit volatil aromatique,

demi-gros; demi-once ; de chaque deux onces;

deux gros.

Triturez ensemble le muscle & le fucre; ajoutez peu-àpeu les eaux de canelle & de menthe poivrée & l'efprit volatil aromatique. Ce julep fe donne à la dofe de deux cuillerées, toutes les deux ou trois heures, fur la fin des fievres nerveuses, dans le hoquet, les convulfions & autres affections fpafmodiques. (M. B.)

JULEP falin.

Prenez de fel de tartre,

deux gros.

Faites diffoudre dans trois onces de fuc de citron, fraîchement exprimé. Lorsque l'effervefcence fera ceflée, ajoutez d'eau de menthe fimple, 1

d'eau de canelle fimple, S

de firop commun,

de chaque deux

onces;

une once.

Ce julep calme les angoiffes de l'eftomac, modere les vomiffemens, excite la transpiration: c'eft un bon remede dans les fievres, fur-tout inflammatoires. (M. B.Y

Prefcrit, Tome II, pages 329, 419.

JULEP vomitif.

Prenez de tartre ftibié,

d'eau,

Ajoutez de firop d'œillet,

quatre grains;

huit onces.

demi once.

On donne ce julep dans le commencement des fievres, qui ne font point accompagnées d'inflammation locale, à la dofe d'une cuiller à bouche, tous les quarts-d'heure, jufqu'à ce qu'il opere. Les vomitifs antimoniaux font utiles, non-feulement pour évacuer les matieres contenues

dans l'eftomac, mais encore pour folliciter les différentes excrétions; auffi dans les fievres ont-ils à-peu-près les mêmes effets que la poudre de James. (M. B.)

Prefcrit, Tome II, pages 149, 361.

JUS de régliffe; c'eft la même chofe que Suc d'Espagne, ou fuc de régliffe d'Espagne. (Voyez ces mots.) JUSQUIAME noire, ou Hannebanne. Hyoscyamus vulgaris vel niger, C. B. & TURNEF. Hyofcyamus vulgaris, J. B. Hyoscyamus niger, LINN. C'est-à-dire, Jufquiame commune, noire, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Jufquiame commune › felon J. BAUHIN. Jufquiame noire, felon LINNÉ. Cette plante eft de la deuxieme claffe, premiere fection, quatrieme genre de TOURNEFORT; de la pentandrie monogynie de LINNÉ, & de la vingt-feptieme famille des perfonnées d'Adanson.

Sa racine eft un pivot garni de quelques fibres, ridée, longue, épaiffe, brane en-dehors, blanche en-dedans: les tiges s'élevent d'un pied & demi: elle font droites, cylindriques, couvertes d'un duvet épais les feuilles font grandes, molles, cotonneuses, visqueuses, d'un verd gai, découpées profondément & inégalement ; elles embraffent la tige par leur bafe, où elles fe terminent en deux efpeces d'oreilles ; les rameaux fortent des aiffelles des feuilles, portent, à leur fommet, des fleurs rangées en épi, & enveloppées, pour ainfi dire, dans un amas de feuilles femblables à celles de la tige : les épis ne s'alongent qu'à mesure que les fruits fe forment, & ne font bien diftincts qu'à leur maturité : les fleurs font en entonnoir, divifées en cinq fegments obtus, jaunâtres à leurs bords, marquées de veines purpurines, mais d'un pourpre noirâtre au milieu; le fruit reffem. ble à une marmite dont le couvercle eft fermé exactement; il eft rempli en-dedans de plufieurs petites graines cendrées, arrondies, ridées, applaties; toute cette plante a une odeur forte & désagréable; elle eft fort commune aux environs de Paris.

Les feuilles vertes de cette plante entrent dans la compofition du baume tranquille de M. CHOмEL. ( Voyez BAUMB tranquille de M. CHOMEL, & Tome II, page 320, note.

Prefcrites, Tome III, page 392.

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ALL. (Voyez SOUDE.)
KARABE. (Voyez SUCCIN.)

KERMÈS minéral, ou Poudre d'or des Chartreux, ou Aurifique minéral: c'eft ainfi qu'on appelle une poudre d'un rouge brun, qui fe précipite, après qu'on a fait bouillir quelque temps ensemble de l'antimoine, réduit en poudre très-fine, & de l'alkali fixe, diffous dans de l'eau. (Voyez les Elémens de Pharmacie de M. BAUME.) Il coûte fix deniers le grain.

Prefcrit, Tome II, pages 362, note; 107, note; Tome III, page 136.

KINA, ou Kinakina. (Voyez QUINQUINA.)

KISTE, capfule, poche; fac membraneux, dans lequel eft renfermée la matiere de certaines tumeurs, qu'on appelle, pour cette raison, tumeurs enkistées: telle est une espece de tumeur de la poitrine, appellée vomique; une efpece d'hydropifie du bas-ventre, nommée hydropifie enkittée, &c. (Voyez HYDROPISIB enkistée.)

LA

ABDANUM, ou Ladanum, fuc réfineux de la confif

tance d'emplâtre ou d'extrait fec, d'une odeur de réfine très-marquée, lorfqu'on le met fur des charbons ardents, & d'une couleur noirâtre : il découle des feuilles d'une espece de cyfte qui croît en Grece, dans l'Ifle de Crete & autres de l'Archipel. Il faut le choifir pur, mou, gluant, en grande maffe, qui donne une odeur agréable & s'amollitle facilement par la chaleur; il faut rejetter celui qui eft en forme de pain tortillé, & qu'on appelle, pour cette raison, labdanum in tortis, qui eft d'une odeur foible & d'une couleur noire, parce qu'il est mêlé d'une quantité prodigieufe d'un petit fable noir.

Prefcrit, Tome III, page 411.

LABOUREURS. Maladies auxquelles font exposés ces hommes utiles; moyens de les prévenir, Tome 1, pages 103 & fuivantes.

LAINE. Ses avantages, Tome II, pages 315, 320, 332, 334; Tome III, page 151. De quelle efpece de laine il faut fe fervir, & maniere de l'appliquer dans la goutte, ibid. LAIT. Tout le monde connoît cette fubftance naturelle, liquide, d'un blanc mat, qui réfulte du mêlange de trois principes très différents, & qui ne font liés enfemble

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