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liqueurs fortes, Tome III, p. 156. Elles font des poisons pour les perfonnes nerveuses, pages 280, 289. LIQUEURS généreufes, nom que portent les liqueurs fpiritueufes qui font fortes en efprits, ou qui, par la vétufté, ont acquis les qualités néceffaires pour les rendre fortifiantes & cordiales. (Voyez LIQUEURS Spiritueuses, & Tome I, p. 184, dans le courant de la note.) LIQUEURS Spiritueufes, nom que porte toute liqueur qui a fubi la fermentation fpiritueufe, (Voyez ce mot.) tels que le vin, la biere, le cidre, le poiré, &c.

Pourquoi les liqueurs fermentées & fpiritueufes font naifibles à la fanté, Tome I, page 175. Dangers des liqueurs fermentées trop fortes, page 176. Chaque famille devroit préparer elle-même fes liqueurs fpiritueufes, page 182. Maladies occafionnées par les liqueurs fpiritucules fouvent répétées, quoiqu'on n'aille pas jufqu'à l'ivreffe, page 266. Suites funeftes de la boiffon à laquelle fe livrent les malheureux pour fe confoler, page 267. Les excès des liqueurs fpiritueufes conduisent à la pulmonie, Tome II, page 115; à la confomption, page 142. Dangers de ces liqueurs dans le premier temps. de la petite vérole, page 206. Elles peuvent occafionner l'éréfipele, page 276. Elles font mortelles dans l'inflammation de l'eftomac, page 368; dans l'apoplexie fanguine, Tome III, page 248; dans l'indigeftion, page 265; aux perfonnes nerveuses, page 280. Elles peuvent être utiles contre le hoquet caufé par des aliments venteux, p. 334; dans la fyncope caufée par les pertes, les fatigues, &c., p. 347; dans l'affection hystérique, p. 369. LIQUEURS Spiritueufes, ( Traitement de la courbature occafionnée par les ) prifes avec excès. Tome IV, pages 496-498.

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LIQUIDES. (Voyez ce qu'on doit entendre par les liquides du corps humain, Tome I, page 60, note.)

LIS des vallées. (Voyez MUGUET.)

LISERON, (grand) ou Lifer. Convolvulus major, officin. Convolvulus major albus, C. B. & TURNEF. Convolvulus foliis fagittatis, pofticé truncatis, LINN. C'eft-àdire, grand Convolvulus des Boutiques; grand Convolvulus blanc, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Convolvulus à feuilles en forme de fleches, tronquees poftérieurement, felon LINNÉ. Sa racine eft longue, menue, blanche, garnie de fibres, vivace, d'un goût un peu âcre.

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Elle pouffe des tiges longues, grêles, farmenteufes, cannelées, qui s'élevent fort haut en grimpant, & se lient par leurs vrilles autour des arbres & arbriffeaux voisins, Ses feuilles font en cœur, plus grandes, plus molles & plus douces au toucher que celles du lierre, pointues, liffes, vertes, attachées à de longs pédicules. Ses fleurs ont la figuré d'une cloche, & font blanches comme neige, portées fur un affez long pédicule qui fort des aiffelles des feuilles, foutenues par un calice ovale, divifé en cinq parties, avec autant d'étamines à fommets applatis.` Quand ces fleurs font tombées, il leur fuccede des fruits prefque ronds, gros comme de petites cerifes, membraneux, enveloppés du calice, qui contiennent deux femences anguleufes ou pointues, de couleur de fuie, on d'un noir tirant fur le rougeâtre. Cette plante, qui rend du lait comme les autres efpeces du même genre, croît prefque par-tout dans les haies & parmi les broufsailles, aux lieux un peu humides & cultivés. Elle fleurit en été, & fa femence mûrit en automne.

Le liferon fournit un médicament qui peut être subftitué à la fcammonée, & qui n'en a aucun des inconvénients. On pile cette plante, on exprime le fuc, & on le laiffe évaporer jufqu'à confiftance d'extrait: voilà toute la préparation qu'elle demande. Nous avons employé, difent les Auteurs des Effais de matiere médicale indigene, cités, Tome II, p. 47, note, le fuc de cette plante très-commune, évaporé en extrait, que M. DE NECKER, Hiftoriographe de l'Electeur Palatin, &c., nous a donné comme un bon purgatif hydragogue, & fes promelles n'ont point fruftré notre attente. Nous l'avons donné à quatre hydropiques, à la dofe moyenne d'un fcrupule: ils s'en font très-bien trouvés. Deux d'entre eux l'ont réitéré trois fois avec le plus grand fuccès, & fans avoir éprouvé le moindre des inconvénients qu'on reproche à la fcammonée. Nous l'avons employé pour deux femmes âgées, qui étoient dans un état de cachexie, à la fuite de vieux ulceres, fucceffivement fupprimés & renouvellés. Ce remede a produit un fort bon eflet. Il est evident qu'on peut lui attribuer, en l'employant à une dofe un peu plus confidérable, toutes les bonnes qualités de la fcammonée, & qu'on ne peut l'inculper de l'effet irritant qu'on obferve prefque toujours dans ce fuc exotique.

LISIERES. Dangers des lifieres, Tome I, page 18. LIT. Les lits ne doivent être refaits qu'après avoir été expofés à l'air toute la journée, Tome 1, page 215. Dangers de refter au lit trop long-temps, p. 234. On ne doit coucher dans les lits des malades, qu'après qu'ils ont été exposés à la vapeur du foufre, page 289. Comment les lits deviennent humides, page 344. Les voyageurs en rencontrent fouvent de tels, ibid. Les lits d'amis font fouvent humides. Comment ? ibid. Maladies caufées par les lits humides, p. 345. Les perfonnes délicates ne doivent jamais coucher dans ces lits, ibid.

Il faut afperger le lit du malade avec des fucs acides dans la fievre maligne, Tome II, page 168. Le malade doit fe tenir au lit chaudement dans le rhume, p. 338. Comment doivent être compofés les lits pour ceux qui ont éprouvé la colique néphrétique, ou l'inflammation des reins, page 406. Les femmes groffes préviennent affez fouvent le vomiffement, en déjeunant dans leur lit, page 435. Le lit du malade doit être dur dans le diabetes, ou Alux exceffif d'urine, p. 445 ; pour ceux qui font exposés à la fuppreffion ou rétention d'urine, page 458.

Repos du lit dans les hémorrhagies caufées par la fuppreffion de la transpiration, Tome III, page 7. Les lits humides font une des caufes de la dyfenterie, page 41. Le lit du malade doit être dur dans l'hydropific, page 126. Dangers pour les perfonnes nerveufes de refter au lit trop long-temps, page 282. Obfervation fur une pleurésic mortelle caufée par un lit humide, page 319.

Il faut que le malade garde le lit dans la gonorrhée virulente, pour peu que l'inflammation soit confidérable, Tome IV, p. 10; dans le gonflement des tefticules, &c., p. 34, 35. Comment doit être compofé le lit dans les pertes de fang, p. 131. Importance du repos du lit pour les plaies & les ulceres des jambes', p. 358; dans les fractures, p. 383.

LITHARGE. On donne ce nom à du plomb qui a perdu une grande partie de fon phlogistique par l'action du feu, & qui eft dans un état de vitrification imparfaite. Lorfqu'on affine l'argent à la coupelle, avec le plomb, ce dernier métal, qui fe fcorifie & qui fcorifie avec lui les autres métaux alliés avec l'argent, fe transforme en une matiere figurée en petites lames brillantes, demi-transparentes, qui ont quelque reffemblance avec du mica : c'est ce qu'on nomme litharge. La litharge eft plus ou

moins blanchâtre ou rougeâtre, fuivant les métaux qui étoient alliés à l'argent. On nomme la premiere litharge d'argent, & la feconde litharge d'or. (Voyez le Didionnaire de Chymie.)

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La litharge eft une préparation de plomb dont on fe fert le plus fouvent pour falfifier les vins fur-tout ceux qui tournent à l'aigre. (Voyez Tome I, p. 176, note; & p. 137, dans le courant de la note.) LITHARGIRÉ, épithete qu'on donne anx boiffons fpiritueufes falfifiées avec la litharge.

Les vins lithargirés font de vrais poifons, Tome III, P. 481. LITHONTRIPTIQUE, épithete qu'on donne aux médicaments qu'on croit propres à brifer la pierre dans les reins & dans la vellie.

Les remedes propofés jufqu'à préfent contre la pierre, ne font pas de vrais lithontriptiques, Tome II, page 469. Il n'en existe pas encore de ce genre, ibid.

LITHOTOME; efpece de biftouri, avec lequel on fait à la velfie une ouverture, pour tirer la pierre qui y eft

contenue.

LITHOTOMIE, opération chirurgicale qui eft la même que celle appellée taille. (Voyez TAILLE.)

LOBE, portion de quelque vifcere, comme du poumon, du foie, du cerveau, &c.

LOBULE, petit lobe, diminutif de lobe. LOCHIES, purgation ou écoulement après l'accouchement ; vuidanges; évacuation de fang & d'humeur, qui fortent de la matrice immédiatement après l'accouchement.

Ce qu'il faut faire lorfque les vuidanges ou lochies font trop abondantes, Tome IV, page 176. A quoi tiennent quelquefois les lochies trop abondantes, p. 177. Elles ne demandent pas toujours des remedes; fymptômes qui en indiquent, ibid.

LOCHIES (de la fuppreffion des) ou vuidanges. Tome IV, pages 180-186.

Caufes des lochies, Tome IV, page 198. Combien eft ridicule l'opinion de ceux qui difent qu'il ne faut pas donner à tetter à l'enfant avant que les lochies n'aient ceffé, p. 217.

LOMBAIRE, épithete qu'on donne aux parties qui appartiennent aux lombes : ainfi on dit la région lombaire, pour

dire les lombes : les vertebres lombaires, pour défigner les vertebres qui font dans la région des lombes. LOMBES. On entend par lombes, les parties poftérieures & latérales du bas-ventre: les lombes occupent l'efpace compris, par-derriere, entre l'os facrum & la derniere vertebre du dos, &, fur les côtés, entre la derniere fauffe côte & les os des hanches.

LOTION; action de laver. Lotion fe dit encore de la liqueur dont on fe lave les pieds, les mains, la tête; dont on lave les plaies, les ulceres, &c.

LOUP, nom que porte une espece de cancer aux jambes. (Voyez Tome III, page 430.)

LOUPS-garoux, ou lycanthropes. (Voyez ce que c'est, Tome III, page 288.)

LUETTE : c'est le nom qu'on a donné à une petite partie charnue, ronde, alongée, resemblante à peu-près à un grain de raifin, attachée par une espece de queue à l'extrémité & au milieu du palais, à l'entrée du gofier.

Caracteres de l'efquinancie de la luette, Tome II, page 309. Pratique pernicieuse du peuple contre le gonflement de la luette, page 333.

LUMBAGO, (du) efpece de rhumatifme aigu, Tome III, page 166. Symptôme du lumbago, reffemblance qu'il a avec la colique néphrétique, page 167. Traitement, page 170.

LUNETTES qui conviennent à la vue courte, Tome III, page 393; à la vue longue, ibid.

LUXATION. Ce qu'on doit entendre par luxation, Tome IV, page 366.

LUXATION (de la) de la cheville du pied. Tome IV, page 377.

LUXATION (de la) des côtes. Idem, pp. 272–273.
LUXATION (de la) du cou. Idem, pp. 370–372.
LUXATION (de la) du coude. Idem, p. 375.
LUXATION (de la) de la cuiffe. Idem, p. 376.

LUXATION (de la) des doigts. Idem, pp. 375-376.

LUXATION (de la) de l'épaule. Idem, pp. 373-374
LUXATION (de la) du genou. Idem, p. 377.

LUXATION (de la) de la mâchoire. Idem, pp. 368-370.
LUXATION (de la) des orteils. Idem, p. 377.

LUXATION (de la) des poignets. Idem, pp. 375-376. LUXATIONS (des diverfes efpeces de ) Idem, pp. 466-377. LYCANTHROPIE. (Voyez ce que c'eft, Tome III, p. 388.)

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