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LYMPHATIQUE, épitheté qu'on donne aux vaiffeaux dans lefquels circule la lymphe.

LYMPHE. (Voyez ce que c'eft, Tome I, page 60, note.)

ACIS, ou fleur de mufcade: c'eft ainfi qu'on appelle

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la feconde enveloppe de la noix muscade : c'est une fubftance membraneufe & comme cartilagineuse, réduite en petits morceaux, étroits & alongés, flexibles; d'une couleur qui approche du fafran, très-odorant ; d'une faveur gracieuse, aromatique, âcre & un peu amere, tirant fur celle de l'anis. On voit que le macis ne refsemble en rien à des fleurs, &, qu'à cet égard, il est mal dénommé. Le macis coûte cinq fols le gros. (Voyez MUSCADE.)

Prefcrit Tome III, pages 45.

MACHOIRE ; c'est la partie des animaux où les dents font placées, & qui fert à mâcher les aliments. On la divise en fupérieure & en inférieure, relativement à leur fituation.

MACHOIRE. (de la luxation de la ) Tome IV, pages

368-370. MAGNÉSIE blanche. On donne ce nom à la terre blanche qui fe précipite des eaux-meres du nitre & du fel marin, par le moyen d'un alkali fixe. On édulcore enfuite ce précipité pour lui enlever tout ce qu'il a de falin. (Voyez le Dictionnaire de Chymie.) Cette substance eft blanche comme la craie, très- légere, & n'a aucun goût. Elle coûte trois fols le gros..

Prefcrite Tome II, pages 74, 427, 437; Tome III, pages 256, 272; Tome IV, pages 14, 215, 217, 224,

230, 244, 248, 281, 295.

MAILLOT. Dangers du maillot, Tome I, page 22. La belle proportion du corps des enfants ne dépend point du maillot, p. 23. Caufes du danger du maillot, p. 25. Ses mauvais effets; ibid. Opération de la Nature auxqu'elles s'oppofe le maillot, p. 26. Le maillot eft une des caufes des convulfions des enfants, p. 29. Il s'oppofe à l'évacuation du méconium, Tome IV, p. 218. MAISON. Une maifon ne peut être faine, fi l'air n'y circule librement, Tome I, p. 214. Les maifons fituées dans des lieux marécageux, près des lacs, &c., font mal-faines, p. 218. Inconvénients des bois plantés près des maifons, châteaux; &c., ibid. Attention qu'il faut

avoir dans le choix du local d'une maifon, p. 346. Maladies auxquelles on s'expofe, quand on habite des maifons nouvellement bâties, ibid. Manieres particulieres dont on rend les maisons humides dans certains cantons, P. 347. Temps qu'il faut laiffer paffer à une maison neuve, avant que de pouvoir l'habiter, ibid. MAL, fe dit de tout ce qui eft oppofé au bien phyfique : il eft fynonyme avec douleur, Maladie, infirmité corporelle, &c.

MAL (du) d'aventure, ou panaris de la premiere espece, Tome IV, pages 322-328. L'application fubite de la chaleur fur une partie très-froide, eft la caufe la plus commune du mal d'aventure, page 4,59.

MAL-caduc. C'est la même chofe qu'Epilepfie. (Voyez ÉPILEPSIE.)

MAL de cœur, mot dont on fe fert vulgairement, mais improprement, pour défigner les naufées, les envies de vomir, les foulévements d'eftomac, &c.

MAL des comices. (Voyez ÉPILEPSIE.)

MAL (du) de dent, ou de l'odontalgie. Tome III, pages

75-81.

MAL d'eftomac. (Voyez DOULBURš d'eftomac. )

MAL d'Hercule.

}

MAL de Saint-Jean. (Voyez ÉPILEPSIE.)

MAL (du) d'oreille, ou de l'otalgie. Tome III, pages

81-81.

MAL de la terre. (Voyez ÉPILEPSIe.)

MAL (du) de tête. Tome III, pages 61-75.
MALACIA. (Voyez Gour dépravé. )

MALADE. Précautions avec lesquelles doit être élevé un
enfant né d'un pere ou d'une mere malade, Tome I,
P. 19. Il faut que le foldat malade foit éloigné de ceux
qui font en fanté, p. 115. L'air pur est le plus puiffant
cordial pour un malade, p. 210. Moyens de rafraîchir
Pair que refpire le malade, ibid. L'air très-froid feroit
préférable pour le malade à l'air très-chaud, p. 221.
Négligence de ceux qui foignent les malades, relati-
vement à la propreté, p. 279. La propreté néceffaire à
toute perfonne, l'eft encore davantage au malade. p. 280.
Elle eft auffi importante pour le malade, que l'air frais
& pur,
ibid. Dès qu'un malade eft fali, il faut le changer
de linge, p. 281. Les vifites font nuifibles aux malades,
P. 284. Dangers de coucher avec un malade, p. 290.

Il faut écarter du malade tout ce qui eft capable de lui infpirer de la crainte, p. 310. Le malade n'a befoin que d'une Garde, & d'un aide quand on le change, ibid. L'ufage de pronostiquer l'iffue d'une Maladie, ne peut être que nuifible au malade, p. 312. Suites funeftes, chez certains malades, de la propofition de les faire adminiftrer, p. 314, note. Quel moment il faut choifir pour faire cette propofition, & les porter à mettre ordre à leurs affaires, p. 315. La compaffion & l'efpérance font plus utiles au malade que les remedes, ibid.

Premiere attention qu'il faut avoir auprès d'un malade, Tome II, p. 3. Combien on eft exposé à être trompé dans le rapport que le malade fait de fa Maladie, p. 1, note. Il faut donc confulter non-feulement le malade, mais encore ceax qui l'approchent, p. 6. Il ne faut, dans l'exposé du malade, que de la franchise & de la vérité, p. 7. Questions qu'il faut faire au malade, ibid. Maniere de faire ces questions, p. 8. Il faut examiner l'extérieur du malade, les évacuations, l'odeur qu'il exhale, ibid. La propreté eft de la plus grande importance pour le malade, & utile à ceux qui le foignent, p. 12. Il faut fouvent avoir égard aux defirs du malade, p. 28. Précaution avec laquelle il faut procurer l'air frais aux malades, p. 69. Dangers de les furcharger de couvertures, ibid. Il est avantageux pour le malade d'être de tempsen-temps fur fon féant, & d'avoir la tête élevée, ibid. Il faut, mais prudemment, flatter le goût & les defirs du malade, p. 71. Il n'y a que ceux qui font utiles au malade qui doivent l'approcher, p. 162. Il eft important de ne pas trop contrarier le malade, & de lui accorder une partie des chofes qu'il defire, fur-tout dans les Maladies très-graves, comme la phrénéfic, &c., p. 390. Combien il eft important de flatter le malade de l'efpérance de guérir, particuliérement dans les Maladies. dangereufes, telles que la dyfenterie, &c. Tome III, page 44.

MALADIE : ce qu'on doit entendre par ce terme, Tome II,

page 14, note. Régime que doivent fuivre les perfonnes attaquées de quelque Maladie particuliere, Tome 1, page 199. La crainte continue d'une Maladie occafionne fouvent cette maladie même, page 307. L'ufage de pronoftiquer l'iffue d'une Maladie ne peut être que nuifible, page 312. On ne doit qu'une réponse équivoque fur

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l'iffue d'une Maladie, page 313. Les cas où il faut porter un jugement décifif d'une Maladie, font rares, page 314, note. MALADIE. (De ce qu'il faut savoir avant de traiter une Tome II, pages. Diverfes manieres de penfer des hommes dans l'état de Maladie & fur leur Maladie, page 6, note. Toute Maladie affoiblit les puiflances digeftives; exception à cette régle, page 10. La Nature infpire souvent le goût des aliments & des remedes convenables à la Maladie, page 29, note. Pourquoi on prefcrit plufieurs boiffons du même genre dans la même Maladie, page 67. Il n'eft pas de remede exclufif à telle ou telle Maladie, page 43. Rien de plus capable de rendre mortelle une Maladie putride, que la crainte ou la frayeur de la mort, Tome III, page 44. On ne doit jamais faire de faignées, qu'elles ne foient indiquées par les fymptômes de la Maladie, Tome IV, page 321. (Voyez MALADIES.) MALADIB accidentelle. (Voyez ACCIDENTELLE.) MALADIE aiguë. (Voyez AIGU, AIGUE & MALADIE.) MALADIE chronique. (Voyez CHRONIQUE.)

MALADIE conftitutionnelle.(Voyez CONSTITUTIONNELLE.}
MALADIE endémique. ( Voyez ENDÉMIQUE.)
MALADIE épidémique. Voyez ÉPIDÉMIQUE.)
MALADIE effentielle. (Voyez ESSENTIELLE.)

MALADIB de mauvais caractere. On donne ce nom à toute
Maladie accompagnée de symptômes alarmants, occa-
fionnés par un vice, ou incurable, ou difficile à guérir.
MALADIE noire. (Voyez Tome III, page 33, note.)
MALADIE du pays, ou noftalgie. (Voyez MELANCOLIE.)
-MALADIE facrée ou divine. (Voyez ÉPILEPSIE.)

MALADIE fymptomatique. (Voyez SYMPTOMATIQUE.) MALADIE (de la) vénérienne. Tome IV, pages 1-10f. MALADIE de la) vénérienne chez les enfants. Ibid. pages

302-310.

MALADIES. Maladies qui feules exemptent d'allaiter, Tome

I, page 4. La négligence des Médecins, relativement aux Maladies des enfants, a été caufe que les bonnes femmes fe font mêlées de les traiter, page 13. Caracteres des Maladies des enfants, ibid. Vraies difficultés qu'on éprouve dans le traitement des Maladies des enfants, page 14.

MALADIES (de l'influence des) des peres & meres fur les enfants, Tome 1, pages 16-21, Maladies occafionnées

par les cris des enfants, Tome I, page 86. Si la nourriture des ouvriers eft trop peu fubftantielle, elle leur occafionne des Maladies; & quelles font ces Maladies? page 111. La pauvreté occafionne des Maladies, & aggrave celles qui existent déja, ibid. Importance du régime dans les Maladies, page 158. Quelles font les causes de plufieurs Maladies nouvelles, page 202. Maladies qu'on prévient en fe lavant souvent les pieds, page 278. Prefque toutes les Maladies font contagieufes, page 283. Les Maladies fe communiquent par ceux qui fréquentent les malades, ibid. Influence des paffions fur les Maladies & fur leur guérison, page 302. Effets de la peur & de la crainte dans les Maladies, page 305. MALADIES. (des) Titre général de la feconde Partie de cet Ouvrage, qui comprend les Tome II, III & IV.

La connoiffance des Maladies n'eft fondée que fur l'obfervation & l'expérience, Tome II, page 1. Ce qu'il faut faire pour acquérir la connoiffance des Maladies, ibid. Sous quel afpect il faut confidérer les Maladies, page 2. Les Maladies des enfants & des vieillards different effentiellement entre elles, page 3. Les femmes ont des Ma ladies que n'ont pas les hommes, & demandent à être traitées avec plus de circonfpe&tion, ibid.

MALADIES. (du régime dans le traitement des) Tome II,

pages 9-10.

MALADIES. (de quelle espece doit être la diete dans les) Idem, pages 10-11.

MALADIES. (de l'air dans le traitement des) Idem, page 12. MALADIES (de l'exercice dans les) chroniques. Idem,

page 12.

MALADIES. (de la propreté dans le traitement des) Idem,

page 12-13.

MALADIES. (de la fupériorité du régime fur les remedes dans le traitement des) Idem, pages 13-14.

Les fievres font les Maladies les plus fréquentes & les plus compliquées, Tome II, page 14. Le caractere des Maladies a changé avec la maniere de vivre, page 26, note. Maladies particulieres où la faignée eft mortelle, ibid. Infpiration de la Nature dans les Maladies du genre putride, page 29. Seule méthode de guérir fûrement les Maladies, page 53. La Nature guérit les trois quarts des Maladies aiguës, page 14, note. Habitude dangereuse de traiter de bagatelle le commencement des Maladies,

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