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MAUX (des) de gorge gangreneur & avec ulceres, ou de L'Efquinancie maligne, Tome II, pages 323-330.

Ce qui diftingue l'Efquinancie maligne, ou les maux de gorge gangréneux, de la Croup, Tome IV, page 274. MAUX (des) de gorge fimples, ou de la fauffe Efquinancie, Tome II, pages 330–335.

MAUX de tête. (Voyez MAL de tête.)

MEAT auditif. Méat vient de meatus, mot latin qui veut dire conduit, trou, &c. : le méat auditif est donc le trou de l'oreille, comme le méat urinaire, eft l'urerre ou le canal par lequel paffent les urines.

MÉCONIUM. ( Voyez ce que c'est, Tome I, page 38, note.)

MECONIUM (des accidens caufés par le) retenu dans les inteftins, Tome IV, pages 216-219.

MÉDECINE, ou purgation, ou potion purgative : ces trois termes font fynonymes. On dit d'une perfonne qui a été purgée, qu'elle a pris médecine ou une purgation. (Voyez POTION purgative. )

MÉDICAMENT. C'est la même chofe que remede. (Voyez ce mot.)

MÉDICAMENTEUX, fe dit des alimens qui ont des qua

lités qui les rapprochent, ou qui, dans certaines circonftances, les égalent aux médicaments.

MÉLANCOLIE, ( de la ) de la folie, ou de la manie & de la nostalgie. Tome III, pages 284-296.

Maladies qui font les fuites de la mélancolie, à laquelle les filles n'ont que trop de difpofition, Tome IV, page 113. MELANCOLIE (de la) religieufe. Tome I, pages 221-223. MÉLASSE, matiere grafle & huileufe, mais fluide, qui

refte du fucre, après le raffinage, & à laquelle on ne peut donner qu'une confiftance de firop; auffi l'appellet-on quelquefois firop de fucre. On en tire une eau-devie pernicieuse. ( Voyez Tome 1, page 267, note.)

Preferite, au lieu de miel, pour fucrer les aliments, Tome II, page 338.

MELISSE des jardins, Citronnelle, Piment des ruches ou des mouches à miel. Meliffa hortenfis, C. B. & TURNEF. Melia vulgaris, odore citri, J. B. Melissa officinalis, LINN. C'eft-à-dire, Meliffe des jardins, felon C. B. & TOURNEFORT. Meliffe commune, à odeur de citron, fe lon J. BAUHIN. Méliffe d'ufage, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quatrieme clafie, troifieme fection,

fieme genre de TOURNEFORT; de la didynamie gymnofperme de LINNÉ; de la vingt-cinquieme famille des labiées d'Adanson.

Sa racine eft ligneufe, ronde, longue, fibreufe, profonde elle pouffe des tiges hautes d'un pied & plus, quarrées, prefque lifes, rameufes, dures, roides, fragiles fes feuilles font oblongues, d'un verd brun, affez femblables à celles du calament ou du baume des jardins, luifantes, hériffées d'un petit poil follet, dentelées fur leurs bords; d'une odeur de citron fort agréable, & d'un goût un peu âcre: des aiffelles des feuilles fortent des fleurs verticillées, qui ne forment point d'anneaux entiers autour de la tige: elles font en gueule, petites, blanches ou d'un rouge pâle : à cette fleur fuccedent quatre femences jointes enfemble, prefque rondes, ou oblongues, enfermées dans le calice de la fleur: on la cultive dans les jardins, & quelquefois on la trouve dans les haies aux environs de Paris: elle fleurit en Juin, Juillet & Août : fa racine ne périt point l'hiver: fes feuilles font d'ufage; mais il faut avoir foin de les cueillir le printemps, avant la fleur; car paffé ce temps, elles fentent la punaife.

Preferite, Tome III, page 307.

MEMBRANE. ( Voyez ce que c'eft, Tome II, page 82, note.)

MENINGES : c'est la même chose que pie-mere & duremere, (Voyez ces mots, & Tome II, page 82, note.) MENSTRUE fe dit d'une liqueur qu'on emploie pour diffoudre en entier, ou pour extraire feulement quelques fubftances d'un corps. Il y a plusieurs efpeces de menftrues, favoir: 1. les aqueux, comme l'eau fimple, les eaux diftillées: : ces menftrues diffolvent les gommes, les fels, les extraits aqueux, les favons, &c.; 2.o les menftrues fpiritueux, comme l'efprit-de-vin & les eaux spiritueufes aromatiques : ils diffolvent les favons, les réfines, & plus ou moins les matieres huileufes; 3.° les menf trues huileux, qui diffolvent les réfines, le foufre, &c.; 4. le feu, qui fond & diffout les métaux, les minéraux, &c.

MENSTRUES, mot synonyme avec les régles, parce que les femmes les ont, en général, tous les mois. (Voyez le mot RÉGLES.)

MENTHE aigüe, Menthe à épi, Menthe de Notre-Dame,

Menthe Romaine, &c. Mentha anguftifolia, fpicata C. B. & TURNEF. Mentha fpicata, folio longiore, acuto, nigriori, J. B. Mentha viridis, LINN C'est-à-dire Menthe à petites feuilles & à épi, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT, Menthe à épi, à feuilles longues, aiguës, d'un verd noir, felon J. BAUHIN. Menthe verte, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quatrieme clafle, deuxieme section, dixieme genre de TOURNEFORT; de la didynamie gymnofperme de LINNÉ; de la vingt-cinquieme famille des labiées d'Adanson.

Sa racine eft un pivot fimple, articulé, garni de plufieurs fibres rameufes à chacune de fes articulations: fes tiges s'élevent d'environ deux pieds: elles font droites, quadrangulaires & rameufes : les feuilles font oppofées, deux à deux, le long de la tige, oblongues, pointues, d'un verd brun, un peu velues & dentelées en leurs bords : les fleurs forment au haut de la tige, des branches en épi affez fong: elles font petites, en gueule, à deux levres, blanchâtres, femées de petits points rouges, foutenues

par

des calices faits en cornets, & dentelées tout autour : à chaque fleur fuccedent quatre femences menues, oblongues, renfermées dans le calice de la fleur. On la cultive dans les jardins: elle a une odeur forte & trèsagréable fa faveur eft âcre & aromatique : elle fleurit l'été.

Prefcrite, Tome II, pages 184, 204, 263, 299, 329, 338, 388, 402, 438, 449; Tome III, pages 348, 253, 389; Tome IV, pages 281, 471. MENTHE poivrée, Menthe d'Angleterre, Poivrette. Mentha, fpicis brevioribus & habitioribus, foliis Mentha fufcæ, javore fervido piperis, RAY, Hift. Mentha piperita, LINN. c'est-à-dire, Menthe, dont les épis font courts & bien fournis, dont les feuilles reflemblent à celles de la Menthe à épi, & qui a une faveur brûlante de poivre, felon RAY, Hift. 3, page 234, Tome 10, f. 2. Menthe poivrée, felon LINNE. Cette plante que les Anglois cultivent depuis un temps immémorial, eft nouvelle en France: elle fe plaît dans un terrein humide & léger : les féchere fles la font périr; & quoiqu'on la ranime par les arrosements, elle ne donne plus qu'une herbe maigre & courte, quand elle eft attaquée par le hâle.

Sa racine eft un pivot médiocre, garni de nombreuses fibres rameufes: les tiges s'élevent d'environ un pied &

demi elles font droites, quadrangulaires : les feuilles font oppofées, deux à deux, le long de la tige elles font portées par des pétioles courts, fillonnés dans leur longueur : leur forme eft ovale, terminée en pointe, & dentelées affez réguliérement tout autour les rameaux fortent des aiffelles des feuilles, & portent les mêmes caracteres que la tige : les fleurs naiffent au fommet de la tige & des rameaux, rangées en épis courts & verti cillés elles font petites, en gueule, à deux levres inéga les, d'un rouge pâle: à chaque fleut fuccedent quatre femences femblables à celles des autres Menthes. (Voyez EAU de Menthe poivrée.)

MENUISIERS. Maladies auxquelles ils font exposés, comme ouvriers fédentaires. Moyens de les prévenir, Tome I, pages 123& fuiv.

MÉPHITIQUE, épithete qu'on donne aux exhalaifons vénéneufes, telles que celles des mines, du charbon, &c., & à l'air imprégné de ces exhalaifons. ( Voyez Tome IV, page 437, note.) MERCURE, fubftance métallique, prefque toujours fluide, très-pefant, qui a l'éclat de l'argent, & qu'on appelle vulgairement vif-argent. Le mercure qu'on emploie en Médecine, doit avoir été purifié; & on ne doit jamais fe fervir que de celui que les Apothicaires tiennent fous le nom de mercure revivifié du cinabre. Il coûte fept fols

l'once.

Mercure crud preferit, Tome II, page 379. Danger du mercure dans la gale, Tome III, page 211. On ne doit jamais employer le mercure comme remede, qu'avec les plus grandes précautions, page 212. Il ne convient que dans les maladies qui participent de la vérole. Abus qu'en font les ignorants. Obfervations, ibid. & note. Prefcrit, pages 327, 507.

Le mercure eft le spécifique de la Maladie vénérienne, Tome IV, pages 15 & 55. Ce qu'il faut faire lorfque le mercure purge ou donne des coliques, page 17: effets qui tiennent souvent à ce que ce remede n'est point revivifié, ou qu'il eft mal préparé, ibid. Moyens d'empêcher le mercure d'exciter la falivation, page 19. Mercure fous forme liquide, page 20. Le mercure pris intérieurement pendant un certain temps, affoiblit les inteftins, page 21. Combien de temps il faut continuer l'ufage du mercure dans la gonorrhée virulente, page 23. Régime qu'il faut

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prefcrire pendant l'usage du mercure ibid. Prescrit,

pages 30, 37, 41, 46, 48, 50, 52. Le mercure guérit

plus fûrement la vérole, fans exciter la falivation, p. 55.

La préparation mercurielle la plus fimple, doit être pré-

férée, page 16. Méthode d'adminiftrer le mercure info-

luble ou les pilules mercurielles, p. 17; conjointement

avec le fublimé corrofif, page 19; avec les lavements

antivénériens, page 60. Méthode d'adminiftrer le mer-

cure par le moyen des frictions, page 62. Maniere de di-

riger les frictions, lorfque le mercure porte à la bouche,

p. 64. Méthode d'administrer le mercure par le moyen

des fumigations, p. 68; par le moyen des lavements anti-

vénériens, page 71; des bains antivénériens, page 74.

On ne peut fixer la quantité de mercure nécessaire à

chaque méthode, page 79. Méthode d'administrer le

mercure fublimé corrofif, page 80 Le mercure feroit

dangereux dans le cas de Maladie aiguë, page 95 ; &

de Madies chroniques, à moins qu'elles ne foient dûes

à la vérole, ibid.; mais on peut le donner lorsqu'elles

font peu dangereufes, page 96. Il ne faut pas administrer

de mercure dans le cas d'épuifement, pendant les régles,

ni dans les derniers mois de la groflefle, ibid. Précau-

tions qu'exige l'administration du mercure chez les en-

fants, les vieillards, les hystériques, les hypocondria-

ques; ceux qui font fujets à la dyflenterie, à l'épilepfie,

aux écrouelles, au fcorbut, &c., page 97. Saifons les

plus convenables à l'administration du mercure, page 98.

Néceffité de préparer le malade à l'adminiftration du

mercure, ibid. Importance du régime pendant l'ufage du

mercure, page 99. Accidents qui font les fuites du

peu de régime que fuivent les malades pendant l'ufage

du mercure, p. 103. Prefcrit, p. 292. Mercure infoluble,

prefcrit, page 308.

MERCURE doux : c'est le fublimé corrofif faturé de mer-
cure crud, & privé, par ce moyen, de fa qualité cor-
rofive. Il fe vend deux fols le gros.

Prefcrit en pilules, Tome III, page 204; en diffo-
lution, page 411; en fumigation, Tome IV, pages 68,
70. Il faut préférer, pour les fumigations, le mercure
doux au cinabre, ibid.

MERCURE gommeux fous forme liquide. (Voyez-en la pré-

paration, Tome IV, page 20.)

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