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MERCURB gommeux fous forme feche. ( Voyez-en la pré- . paration, Tome IV, page 20, note.)

Avantages de ces préparations mercurielles, Tome IV, pages 20 & 21.

MERCURIALE mâle, Foirole, Vignole ou Vignette, Mercurialis tefticulata, five mas, C. B. TURNEF. Mercurialis mas, J. B. Mercurialis annua, LINN. C'est-àdire, Mercuriale qui porte des tefticules, ou mále, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Mercuriale mâle, felon J. BAUHIN. Mercuriale annuelle, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quinzieme claffe, fixieme fection, troifieme genre de TOURNEFORT; de la dioécie ennéandrie de LINNE; de la quarante-cinquieme famille des tithymales d'Adanfon.

Sa racine eft tendre, fibreuse, annuelle: elle pouffe des tiges qui s'élevent d'environ un pied, anguleuses, genouillées, lifles & rameufes fes feuilles reflemblent allez à celles de la pariétaire : elles font oblongues, unies, d'un verd brun & luifant, un peu larges, pointues, dentelées fur leurs bords, d'une faveur nitreuse, un peu chaude & nauféabonde : des aiffelles des feuilles fortent des pédicules courts, menus, qui portent de petites bourfes en forme de tefticules, ou des fruits à deux capfules, applaties, rudes & velues, qui contiennent chacune une petite femence ovale ou ronde : cette plante croît par tout, le long des chemins, dans les cimetieres, dans les potagers, les vignobles, & autres lieux humides & ombrageux : elle eft une des plantes émollientes, ainii que la fuivante, qui a abfolument les mêmes vertus, & qu'on appelle :

MERCURIALB femelle ou à épi. Mercurialis fpicata, five femina, C. B. TURNEF. Mercurialis femina, J. B. C'est-à-dire, Mercuriale à épi, ou femelle, felon C. B. & TOURNEFORT. Mercuriale femelle, felon J. BAUHIN. Cette espece eft abfolument femblable à la précédente par fa racine, fes tiges & fes feuilles : la feule différence, c'eft qu'elle porte des fleurs ; ce qui devroit la faire appeller mâle de préférence à l'autre.

Prefcrites l'une ou l'autre, Tome III, page 257. MERE. L'ordre de la Nature eft que toutes les meres allaitent elles-mêmes leurs enfants, Tome 1, page 3. Quelles font les meres qui doivent être exceptées, ibid. Caufes pour lefquelles certaines meres ne peuvent nourrir, page 4.

Toutes les autres doivent remplir ce devoir. Avantages qui réfulteroient, fi toutes les meres nourrifoient leurs enfants, page 7. Le devoir des meres ne se borne pas à nourrir, page 8. Autres devoirs des meres envers leurs enfants, ibid. Ignorance des meres relativement aux foins qu'elles doivent à leurs enfants, page 9. Plaintes de Tacite fur la conduite des meres Romaines envers leurs enfants: Plaintes de M. le Lieutenant-Général de Police de Lyon fur celle des meres de cette Ville, page 9. Délicatefle des meres, caufe des Maladies des enfants, page 16.

Confeils aux meres qui tombent dans la pulmonie fymptomatique pour allaiter trop long-temps, & réflexions fur ce confeil, Tome II, pages 139, 140 & note. Preuves que les meres doivent nourrir elles mêmes leurs enfants, page 141. Combien eft exposée une mere qui allaite, n'ayant pas eu la petite vérole, & dont le nourriffon vient à avoir cette Maladie, page 238. Les meres & les Nourrices tranfmettent, avec le lait, les écrouelles aux enfants, Tome III, page 197. A quel temps de la couche on peut entreprendre de traiter une mere ayant la vérole, Tome IV, pag. 308. L'enfant se guérit en même-temps que la mere, ibid. Avis aux meres au fujet des masturbatrices, page 508. MÉRIDIENNE. Ce qu'on doit penfer de la méridienne, Tome I, pages 243, 244. Qui font ceux qui peuvent en retirer de l'avantage, page 244. Qui font ceux à qui la méridienne feroit nuifible ou inutile, page 245. Circonftances qui rendent la méridienne néceflaire à tous les individus, page 246. Temps que doit durer la méridienne, ibid. Pofition dans laquelle il faut la faire, ibid. Il faut être à fon aife, & fe défaire de tous les liens qui embarrafsent, p. 247. MÉSENTERE, corps gras & membraneux, ainfi appellé parce qu'il eft fitué au milieu des inteftins: il eft d'une figure irréguliere, partagé en deux portions, dont l'une eft très-large & pelidée: elle attache les inteftins grêles : l'autre, qui eft très longue & contournée, attache les gros inteftins. Par la maniere dont le méfentere attache les inteftins, il empêche les circonvolutions du canal inteftinal de s'embarrafler les unes les autres, de s'en tortiller, ou de s'étrangler par leurs différentes rencontres. Il leur permet auffi un frottement doux, &, en mêmetemps, borné par ces attaches. Ces deux portions du

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mésentere ne font autre chofe que la continuation de la lame membraneufe du péritoine, redoublée fur ellemême elles forment enfemble une espece de rouleau fpiral, plus ou moins pelisé par fa circonférence. La premiere de ces portions a retenu particuliérement le nom de méfentere, l'autre eft appellée méfocolon.

Symptômes des engorgements & tumeurs squirreuses du méfentere, Tome III, page 425.

MÉSOCOLON, nom que porte la feconde portion du méfentere, & qui attache les gros inteftins. (Voyez MSENTERE.)

METAL, métaux, fubftances pefantes, dures, éclatantes, opaques, qui deviennent Auides, & prennent une surface convexe dans le feu, mais qui reprennent leur folidité lorfqu'elles font refroidies, & qui s'étendent fous le marteau: qualités que les différents métaux ont dans des dégrés différents. On compte ordinairement fix métaux, favoir, l'or, l'argent, le cuivre, le fer, l'étain & le plomb; mais on en a découvert un feptieme que l'on nomme platine ou or blanc. (Voyez Tome IV, pages 40s & fuiv., les moyens de retirer les fragments de métaux arrêtés dans le gotier.)

MÉTALLIQUE, fe dit de tout ce qui appartient aux mé

'taux.

MÉTASTASE. On entend par ce mot, le changement d'une

Maladie en une autre, qui lui fuccede immédiatement: ce changement s'opere par le tranfport de la matiere. orbifique fur une partie circonferite, & autre que celle qui étoit le foyer de la Maladie. METATARSE, nom qu'on donne à la partie moyenne du pied, qui eft entre les orteils & le tarfe. Le métatarse eft compofé de cinq os, longs & grêles, qui, par leur arrangement, forment une forte de voûte grillée, dont la difpofition répond à celle que font quatre os du tarfe. METEORISME. (Voyez ce que c'eft, Tome III, page 310.) METHODE antiphlogistique ou catholique de traiter la colique des Peintres, on nerveufe, Tome II, page 393. Méthode forte de traiter la même Maladie, page 395, note. Méthode de prévenir la rage, propofće par M. BUCHAN Tome III, page 499. Méthode de traiter la rage, par M. TISSOT, pige sos. Méthode de M. DB LASSONE, page 107. La vérole ne peut être guérie par une méthode exclufive, Tome IV, page 3. Il ne faut point multiplier

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les méthodes chez le même fujet, page 16. Expofé des principales méthodes de traiter la Maladie vénérienne, page 17. Méthode d'adminiftrer le mercure infoluble, ou les pilules mercurielles, ibid.; conjointement avec le fublimé corrofif, page 19; avec les lavements antivénériens, page 60. Méthode d'adminiftrer les frictions, page 62; combinées avec le fublimé corrofif, page 61; avec les lavements antivénériens, page 66; avec les fumigations, page 67. Méthode d'adminiftrer les fumiga, tions, page 68. Méthode d'adminiftrer les lavements antivénériens, page 71; les bains antivénériens, page 74 ; le fublimé corrofif, page 80. Méthode des fudorifiques, page 85. Méthode de fe guérir de la vérole, particuliere aux Naturels de l'Amérique, page 93. La méthode générale de traiter les enfants dans leurs Maladies, exposće page 215, et la bafe de tous les traitements qui conviennent dans les Maladies des enfants, ibid. Avantages de la méthode des lavements antivénériens pour traiter la vérole chez les femmes grofles, page 307. Méthode qui convient aux enfants attaqués de la vérole, page 309. METTEURS en œuvre, Maladies auxquelles ils font exposés comme Ouvriers fédentaires moyens de les prévenir, Tome I, pages 123 & fuivantes.

MEURTRISSURE, ou contufion. (Voyez CONTUSION.) MÉZÉRÉUM, ou Mezéréon, ou Lauréole, ou Bois gentil. Thymalea lauri folio deciduo, five Laureola femina, TURNEF. Thymalea, folio deciduo, Hore purpureo, officinis Laureola femina, C. B. Laureola, folio deciduo, five Mezereon Germanicum, J. B. Daphne Mezercum floribus feffilibus foliis lanceolatis deciduis, LINN. C'eftà-dire, Mézéreon à feuilles de laurier, tombantes, ou Lauréole femelle, felon TOURNEFORT. Mézéréon à feuilles tombantes, à fleurs pourpres, qui eft la Lauréole femelle d'ufage, felon C. BAUHIN. Lauréole à feuilles tombantes, ou Mezéréon d'Allemagne, felon J. BAUHIN. Laurier Mézéreon à fleurs feffiles, à feuilles lanceolees & tombantes, felon LINNÉ. Cette plante jette plufieurs tiges ligneufes, hautes de trois à quatre pieds, pliantes, cylindriques, difficiles à rompre, convertes d'une double écorce, dont l'extérieure eft mince, cendrée, & l'intérieure verte en-dehors & blanchâtre en-dedans : fes feuilles naiffent par paquets; elles font plus petites, plus minces, plus molles & moins luifantes que celles du

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garou:

garou: fes fleurs ont la même forme : elles font purpurines, garnies de quelques étamines jaunes, odorantes : fes baies font comme celles du garou. Le mézéréon vient dans les Alpes & les Pyrénées : fa racine, fon écorce & fes feuilles font quelquefois d'ufage.

Propofé, Tome IV, page 92.

MIASMES. On entend par ce mot, des corps extrêmement fubtils, qu'on regarde comme les propagateurs des Maladies contagieufes. On a pensé, affez naturellement, que ces petites portions de matieres, prodigieufement atténuées, s'échappoient des corps infectés de la contagion, & la communiquoient aux corps non infectés, en les pénétrant, après s'être répandues dans l'air, ou par des voies plus courtes, en paffant immédiatement du corps affecté au corps non malade : c'est ce qu'on voit tous les jours dans la petite vérole, & même dans la pefte, où le malade répand l'une ou l'autre de ces Maladies dans le lieu qu'il habite.

MIEL, matiere que les abeilles recueillent fur les fleurs des plantes, & qu'elles dépofent dans les rayons de cire, qu'elles ont conftruits à cet effet, dans leurs ruches. Pour retirer le miel, on rompt les rayons, on les met fur des nattes d'ofier, fous lefquelles on a mis des vaisseaux de terre, propres à recevoir le miel qui découle & qui acquiert bientôt de la confiftance: le miel qu'on obtient de cette maniere, eft nommé miel vierge : il eft le plus pur & le plus eftimé. Lorsqu'on s'apperçoit qu'il ne coule plus de miel, on enveloppe les rayons dans des facs de toile, & on les met à la preffe : le miel qu'on obtient par ce moyen, n'eft pas auffi pur que le premier : il contient toujours quelques parties de cire: cependant il est encore affez blanc. Enfin on met ces rayons dans de l'eau fur le feu; &, après une légere ébullition, on les remet à la preffe : le miel qu'on retire par ce troifieme procédé, eft jaune, & contient beaucoup de cire & d'autres matieres étrangeres.

Le miel de France, le meilleur, eft celui du Languedoc, qu'on appelle miel de Narbonne, parce qu'on en recueille beaucoup aux environs de cette Ville : il eft très-blanc & d'un goût agréable. Mais le miel qu'on voit le plus ordinairement à Paris, eft celui que nous tirons du Gâtinois: il eft, pour la bonté, immédiatement après Tome V.

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