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rice, Tome II, page 124. Il ne faut pas qu'elle couche avec un enfant attaqué de la petite-vérole, page 207. Les nourrices tranfmettent les écrouelles aux enfants, Tome III, page 197; ainfi que les dartres, page 216. Elles doivent avoir attention de ne pas fe laiffer tetter par des perfonnes attaquées de la vérole, par des enfants gâtés, &c., Tome IV, page 40. Ce qu'il faut donner à l'enfant lorsqu'on le confie à une nourrice étrangere, page 218. Habitude dangereufe des nourrices de laiffer les enfants s'endormir au tetton, page 224. Régime de la nourrice dans les tranchées & les coliques des enfants,' page 231. C'est la faute de la nourrice quand l'enfant a le dévoiement, page 243. Il ne faut pas donner un enfant aux nourrices qui ont eu autrefois la croûte laireule, page 257. Les paffions violentes des nourrices font des caufes fréquentes de convulfions chez les enfants, p. 294. Signe que préfente l'enfant, qui a gagné la vé role de fa nourrice, page 306. Il ne faut pas s'amufer à retirer l'enfant d'une nourrice gâtée; il faut la guérir, page 308. La négligence de la nourrice expofe les enfants à étouffer, page 474. NOURRISSAGE, expreffion qui fignifie tous les foins qu'on doit à l'enfant, depuis le moment de fa naiffance jufqu'au fevrage: ainfi on entend par ce mot, la maniere de nourrir l'enfant, de le vêtir, de l'exercer, &c. NOURRITURE. Les enfants n'ont befoin que d'une petite quantité de nourriture les premiers jours de leur naissance, Tome I, pages 39 & 40: Dangers de nourrir trop peu les enfants, pages 47 & 48. Négligence des ouvriers, relativement à leur nourriture, page 108. Néceffité de ne pas faire d'excès dans le manger, démontrée par la capacité de l'eftomac, page 110, note. Si la nourriture des ouvriers eft trop peu fubftancielle, elle leur occafionne des Maladies, page 111. Maladies qui résultent de la mauvaise nourriture pour laquelle font, en général, paffionnées les filles à l'âge d'être réglées, Tome IV, page 112.

NOYES (fecours qu'il faut adminiftrer aux ) pour les rappeller à la vie, Tome IV, pages 418-435. NUMMULAIRE. (Voyez HERBE aux écus.) NUTRITION, fonction de la Nature, par laquelle le fuc nourricier, que les aliments fourniffent, eft affimilé par la digeftion, & converti en notre propre fubftance, Tome V.

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pour réparer les pertes continuelles que fouffrent, fans ceffe, les différentes parties de notre corps. NYMPHES, nom que portent deux especes de crêtes, une de chaque côté, d'un rouge vermeil dans les jeunes filles; qui defcendent en groflissant jusques vers le milieu de la vulve. On les a appellées nymphes, parce qu'on a cru qu'elles dirigeoient le cours de l'urine : elles font couvertes par les grandes levres; auffi les appelle-t on quelquefois petites levres.

NYMPHOMANIE, ou fureur utérine. ( Voyez FUREUR utérine.)

BLITERATION, fermeture d'un vaiffeau, par l'union de fes parois, de forte que ce vaiffeau ne peut plus fe rouvrir, ce qui diftingue l'oblitération de l'obftruction. (Voyez ce mot.) OBSTRUCTION, rétréciffement des vaiffeaux, qui empêche la circulation des fluides, fains ou morbifiques, qui a pour cause la difproportion qui se trouve entre le volume du liquide & le diametre du vaiffeau: elle peut donc être occafionnée, ou par l'étroite capacité du vaisseau, ou par la grandeur de la masse qui doit y passer, ou par le cons cours de l'une & de l'autre.

Traitement de l'hydropifie caufée par l'obftruction des vifceres, Tome III, page 1 32.

OBSTRUCTIONS. (des) Tome III, pages 420-430.

Ce qui donne lieu de foupçonner les obstructions chez les enfants, Tome IV, page 240. Traitement du vomiffement des enfants caufé par les obftructions, ibid. ODONTALGIE. C'eft la même chose que mal de dent. (Voyez MAL de dent.)

ODORAT. (Voyez MALADIES de l'organe de l'odorat.)

DEME. On entend par ce mot, une tumeur en général; mais on s'en fert particuliérement pour défigner une tumeur phlegmatique, molle, froide & fans douleur, qui cede à l'impreffion du doigt, qu'elle retient pendant quelque temps: elle affecte toutes les parties du corps indifféremment, & quelquefois tout le corps entier : dans ce dernier cas, elle prend le nom de leucophlegmatic, ou d'hydropifie univerfelle: quand elle n'attaque qu'une partie, comme les pieds, les mains, &c., on dit qu'ils font démateux ou enflés.

EIL. Organe de la vue. Tout le monde fait que les yeux

font au nombre de deux, placés dans deux cavités, appellées orbites, & voilées par deux membranes mobiles nommées paupieres. Sur la furface interne des paupieres & fur le cartilage, appellé tarfe, qui en forme les bords, font parfemées des glandes fébacées, qui fourniffent la matiere de la chaffie.

Dans l'intérieur de l'orbite & hors du globe de l'œil font deux corps: l'un eft nommé caroncule lacrymale; il est placé au grand angle de l'œil. Cette caroncule eft une glande fébacée, conglomérée, pleines de follicules, qui donnent une cire qui fort par divers petits trous. L'autre corps eft une glande appellée lacrymale, qui fépare les larmes & les verfe par des conduits excréteurs qui s'ouvrent fous la paupiere fupérieure. Cette glande eft fituée au-deffus du petit angle de l'œil. Au grand angle de l'œil vers l'extrémité des tarfes, font deux petites ouvertures, appellées points lacrymaux, qui vont obliquement fe réunir vers le nez, derriere la jonction des paupieres, en un feul conduit fort court, large, en forme de poche, à laquelle on a donné le nom de fac lacrymal.

Le globe de l'œil eft compofé, 1o de fix mufcles, au moyen defquels il eft mu en tous fens; 2.o de deux membranes, la conjonctive & l'albuginée, appellées acceffoires, parce qu'elles ne couvrent qu'une partie du globe de l'œil; 3.o de trois autres membranes, la fclérotique, la choroïde & la rétine : celles-ci font nommées communes, parce qu'elles forment à elles trois la coque de l'œil; 4o de deux tuniques, favoir, la membrane vitrée & la crystalline; 5.o d'une humeur très-abondante, appellée aqueufe, contenue dans les deux efpaces, nominés chambres antérieure & poftérieure de l'œil, entre la cornée transparente, qui eft une portion de la fclérotique, & l'iris, & entre l'iris & le cryftallin; 6.o du cryftallin, petit corps lenticulaire, d'une certaine confiftance & d'une transparence à-peu-près femblable à cele du cryftal, logé dans une cavité, fur la face antérieure du corps vitré, & retenu dans cet espace par la lame externe de ce même corps vitré qui le couvre; 7° & enfin du corps vitré, qui est une humeur ou liqueur géla tineufe très-claire, très-liquide, & qui reflemble à du verre fondu. C'eft la plus abondante des trois humeurs de l'œil, dont elle occupe le fond : elle eft immédiatement appliquée fur la rétine. Tome V.

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On obferve encore dans l'œil ce qu'on appelle le blanc, formé par la conjonctive; l'iris, cu partie colorée de l'œil, formée par la choroïde; & la prunelle ou pupille, c'est-à-dire, le trou rond,percé au milieu de l'iris, qui fe referre & fe dilate par le moyen des fibres mufculaires de l'iris.

D'après cette fimple énumération, il eft aifé de voir de combien de Maladies doivent être fufceptibles les yeux, & combien font téméraires ces ignorants qui fe propolent hardiment pour guérir les yeux de quelque mal qu'ils foient affectés, lors même qu'ils ne connoiffent, ni la forme, ni la fituation, ni le nom des parties dont l'œil eft formé.

ŒILLET. L'œillet, dont on fe fert en Médecine, eft celui dont les fleurs ont une odeur douce, de clou de girofle. Tout le monde le connoît, étant cultivé dans les jardins, pour la beauté de fes pétales, qui font de couleur de chair, d'écarlate, blanche, noirâtre, ou panachée : quelquefois ces pétales font au nombre de cinq; d'autres fois il y en a fix ou davantage, variétés qui dépendent de la culture. On en fait le firop d'œillet, une con-ferve, &c.

ESOPHAGE. (Voyez ce que c'eft, Tome 1, page 108, dans le courant de la note.)

ESOPHAGE. ( des accidents mortels occafionnés par des corps arrêtés dans l') Tome IV, pages 402-417. OIGNON, plante potagere, trop connue pour mériter une defcription.

Prefcrit en aliment, Tome II, page 461; & comme remede, ibid. Prefcrit en aliment, Tome III, pages 125, 187. (Voyez CATAPLASMB maturatif, & CATAPLASME d'oignon.)

OIGNON de feille. (Voyez SCILLE.)
OLIBAN. (Voyez ENCENS.)

OLIVE, fruit de l'olivier, arbre très-commun en Languedoc, en Provence, en Espagne, en Italie, &c. Il n'eft gueres de perfonnes qui ne connoient les olives, pour en avoir mangé, après qu'elles ont paflé dans une leilive de chaux & de farments, & enfuite dans de l'eau donce, pour leur ôter le goûr âpre & amer qu'elles ont naturellement.

L'olivier, arbre toujours verd, s'appelle Olea fativa, C. B. Olea frucu maximo, TURNEF. Olea Europea,

foliis lanceolatis, LINN. C'eft-à-dire, Olivier cultivé, felon C. BAUHIN. Olivier à gros fruit, felon TourNEFORT. Olivier d'Europe, à feuilles lanceolées, felon LINNÉ. Cet arbre eft de la vingtieme claffe, deuxieme fection, deuxieme genre de TOURNEFORT; de la diandrie monogynie de LINNÉ, de la vingt-neuvieme famille des jafmins d'Adanson. ( Voyez HUILE d'olive.) OMOPLATES, nom que portent deux os très-larges, trèsplats, de figure triangulaire, placés à plat fur le dos, à la partie postérieure & fupérieure de la poitrine : ils font articulés avec l'humérus, ou l'os du bras. ONCTION, action d'oindre une partie du corps, ou tout le corps; de le frotter de quelque liqueur onctueufe, de le graiffer, &c.

Dangers des onctions dans l'éréfipele, Tome II, page

281.

ONCTUEUX, épi:hete qu'on donne aux fubftances qui font graffes, huileufes & vifqueufes.

ONGUENT. On donne ce nom à un médicament externe, onctueux, de confiftance moyenne entre le liniment & l'emplâtre. Les onguents font compofés d'huile, de graiffe, de fuif, de moëlle, de mucilage, ou de matieres femblables, auxquelles on ajoute des fubftances végétales, animales & minérales, felon les indications qu'on a à remplir. Ils ont des noms relatifs à leurs vertus, à l'ingrédient qui en eft la base, à leur couleur, ou aux Auteurs qui les ont imaginés.

« Malgré les éloges extravagants qu'on a donnés aux » diverses préparations de ce genre, relativement à leur » efficacité dans la guérifon des plaies, il eft certain que » le meilleur onguent pour les plaies récentes, est du linge fec. Mais, quoique les onguents ne guériflent point les plaies & les ulceres, ils fervent pourtant à les défendre de l'impreffion de l'air extérieur, & à faciliter les moyens d'y appliquer des fubftances capables de > fécher, déterger, confumer les chairs baveufes, &c. C'est en conféquence de ces propriétés, que nous allons » donner la recette des onguents les plus fimples; il fera facile d'y ajouter les ingrédients qu'indiqueront les circonstances. » (M. B.)

Dangers des onguents dans l'éréfipele, Tome II, page 281. A quoi fervent les onguents dans la guérison d'une plaie, Tome IV, page 341. Dangers des onguents dans

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