Imágenes de páginas
PDF
EPUB

pour l'empêcher d'avoir fa forme de mercure crud, & pour qu'il conferve une fimple apparence d'une matiere faline. Elle coûte fix fols le gros.

Prefcrite, Tome III, page 100, 204, 500. PANADE (la) doit être préférée à la bouillie, Tome I, page 44. Ses avantages, ibid. Prefcrite, Tome II, pages 68, 148, 169, 184, 210, 280, 291, 338 402, 427; Tome III, pages 26, 44, 99; Tome IV, pages 10,

176.

[ocr errors]

PANARIS. (des) Tome IV, pages 328-333. PANCRÉAS, corps glanduleux, long & plat, de l'efpece des glandes qu'on appelle conglomérées : il eft placé dans le ventre, fous l'eftomac, entre le foie & la rate, à laquelle il eft attaché par l'épiploon jufqu'au duodenum: fa figure eft à-peu-près celle de la langue d'un chien: fon ufage eft de fournir un fuc, appellé pancréatique, qui fe répand dans le duodénum, & qui fert à la digeftion. PANDICULATION, inquiétude, extenfion des membres, mal-aife qui accompagne ordinairement le frislon d'une fievre intermittente. On fuppofe que la pandiculation provient d'une dilatation convulfive des mufcles, par laquelle la Nature tâche de rejetter quelque chofe qui la gêne; car elle eft accompagnée de bâillement, d'exten fion dés bras, des jambes, des cuiflès, &c. PARACENTESE. (Voyez PONCTION.)

PARALYSIE. Traitement de l'incontinence d'urine, occafionnée par la paralyfie de la veffie. Tome II, page

449.

PARALYSIE. (de la) Tome III, pages 296-309.
PARALYSIB partielle. Idem, ibid.

PARALYSIE univerfelle, ou paraplégie. Idem, ibid.
PARAPHIMOSIS, (du) ou de l'inflammation du prépuce.
Tome IV, pages 49--10.

PARAPHRENÉSIE. C'eft la même chofe que l'Inflammation du diaphragme. (Voyez INFLAMMATION du diaphragme.

PARAPLÉGIE. C'est la même chofe que PARALYSIE univerfelle. (Voyez ce mot.)

PARFUMEURS. Maladies auxquelles ils font expofés, Moyens de les prévenir, Tome 1, pages 123 & fuiv. PAROTIDE. On donne le nom de parotide, qui fignifie proche de l'oreille, à deux groffes glandes falivaires,

blanchâtres, oblongues, fituées entre l'oreille & la partie poftérieure de la mâchoire inférieure.

PAROTIDE. En Chirurgie, on donne ce même nom aux tu meurs qui occupent ces glandes dans certaines Maladies, comme dans les fievres malignes, &c.

Les parotides ou tumeurs parotides, font des effets critiques dans les fievres malignes, Tome II, page 166. Ce qu'il faut faire lorfqu'elles s'annoncent, page 175. PAROXISME. ( Voyez ACCÈS.)

PAS D'ANE, Tuffilage, Taconnet, Herbe de Saint Quirin. Tuffilago vulgaris, C. B. TURNEF. Tuffilago, J. B. Tafilago farfara fcapo unifloro, foliis fubcordatis, angu latis, dentatis, LINN. C'eft-à-dire, Tuffilege commun, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Tufflage, felon J. BAUHIN. Tuffilage, Pas-d'âne, dont la tige ne porte qu'une fleur, & dont les feuilles, qui ont prefque la forme d'un cœur, font anguleufes & dentelées, felon LINNÉ. Elle eft de la quatorzieme claffe, premiere fection, cinquieme genre de TOURNEFORT; de la fyngénéfie polygamie fuperflue de LINNÉ.

Sa racine eft longue, menue, blanchâtre, tendre, rampante elle poule plufieurs tiges à la hauteur d'en- . viron un pied, creufes en-dedans, cotonnées, rougeâtres, revêtues de petites feuilles fans queues, alongées, pointues, placées alternativement: ces tiges foutiennent chacune en leur fommet, une fleur ronde, radiće, jaune, reflemblant à celle du piffenlit, à laquelle fuccedent plufieurs femences oblongues, applaties, garnies chacune d'une aigrette après la fleur naiffent les feuilles, qui font grandes, larges, anguleufes, prefque rondes, vertes endeflus, blanchâtres & cotonneufes en-deflous. Cette plante eft très-commune: elle croît naturellement aux lieux humides, fur le bord des rivieres, des ruideaux, des fontaines, &c, elle fleurit dès la fin de Février, ou au commencement de Mars, & fa fleur ne dure pas long-temps, ce qui a fait croire qu'elle ne fleurifloit pas : fes fleurs font furtout d'ufage.

Prefcrit, Tome II, pages 132, 347. PASSAGE (du) fubie du chaud au froid. Tome I

, pages 348-352. PASSION: ce mot eft fynonyme, en Médecine, avec ceux de fouffrance, affection, Maladie il est particuliérement confacré a l'efpece de colique, dite iliaque › qu'on appelle, pour cette raifon, patiion iliaque, amali

:

qu'aux accès des Maladies hystériques & hypocondriaques, nommées paffion hystérique, pailion hypocandriaque, &c.

PASSION cœliaque. ( Voyez FLUX cœliaque.)

PASSION iliaque. (Voyez INFLAMMATION du bas-ventre. ) PASSIONS, (des) comme caufes de Maladies, Tome 1, pages

302-323.

Traitement des cours de ventre, occafionnés par les paffions violentes, Tome II, page 427; du vomillement caufé par les paffions vives, page 437; de la courbature dûe à ces mêmes caufes, Tome IV, page 498. PATE de Ward, contre la fiftule. Ce remede externe, que M. BUCHAN prefcrit, Tome IV, page 362, n'est décrit,, ni dans fon Appendix, ni dans les Pharmacopées d'Edimbourg & de Londres; nous ne pouvons donc en donner la recette. Il faut recourir aux autres moyens propofes dans l'Article qui traite de la fistule.

PATHOGNOMONIQUE : c'eft, en Médecine, un fymp tôme ou un figne propre, particulier à une Maladie, de maniere qu'il en eft inféparable, & qu'elle ne peut exifter fans qu'il foit apparent & manifefte. (Voyez Tome III, page 180 & 181.)

PATIENCE Jauvage, fiife. Lapathum, folio acuto crispa, C. B. & TURNEF. Lapathum acutum crifpum, J. B. Rumex patientia crifpus, LINN. C'eft-à-dire, Patience à feuille aiguë, frifee, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Patience aiguë, frifëe, felon J. BAUHIN. Ofeille, Patience frifée, felon LINNE. Sa racine eft fimple, quelquefois branchue, épaiffe, plongée profondément dans la terre, brune en dehors, jaune en dedans : les feuilles, qui fortent de la racine, font portées fur de longues queues, & celles qui font fur les tiges les ont plus courtes: elles font étroites, longues, d'un verd foncé, crêpues: ou frifées à leur bord, fur-tout près de leurs queues : fes, tiges font nombreufes, hautes d'un pied & demi, cylindriques, cannelées, légèrement velues, remplies de moëlle, branchues, portant à leurs nœuds,, qui font écartés, des feuilles placées alternativement,

Les fleurs font au haut de la tige & des rameaux, rangées en longs épis, pendantes à de longs pédicules, & formant un grand nombre d'anneaux, de forte qu'elles couvrent & cachent le plus fouvent la tige: ces fleurs. n'ont point de pétales: elles font compofées de plusieurs

[ocr errors]

étamines, furmontées de fommets jaunes, & renfermées dans un calice à fix feuilles, dont trois fe réunissent, & couvrent la graine, de maniere à former une capsule féminale: cette graine eft triangulaire, rougeâtre, de couleur de châtaigne foncée. Cette plante vient fréquemment dans les environs de Paris; c'est par cette raison que nous en avons donné la defcription, de préférence aux autres patiences: fi d'ailleurs on connoît bien celle-là, on connoîtra facilement les autres, qui ont entr'elles le plus grand nombre de caracteres communs. La racine de patience fauvage frifée & fes feuilles font d'ufage.

Prefcrite, Tome III, pages 192, 293, 427. PATIENCE d'eau, Patience aquatique, ou Parelle des marais. Japathum aquaticum, folio cubitali, C. B. & TURNEF. Lapathum aquaticum maximum, five Hydrolapathum, C. B. C'eft-à-dire, Patience aquatique à feuille coudée, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Grande Patience aquatique, ou Patience d'eau, felon J. BAUHIN. Sa racine eft plus fibreufe que celle de la patience fauvage : elle eft noire en dehors, d'un jaune de buis en dedans, fort aftringente & amere: les tiges font hautes de deux ou trois pieds: fes fleurs & fa graine font femblables à celles de la patience fauvage, mais plus groffes: fes feuilles font larges, longues, semblables à celles de la rhubarbe des Moines, mais plus longues, plus dures, plus roides & plus droites, prefque de la longueur d'un pied & plus, terminées en une pointe aigué, légérement crêpues à leurs bords, un peu acides & fort aftringentes : cette plante vient communément dans les lieux aqueux, dans les marais & les fofles humides: fes racines & fes feuilles font d'ufage.

Prefcrite Tome III, page 192.

PATTES d'Ecrevifes. (Voyez ÉCREVISSE. )

PAUVRES. Il faut que les perfonnes charitables s'oppofent à ce que les pauvres confient leur fanté aux Charlatans, Tome I, page 112.

PAUVRETÉ (la) occafionne des maladies, & aggrave celles qui exiftent déjà, Tome I, page 111. Des goutteux tombés dans la pauvreté, ont été guéris de la goutte, Tome III, page 155. La fécondité paroît être en raison de la pauvreté dans les campagnes, & même dans les Villes, Tome IV, page 205.

PAVOT blanc, Papaver hortenfe, femine albo, fativum,

Diofcor, album Plinii, C. B. & TURNEF. Papaver fomniferum, LINN. C'est-à-dire, Pavot des jardins, dont la graine eft blanche, Pavot cultivé de Diofcoride, Pavot blanc de Pline, felon C. BAUHIN & TOURNEF. Pavot qui fait dormir, felon LINNÉ. Cette plante eft de la fixieme claffe, deuxieme fećtion, premier genre de TOURNEF.; de la polyandrie monogynie de LINNE; de la cinquante-troifieme famille des pavots d'Adanson, Sa racine eft environ de la groffeur du doigt, remplie, comme le reste de la plante, d'un lait amer: fa tige a deux pieds de haut: elle eft branchue, le plus fouvent life, quelquefois un peu velue, fur laquelle naident des feuilles affez femblables à celles de la laitue, mais oblongues, découpées, crêpues, de couleur verd de mer fes fleurs font en rofes, compofées, le plus fouvent, de quatre pétales blancs, placés en rond, & qui tombent bientôt. Le calice eft compofé de deux feuilles: il en fort un pistil ou une petite tête entourée d'abord d'un grand nombre d'étamines; laquelle fe change enfuite en un fruit ou une coque de la figure d'un œuf, garni d'un chapiteau, ridée ou étoilée, munie intérieurement de plufieurs lames minces, qui tiennent à fes parois: à ces lames font attachées des graines très-petites, arrondies, blanches, & d'un goût doux & huileux. ( Voyez OPIUM.)

:

Prefcrit, Tome II, page 376; Tome III, pages 61,

$19.

PAVOT rouge. Voyez COQUELICOT.)

PAYSANS. Négligence des payfans relativement à la propreté, Tome I, page 275; relativement aux habits mouillés, page 341.

PÊCHE, Pécher, fruit & arbre des plus connus. Le pêcher eft appellé, en Botanique, Perfica, molli carne & vulgaris viridis & alba, C. B. & TURNEF, Malus Perfica, J. B. Amygdalus Perfica, LINN. C'est-à-dire, Pécher, dont le fruit eft commun, dont la chair eft molle, & dont les feuilles font vertes & blanches, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Pécher, felon J. BAUHIN. AmandierPécher, felon LINNÉ. Les fleurs & les feuilles de pêcher font purgatives & vermifuges.

Voici comme s'expriment les Auteurs des Efais de Matiere Médicale indigene, cités Tome II, page 47, note. Le pêcher fert non-feulement à nous procurer des fruits, qui font les délices de nos tables, mais encore à

« AnteriorContinuar »