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ASCITE (de l') ou de l'Hydropifie du bas-ventre. Tome III, pages 118-133. ASPERGE. Asparagus fativa, C. B. Afparagus hortenfis & pratenfis, J. B. Afparagus fativus, GER. Afparagus officinalis, LINN. C'est-à-dire, Afperge cultivée, felon CASPARD BAUHIN. Afperge des jardins & des prés, selon JEAN BAUHIN. Afperge cultivée, felon JEAN GERARD. Afperge des Boutiques, felon LINNÉ. Elle est de la fixieme claffe, neuvieme section, troisieme genre de TOURNEFORT: de l'hexandrie monogynie de LINNÉ, & de la famille des liliacées d'Adanfon. Tout le monde fait qu'on mange les jeunes tiges de cette plante : sa racine, qui eft diurétique & apéritive, eft compofée de quantités de fibres qui font comme attachées à une tête : elle eft cylindrique, charnue, blanchâtre, douceâtre, gluante.

Les afperges prefcrites en aliments, Tome II, page 461 la racine prescrite en tifane, Tome III, page 427. ASPHYXIE, dernier dégré de la fyncope. (Voyez ce mot.) C'est une privation fubite du mouvement, du fentiment, du pouls & de la respiration; de forte que le malade eft comme s'il étoit mort. Caracteres de l'afphyxie, Tome IV, page 460.

ASPHYXIB. (de l') Tome IV, pages 436-449. ASPHYXIQUE ou afphyxié, épithete qu'on donne aux perfonnes qui font dans l'afphyxie. Les asphyxiques meurent, ainfi que les noyés, dans l'infpiration, Tome IV, page 444. La caufe de la mort des afphyxiques & des noyés étant la même, les fecours qu'il faut leur adminiftrer doivent être les mêmes, page 445. Pour rappeller les afphyxiques à la vie, il ne s'agit que de dépouiller l'air de fa propriété ftagnante & de fa grande élafticité, ibid.

ASSA-FÉTIDA, fubftance gommo-réfineufe, rougeâtre, veinée de brun & de blanc, compacte, folide, dont l'odeur est très-défagréable, tirant fur l'ail & affectant même les yeux; ce qui lui a fait donner, en latin, le dom de ftercus diaboli. Cette fubftance découle de la racine d'une plante ombellifere qui croît dans les Indes Orientales, & les naturels du pays l'appellent hingifech. On en trouve de deux efpeces dans les boutiques, l'une fale & noirâtre, l'autre rougeâtre & brillante, telle

que nous la décrivons ici. Elle vaut deux fols le gros.

L'afa-fétida eft un puiflant antihystérique. Prescrit en lavement, Tome III, page 232; en pilules, pages 231, 327, 392; en vapeurs, page 346; en lavement, page 347; en potion, ibid.; en pilules, pages 352, 3 54 ; en vapeurs, page 368; en potion & en lavement, pages 369 & 373; en pilules ou en bols, pages 380, soo, sos; en lavement & en potion, Tome IV, page 265. ASSAISONNEMENTS. Dangers des affaiffonnements de haut goût, Tome I, page 170.

ASSOU PISSANTS, épithete qu'on donne aux remedes narcotiques, qui ont la vertu de procurer le fommeil, & une diminution de mouvement & de fentiment. Tel eft furtout l'opium & fes préparations.

ASTHMATIQUES, épithete qu'on donne aux personnes attaquées de la Maladie appellée flhme. (Voyez ce mot.) ASTHME. Le flux hémorrhoidal eft très-utile dans l'afthme, Tome III, page 15.

ASTHME. ( de ) Tome III, pages 225 — 238.

ASTHMB des enfants. (Voyez CROUP)

ASTHME humide, Tome III, page 226.

ASTHMB humoral. Id. ibid.

ASTHME nerveux. Id. ibid.
ASTHMB fec. Id. ibid.

ASTRINGENTS, épithete qu'on donne aux remedes qui ont la vertu de rederrer, de froncer les fibres, de rendre les pores plus petits; d'arrêter, par conféquent, les hémorrhagics, les cours de ventre, les écoulements exceflifs & contre nature; de remédier à l'atonie & au relâche⚫ment des différentes parties dont le corps de l'homme eft compofé.

Il ne faut adminiftrer les aftringents qu'avec réferve, dans les cours de ventre, la diarrhée & le dévoiement, Tome II, page 431. Il ne faut pas fe hâter de prefcrire les remedes aftringents dans le crachement de fang Tome III, page 26.; dans le vomillement de fang, page 32, dans le pillement de fang, page 38. Ils font indiqués dans la lienterie & le flux cæliaque, page 8.

Avec quelles précautions il faut employer les aftringents en injection, dans la gonorrhée virulente, Tome IV, page 11, Modele d'injection aftringente, ibid. ; d'un bol aftringent purgatif, page 25. Quels font les aftringents les plus forts, les plus actifs, page 28. Les aftringents ne

peuvent être donnés dans le cours de ventre & le dévoiement, qu'on n'ait fait précéder les purgatifs, page

245.

ATHMOSPHERE, nom qu'on donne à l'air qui environne la terre, c'est-à-dire, à ce fluide rare & élastique, dont la terre eft couverte par-tout à une hauteur confidérable. Cependant il y en a qui ne donnent le nom d'athmosphere qu'à la partie de l'air, proche de la terre, qui en reçoit les vapeurs & les exhalaisons, & qui rompt fenfiblement les rayons de la lumiere : l'efpace qui eft au-deffus de cet air grollier, quoiqu'il ne foit peut-être pas entiérement vuide d'air, eft fuppofé rempli par une matiere plus fubtile, qu'on appelle éther.

ATHMOSPHERE. ( des variations de l') Tome 1, pages 339 & 340.

ATONIE, affoiblissement du ton des fibres musculeuses ou nerveuses; relâchement des fibres & des vaisseaux du corps; perte du reffort dans les folides, &c.

ATRABILAIRE, qui eft de la nature de la bile noire ou de l'atrabile. Il fe dit aufli des mélancoliques, & de ceux qui font d'un tempérament où la bile noire domine. ATRABILE, bile noire, caractere que prend la bile, par le féjour qu'elle fait dans fes couloirs. (Voyez MALADIE noire.)

ATROPHIE, amaigriffement & confomption de tout le corps, & plus fouvent de quelques-uns de fes membres. On voit qu'elle eft univerfelle ou particuliere. Dans la premiere, tout le corps ne prend pas de nourriture, & tombe dans une extrême maigreur; c'est ce qu'on appelle proprement atrophie : elle eft une compagne inféparable de la fievre hectique, de la phthtifie, du tabès, de la chartre, &c. : le marasme eft le dernier dégré de l'atrophie. L'atrophie eft rarement Maladie effentielle, & plus rarement encore caufe d'une autre Maladie, excepté chez les jeunes gens livrés aux femmes & à la malheureuse habitude de la masturbation, qui les conduit ordinairement à la confomption, de-là à la mort. (Voyez Tome II, page 143, & Tome IV, pages 500 & suiv.)

ATTAQUE, espece d'accès. (Voyez ce mot.) Attaque fe dit particuliérement de la goutte, de l'apoplexie, de la paralyfie, de la folie, &c.

ATTELLES : ce font des morceaux de bois minces, ou

d'écorce d'arbre, ou de carton, ou des lames de fer

blanc, &c., légeres, fermes, mais un peu flexibles;

qu'on applique avec les bandes & les compreffes, fur

les parties fracturées ou luxées, pour maintenir les os

dans leur fituation naturelle, après qu'ils ont été réduits :

on les attache avec des rubans. (Voyez FRACTURE,

LUXATION, &c. ; & Tome IV, page 386.)

AUBERGE. Les Voyageurs trouvent fouvent dans les Au-

berges des lits humides, Tome I, page 344. Coutume

meurtriere des Auberges, relativement au linge, aux

lits, &c., page 345.

AVEUGLEMENT, c'est la même chofe que Goutte fereine.
(Voyez GOUTTE fereine.)

AVEUGLES. Il eft poffible de rendre les aveugles utiles à
la fociété, Tome III, page 395. Exemples, ibid.

AUNÉE ou Enule-Campane. Helenium vulgare, C. B. He-

lenium five Enula Campana, ♬ B. After omnium maxi-

mus, Helenium didus, TURNEF. Inula Helenium, foliis

amplexicaulibus, ovatis, rugofis, fubtus tomentofis, ca-

lycum fquamis ovatis, LINN. C'est-à-dire, Aunée vul-

gaire, felon CASP. BAUHIN. Aunée ou Enule-Campane

felon JBAN BAUHIN. Le plus grand des Afters, appellé

Aunée, felon TOURNEFORT. Enule-Aunée à feuilles qui

embraffent la tige, ovales, rudes, velues en deffous, &

dont le calice eft couvert d'écailles ovales, felon LINNÉ.

Cette plante eft des plus volumineufes fes feuilles, qui

fortent la plupart de terre, ont trois à quatre pieds de

hauteur elles font larges en proportion, & font en

cœur ; les fleurs font grandes, jaunes, & à l'extrémité

de la tige: fa racine, la partie de cette plante le plus en

ufage, eft grande, contournée, noire en dehors, blanche

en dedans, amere & piquante. Elle croît dans les lieux

humides, & fleurit en Juillet.

Prescrite en tifane, Tome III, page 427.

AVOINE. Tout le monde connoît le grain de cette plante,
que les Botanistes appellent, Avena vulgaris feu alba,
C. B. & TURNEF. Avena alba, J. B. Avena Dodon.
Avena fativa, LINN. C'est-à-dire, Avoine vulgaire ou
blanche, felon CASP. BAUHIN & TOURNEFORT. Avoine
blanche, felon J. BAUHIN. Avoine de Dodoneus, Avoine
cultivée, felon LINN. Cette plante eft de la quinzieme
classe, troisieme section, cinquieme genre de TOURNE-
FORT de la triandrie digynie de LINNÉ: de la famille
des graminées d'Adanson.

:

Tifane d'avoine prefcrite, Tome II, page 66. Ce qu'on doit penfer de l'avoine grillée & appliquée fur le point de côté dans la pleuréfie, page 91. Avoine preferite en cataplafme, Tome IV, page 389.

AVORTEMENT, Faulle - couche. On donne ce nom à la fortie prématurée de l'enfant hors de la matrice, avant, le terme marqué par la Nature : cependant ce nom ne convient, à ftrictement parler, qu'à la fortie de l'enfant, qui a lieu avant le feptieme mois, parce que jufqu'à cette époque les enfants fortent morts, ou périffent peu de temps après leur naiffance. Mais comme à fept mois & par-delà, on a plufieurs exemples de fœtus qui, non-feulement ont furvécu, mais même font parvenus à une assez grande vieilleffe, on n'appelle plus ces accouchements, avortements, mais feulement prématurés.

La tumeur du ventre caufée par la rétention des régles dans les pâles couleurs, eft quelquefois fuivie d'une évacuation fubite & abondante, qu'on a prife pour une fauffe-couche: méprifé qui peut ternir la réputation de la fille la plus fage, Tome IV, page 123.

AVORTEMENT, (de l') ou de la Fauffe-couche, Tome IV, pages 150-154.

AURÉOLE. (Voyez MESEREUM, ou MÉSÉREON.) AURIFIQUE minéral ( Voyez KERMÈS mineral.) AURONE mâle, Citronnelle. Abrotanum mas anguftifolium majus, C. B. Abrotanum vulgare, J. B. Abrotanum mas Dod, Arthemifia Abrotanum, foliis racemofis fetaceis, caule redo, LINN. C'est-à-dire, grande Aurone måle à petites feuilles, felon CASP. BAUHIN. Aurone vulgaire, felon J. BAUHIN. Aurone måle de Dodoneus, Armoife-Aurone, dont les feuilles de la tige font longues & étroites, en foies, & dont la tige eft droite, felon LINNÉ. Cette plante eft fort touffue: fes tiges font lignées, mais foibles & peu droites fes feuilles ont quelque reffemblance avec celles du fenouil, mais beaucoup moins longues & plus nombreuses; d'une odeur particuliere qui lui fait donner le nom de citronnelle : fes vertus font affez femblables à celles de l'abfynthe, que l'on préfere communément. L'aurone eft une des plantes dont doit fe nourrir l'animal qui fournit le lait aux pulmoniques, Tome II, page 126, note.

:

AURONE femelle, Santoline, petit Cyprès, Garderobe, &c. Santolina foliis teretibus, TURNEF. Abrotanum femina

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