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ractérisent la pefte: ce mot fe dit encore de l'air, des aliments infectés, &c.

PÉTÉCHIALES. ( Voyez PÉTÉCHIES.) Il y a des fievres purement pétéchiales fans être toujours malignes, Tome II,

page 17, note.

PÉTÉCHIES, ou taches pétéchiales. On donne ce nom à des taches fuperficielles, rouges, pourprées, femblables à des morfùres de puces, dont la peau fe trouve plus ou moins couverre dans certaines Maladies, fur-tout dans les fievres malignes, épidémiques, peftilentielles : c'est à caufe de leur dernier caractere, que les Italiens les ont appellées pétéchies, du mot pedechio, qui veut dire morfure de puce.

Dangers qu'annoncent les pétéchies dans les fievres : en quoi ces taches different du miliaire & du pourpre, Tome II, page 17. Ce qui diftingue les fievres malignes avec pétéchies, d'avec les fievres purement pétéchiales, ibid. Les pétéchies font de mauvais fymptômes dans la petite vérole, page 202. Ce qu'il faut faire lorsqu'elles fe préfentent dans la petite vérole, page 215; dans la rougeole, page 264.

PETIT BASSIN. (Voyez BASSIN.)

PETIT-LAIT. On donne ce nom à la férofité du lait, débarraffée du beurre & du fromage, par le moyen de quelque acide ou d'autres fubftances qui ont cette propriété.

Le petit-lait eft un médicament fi utile & d'un ufage fi étendu, qu'il feroit à defirer que chacun sût le préparer foi-même, foit parce qu'étant à la campagne, on n'eft plus à la portée des Apothicaires qui en font commerce, foit parce qu'on n'eft pas toujours en état de fupporter les frais dans lefquels il entraîne, acheté chez ces Artiftes. Il y a plufieurs efpeces de petit-latt. On a eu foin de fpécifier dans le traitement de chaque Maladie, celui qu'il falloit employer, & nous en allons donner les recettes. Mais comme tous demandent la même manipulation, nous n'indiquerons, dans ces recettes, que les ingrédients, & nous donnerons cette manipulation à l'ar ticle petit-lait commun, pour ne pas nous répéter. PETIT-LAIT d'alun.

Prenez d'alun, en poudre,

de lait frais,

deux gros;

chopine.

Faites bouillir l'alun & le lait, jufqu'à ce que ce dernier

Faites bouillir; paflez. (Voyez PETIT-LAIT Commun.) On
prescrit ce petit-lait dans le scorbut; cependant on retire
plus d'avantage en mangeant ces mêmes plantes, qu'en
prenant le fuc qu'on en exprime. (M. B.) (Voyez PLAN
TES antifcorbutiques.)

PETIT-LAIT commun. Rien d'auffi fimple à préparer que ce
petit-lait. Nombre de fubftances ont la propriété de coa-
guler le lait ; les acides fur-tout jouiffent de cet avantage:
les plus employées font la crême de tartre, la préfure, le
vinaigre, les fucs d'orange, de citron, l'acide vitrio-
lique, l'efprit de foufre, le vin, &c., toutes substances
qui font plus ou moins acides. On peut encore employer
le caille lait à fleurs jaunes & blanches; les fleurs de
prefque tous les chardons; les fleurs de l'artichaut, ap.
pellé chardonnette; la membrane intérieure du géfier
des volailles; les matieres que renferme ce géfier, &c.
On peut donc faire du petit-lait avec la premiere de ces
fubftances, qu'on a fous la main: cependant, fi on est
dans le cas de choisir, on préférera celles de ces fubf-
tances dont les vertus feront les plus analogues aux cir-
constances; vertus qui constituent les différentes efpeces
de petit-lait, & que M. BUCHAN a eu l'attention de dé-
figner par le nom de la fubftance dont il veut qu'on se
ferve pour le préparer.

Le petit lait commun fe prépare de la maniere fui-

vante.

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une pinte.

un linge; laiffez égoutter: comme le petit lait eft encore blanchâtre, à raison d'une petite portion de caillé qui a échappé à la coagulation, il faut le clarifier, comme il fuit.

Prenez un blanc d'œuf; battez-le avec un verre de ce petit lait ajoutez douze ou quinze grains de crème de tartre; fouettez ou battez fortement; jettez dans la totalité du petit-lait; faites bouillir quelques minutes; paffez à travers le papier gris, arrangé fur un entonnoir. Le petit-lait pafle alors très-clair, & il a une couleur verdâtre.

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Prefcrit, Tome II, pages 86, 98, 104, 137, 204, 210, 265, 272, 280, 285, 291, 294, 301, 369 ›. 374, 402, 404, 411, 413, 415, 425, 428, 461; Tome III, pages 26, 48, 14, 84, 111, 132, 150 168, 171, 189, 219, 248, 258, 289, 293, 305, 371, 387, 411, 427, 492; Tome IV, pages 10, 12, 48, 2, 119, 209, 217, 302, 353, 415, 416, $22.

PETIT-LAIT au limon, ou au citron: ce petit-lait ne differe du petit-lait commun, (Voyez ce mot.) qu'en ce qu'on emploie du fuc de limon, ou de citron, au lieu de crême de tartre.

Prefcrit, Tome IV, page 499.

PETIT LAIT miellé. Prefcrit, Tome II, page 75, note.
PETIT-LAIT à la moutarde.

Prenez de lait frais, d'eau commune,

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de chaque chopine.

de graine de moutarde écrasée, une once & demie. Faites bouillir jufqu'à ce que le fromage foit entiérement formé; padez ce petit-lait eft le moyen le plus agréable, & en même temps le plus efficace d'adminiftrer la moutarde: il eft fortifiant & corroborant: il provoque toutes les fécrétions ; auffi convient-il dans les fievres lentes & ;; nerveuses, dans lefquelles il peut fuppléer au vin. On peut également en faire ufage dans le rhumatisme chronique, dans la paralyfie, l'hydropifie, &c. On le rend plus agréable, en y ajoutant un peu de fucre, La dofe ordinaire eft une taffe à café, quatre ou cinq fois par jour. (M. B.)

Prefcrit, Tome II, page 148; Tome III, pages 125,

301.

PETIT LAIT à l'orange. Preferit, Tome II, page 39. Ma-
Tome V.
Cc

niere de le préparer, idem, page 66. Prescrit, ibid.& page 169; Tome III, page 17; Tome IV, pages 49 3 ›

499.

PETIT-LAIT au vin. Il se prépare comme le petit-lait commun, (Voyez ce mot.) excepté qu'on emploie du vin au lieu d'autre acide. On obfervera de n'employer que de bon vin; celui de Bourgogne paroît le mieux convenir.

Prefcrit, Tome II, pages 39, 56, 76, 98, 148, ISS, 185, 212, 301, 326, 338, 353, 359, 385, 419; Tome III, pages 76, 90, 128, 129, 150, 168, 172, 253, 334; Tome IV, page 191, 296, 500.

PETIT-LAIT au vinaigre. Il ne differe du petit-lait commun, qu'en ce qu'il eft préparé avec le vinaigre au lieu d'autre acide.

Prefcrit, Tome II, page 169; Tome III, page sis; Tome IV, page 513. PETITE-VÉROLE. (de la) Tome II, pages 198-228.

Dangers qui accompagnent communément la petite vé role gagnée par contagion, & que prévient l'inoculation, page 236. A quoi font exposés ceux qui n'ont point eu la pe:ite-vérole, page 237. La petite-vérole étant une Maladie épidémique, il ne s'agit que de la rendre la plus bénigne poffible, & ce n'eft qu'à l'inoculation qu'on peut devoir cet avantage, 23.8. Comparaison des morts caufées par la petite-vérole & par l'inoculation, page 239. Il meurt ordinairement un fur fept de ceux qui ont la petitevérole, ibid. Celui qui n'auroit jamais eu la petite-vérole, ne la reçoit point par l'inoculation , page 240. Autorités qui prouvent que tout le monde a la petite vérole, & ne l'a gueres qu'une fois, page 247. Tableau effrayant que préfente fréquemment la petite - vérole, ibid. L'inoculation met à l'abri de la petite - vérole, page 250. Elle ne prend pas fur ceux qui ont eu la petite-vérole, ibid. Caufes pour lesquelles on prétend que ceux qui ont été inoculés, peuvent avoir la petite-vérole, page 251. Affinité de la rougeole avec la petite-vérole, page 259. Ce qui diftingue la rougeole de la petite-vérole, page 261. On ne peut pas plus s'oppofer à une attaque de goutte, qu'à l'éruption de la petite-vérole, Tome III, page 153. Idée qu'il faut fe faire de la petite-vérole, ibid. Traitement des convulfions des en

fants, occafionnées par l'éruption de la petite-vérole, Tome IV, page 295.

PETITE-VÉROLB confluente. (Voyez Tome II, p. 198.) PETITE-VÉROLE cristalline. (Voyez Idem, p. 199.) PETITE-VEROLB difcrete. ( Voyez Idem, p. 198.) PETITE-VÉROLE fanguine. (Voyez Idem, p. 199.) PETITE-VÉROLE volante, idem, page 216, note.

Caracteres de cette Maladie, p. 217. Symptômes & caracteres des puftules, ibid. Des veftiges fubfiftants après la chûte des boutons, page 218. Traitement de la petite-vérole volante, ibid. PETONCLES, coquillage du genre des peignes, que quelques Naturaliftes difent être le même poiffon, excepté qu'ils réfervent le nom de pétoncles aux plus petits peignes. Quoi qu'il en foit, les coquilles des pétoncles font affez généralement connues, parce qu'elles ne different de celles dont fe parent les Pélerins, qu'en ce qu'elles ont les oreilles moins régulieres. (M. DE RÉAUMUR.) On fait une eau de chaux avec ces coquilles calcinées. (Voyez EAU de chaux.)

PEUR, (de la) confidérée comme caufe de Maladies. Tome I, pages 305–315.

PHARYNX, efpece de fac mufculeux & glanduleux, en forme d'entonnoir, placé au fond de la bouche, deffous les arrieres-narines; c'est le commencement de l'œfophage.

Caracteres de l'inflammation de la gorge qui occupe le pharynx, Tome II, page 309; des aphtes dans le pharynx, Tome IV, page 223.

PHARMACIE, nom que porte l'Art qui enseigne la préparation, la mixtion des médicaments, & qui donne la ma niere de les compofer.

PHARMACOPÉE : c'eft la même chofe que Difpenfaire. (Voyez ce mot.)

PHIMOSIS, (du) ou de l'inflammation du prépuce, Tome

IV, pages 49–50. La méthode du sublimé corrofif est une des meilleures pour guérir le phimofis, page 83. PHLEGMES. (Voyez Tome I, page 44, dans le courant de la note.) Traitement du vomiflement des enfants caufé par des phlegmes vifqueux, Tome IV, page 238. PHLEGMON: en général, c'est une inflammation, c'està-dire, une chaleur immodérée, contre nature, univerfelle ou partielle, avec tumeur ou fans tumeur : en

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