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Mêlez. On prescrit cette potion, dans les douleurs exceffives qui n'exigent point la faignée ; dans les infom nies, accompagnées de trouble & d'agitation on la répete felon les circonstances. (M. B.)

POTION antiparalytique. ( Voyez-en la recette & l'indication, Tome III, page 307.

POTION calmante. Modele d'une potion calmante, Tome III, page 331.

POTION cordiale. Modele d'une potion cordiale, Tome II,

page 396, note.

POTION diurétique.

Prenez de fel de nitre,

de firop de pavot,

d'eau de canelle fimple,

d'eau commune,

quarante grains; deux gros;

de chaque une once.

Mêlez. Cette potion convient dans les fuppreffions & les rétentions d'urine. (M. B.)

POTION purgative, ou, pour parler vulgairement, Médecine.

Prenez de manne en forte,

une once;

de sartre foluble, ou de fel de la Rochelle, trois ou quatre gros.

Faites fondre dans trois onces d'eau bouillante; ajoutez, d'eau de poivre de la Jamaïque, demi-once. Comme il arrive quelquefois que la manne a de la peine à paffer, on peut y fuppléer par une once, ou dix gros de fel catharctique amer, diffous dans quatre onces d'eau : pour les perfonnes qui ne peuvent faire ufage de fels, on preferira la potion fuivante. Prenez de jalap en poudre,

d'eau commune,

de teinture aromatique,

vingt grains

une once;

fix gros.

Broyez le jalap avec deux fois autant de fucre; mêlez l'eau & la teinture. ( M. B.)

POTION (autre) purgative. (Voyez-en la recette, Tome II, pages 43 & 77.)

POTION purgative de fel amer. ( Voyez-en la recette, Tome II, page 377.)

POTION purgative en plufieurs verres. ( Voyez-en la recette, Tome II, page 395, note; & Tome III, page 74.) POTION purgative en un verre. (Voyez-en la recette, Tome III, pages 69 & 266.)

POTION Jaline. Prefcrite, Tome II, pages 272, 388,439.

Maniere de la préparer, ibid. Prescrite, Tome III,

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Cette potion eft utile dans les thumes récents & dansles douleurs du rhumatisme : mais, pour en favoriser l'effet, il faut que le malade boive d'une ti ane de gruau chaude, ou de toute autre boisson légérement délayante, mais chaude. ( M. B. )

POTION vomitive.

Prenez d'ipécacuanha, en poudre,

Mêlez.

d'eau commune,
de firop commun,

vingt grains;

une once;

un gros.

Les perfonnes qui voudront un vomitif plus fort, peuvent ajouter à cette potion, un demi-grain, même un grain de tartre ftibié. Ceux qui ne voudront point prendre l'ipécacuanha en poudre, prendront, à fa place, dix gros de vin d'ipécacuanha, ou une demi-once de ce vin, & autant de firop fcillitique. (M. B.) (Voyez Vin d'ipécacuanka.)

POUDING, que les Anglois écrivent pudding : c'est le nom

que porte un ragoût fort commun parmi les Anglois, qui le diverfifient à l'infini la base en eft, ordinairement, de la mie de pain, du lait, de la moëlle de bœuf des raifins fecs, du riz, des pommes de terre, &c.; qu'on édulcore avec du fucre, & qu'on aromatise, tantôt avec la canelle, tantôt avec la mufcade, &c. Toutes ces différentes fubstances, diversement combinées, forment autant de puddings. On affure que les Anglois ont plus de cent manieres de diverfifier ce mets. Voici la recette du pudding à la mie de pain, qu'on appelle pudding des malades, parce que c'ett celui qu'on donne, le plus communément, aux malades. Elle m'a été donnée par une Dame Angloife, épouse d'un Négociant de cette Ville.

Prenez de mie de pain raffis, émiettée,

de lait frais,

une livre ;

une pinte.

Faites bouillir le lait, & verfez fur la mie de pain ;

laiffez infuser pendant une heure, Ayez, d'un autre côté, dix jaunes d'œufs & cinq blancs; battez-les ensemble; ajoutez du fucre, au goût du malade. On peut y joindre un peu d'eau de fleurs d'orange, & quelques amandes ameres pilées, felon les circonftances. Mêlez ces dernieres fubftances avec la mie de pain imbibée de lait ; mettez dans le coin d'une ferviette, que vous aurez faupoudrée de farine, pour en boucher les pores ; nouez cette ferviette très-ferrée, mettez dans une écuelle pleine d'eau, & faites bouillir pendant deux heures & demie. On fert quelquefois ce pudding fous une fauce, faite avec du beurre, du vin & du fucre.

Prefcrit, Tome III, pages 44, 456.

POUDRE. Cette préparation eft la plus fimple fous laquelle on puiffe prescrire un médicament. Cependant toutes les fubitances médicinales ne peuvent point être réduites en poudre, il y en a qui feroient trop défagréables prifes fous cette forme. Les poudres fines peuvent être données dans une boisson légere, comme du thé, de l'eau de gruau, &c. Celles qui font plus groffieres, demandent un véhicule qui ait plus de confiftance; tels que du firop, de la géléc, du miel, &c. Les gommes & les autres subftances qui se réduisent difficilement en poudre fine, doivent être pilées plus ou moins de temps, avec quelqu'autre d'une nature plus feche: au contraire, celles qui font, par elles-mêmes, trop feches, fur-tout les fubftances aromatiques, demandent qu'en les pulvérifant, on les arrofe avec quelques gouttes d'eau appropriée. Les poudres aromatiques doivent être préparées en petite quantité à-la-fois, & il faut les tenir dans des vaisseaux bien couverts. En général, toutes les poudres ne peuvent être exposées à l'air trop long-temps, fans perdre, plus ou ou moins, de leurs vertus. (M. B.)

POUDRE abforbante. (Voyez-en la recette & l'indication, Tome III, page 271.)

FOUDRE abforbante & fortifiante. (Voyez-en la recette & l'indication, Tome IV, page 248.)

POUDRE à canon, utile pour purger l'air des vapeurs méphitiques des puits, des foffes d'aifance, &c. &c. (Voyez Tome IV, page 438.)

POUDRE à cheveux. Inconvénients de cette poudre dans les gerçures, les excoriations & les écorchures des enfants, Tome IV, page 233.

POUDRE amere. (Voyez-en la recette & l'indication, Tome

III, page 13.)

POUDRE aromatique purgative.

Prenez de la meilleure rhubarbe de canelle,

de fucre fin,

de chaque deux gros

Pilez à part chacune de ces substances, & mêlez ensuite. On prefcrit une cuiller à café de cette poudre, une ou deux fois par jour, plus ou moins, felon les circonftances, dans les cas de vents accompagnés de conftipation. (M. B.)

Preferite, Tome III, page 353.

POUDRB aftringente.
Prenez d'alun,

de cachou,

} de chaque deuxgros.

Pilez le tout ensemble, divisez en dix ou douze prises égales. On peut prescrire une dose de cette poudre toutes les heures dans les régles immodérées, ainsi que dans les autres hémorrhagies, & même toutes les demi-heures, fi l'hémorrhagie eft violente. (M. B.)

Preferite, Tome II, pages 446, 449; Tome III, p. 59; Tome IV, p. 127, 131.

POUDRE de Bol.

Prenez de Bol d'Arménie,

de canelle,

de racine de tormentille,
de gomme arabique,
de puivre long,

deux onces;

une once;

} de chaque fix gros.

un gros.

Réduifez toutes ces fubftances en poudre; mêlez. On donne cette poudre échauffante, glutineufe, aftringente, à la dofe depuis vingt grains jusqu'à un demi gros, dans les évacuations exceffives, & dans les autres Maladies qui demandent des remedes de cette espece: fi, à ces ingrédients, on ajoute un gros d'opium, on a la poudre de bol & d'opium, remede très-efficace. On la donne à la même dofe que la premiere; mais on ne doit pas aller au delà de deux ou trois prifes par jour. (M.B.) POUDRE carminative, ou contre les vents.

Prenez de graine de coriandre,

de gingembre,

de mufcade,

de fucre fin,

demi-once ;

un gros; demi-gros;

un gros & demi.

Réduisez le tout en poudre; divifez en douze prifes égales.

On prefcrit cette poudre dans les cas de vents, caufés par les mauvaises digeftions, fur-tout aux perfonnes hystériques & hypocondriaques. On peut même la donner en plus petite quantité aux enfants attaqués de colique. On la leur donne dans leurs aliments. (M.B.) POUDRE Céphalique, ou fternutatoire. Prenez de feuilles de cabaret, féchées, de marjolaine, féchées,

Mettez en poudre. Mêlez.

trois onces;

une once.

Prefcrite, Tome III, pages 68, 82, 303, 407, 409 ; Tome IV, page 300.

POUDRE contre vers. (Voyez SEMEN contra & AURONB.) POUDRE de Cob. (Voyez-en la recette & l'indication Tome III, page 507.)

POUDRE d'étain. (Voyez POUDRE vermifuge.)

POUDRE diurétique.

Prenez de gomme arabique,

de nitre purifié,

quatre onces;

une once.

Pilez le tout ensemble; divifez en vingt-quatre prifes égales. On donne, avec fuccès, une dofe de cette poudre rafraîchiffante, trois fois par jour, dans la premiere période de la Maladie vénétienne. (M. B.)

POUDRE martiale.

Prenez de limaille de fer,

de fucre fin de fer,}

de gingembre,

de chaque deux onces;

demi-once.

Faites une poudre elle fe donne dans les fuppreffions des régles & autres Maladies auxquelles convient le fer. On en prend la valeur d'une cuiller à café, deux fois par jour, délayée dans un peu de vin ou d'eau. (M. B.) POUDRE purgative.

Prenez de jalap,

de mercure doux,

de crême de tartre,

Mettez le jalap en poudre. Mêlez.

Prefcrite, Tome III, pages 10.

douze grains;

fix grains ;

vingt-quatre grains.

POUDRE d'or des Chartreux. (Voyez KERMÈS minéral.)

POUDRE faline laxative.

Prenez de tartre foluble; }

crême de tartre,

de nitre purifié,

de chaque un gros ;

demi-gros.

Mettez en poudre : cette poudre rafraîchiffante & laxa

eive convient dans les fievres & autres Maladies inflam

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