matoires qui exigent qu'on tienne le ventre légérement relâché. On donne cette dofe dans un peu d'eau de gruau, & on la répete felon les circonftances. (M. B.) POUDRE fternutatoire. (Voyez POUDRB céphalique.) POUDRE ftomachique. (Voyez-en la recette & l'indication, Tome II, page 314.) Prescrite, idem, page 437; Tome IV, page 141. POUDRE fudorifique. Prenez de nitre purifié, de tartre vitriolé, d'opium, d'ipécacuanha, } 'de chaque demi-once; } de chaque un gros. Réduifez toutes ces fubftances en poudre; mêlez. Cette poudre, connue fous le nom de poudre de Dover, eft un puiffant fudorifique. On la donne dans les douleurs opiniâtres de rhumatifme & autres Maladies qui exigent qu'on excite des fueurs copieufes. La dofe eft depuis vingt jusqu'à trente-fix grains. Il eft des malades à qui il faut en donner quarante grains. On aide l'effet de ce remede avec une ample boiffon d'une liqueur délayante chaude. (M. B.) POUDRE vermifuge ou d'étain. Prenez d'étain, réduit en poudre très-fine, une once; d'æthiops minéral, deux gros. Mêlez & divifez en fix prises égales. On donne une de ces doses, dans un peu de firop, de miel, oa de thériaque, deux fois par jour. Après qu'on aura confommé les fix prifes, on prendra la poudre fuivante. POUDRB vermifuge purgative. Prenez de rhubarbe, en poudre de fcammonée, l de calomélas, vingt grains; de chaque cinq grains. Broyez le tout ensemble, dans un mortier, pour une dofe. On diminuera cette dose, & celle de la poudre précédente, fi c'eft un enfant qu'on a à traiter, & on les proportionnera à fon âge. Lorsqu'on ne veut employer que la poudre d'étain précédente, il faut la donner à bien plus grande dofe. Le Docteur ALSTON a été jufqu'à deux onces en trois jours, & il dit qu'adminiftrée à cette dose, cette poudre eft un des vermifuges les plus puidants. Il a purgé fon malade avant & après. (M. B.) Ces deux efpeces de poudre prefcrites, Tome II, page 429; Tome III, pages 97, 104. POUDRB vermifuge purgative 'de Ball. (Voyez-en la re- POULAINS. (Voyez BUBONS vénériens.) POULIOT, on Pouillot; Pouliot commun; Pouliot royal. Pulegium latifolium, C. B. Mentha aquatica, seu Pule- gium vulgare, TURNEF. Pulegium, J. B. Mentha Pule- gium, LINN. C'est-à-dire, Pouliot à larges feuilles, felon C. BAUHIN. Menthe aquatique, ou Pouliot commun fe- lon TOURNEFORT. Pouliot, felon J. BAUHIN, Menthe Pouliot, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quatrieme claffe, deuxieme fection, onzieme genre de TOURNB- Sa racine eft traçante & fibreuse: elle jette des tiges, longues de près d'un pied, quarrées, velues, les unes éle- vées, les autres courbées, rampantes, & s'y enracinant par de nombreuses fibrilles qui fortent de leurs nœuds: fes feuilles font oppofées deux à deux, le long de la tige, ovales, découpées réguliérement, attachées immédiate- Prefcrit, Tome II, pages 359, 391, 427; Tome III, POULS. On donne ce nom au battement des arteres. Il vient du mot Latin pulfus, qui fignifie battement, pul- fation. C'eft ordinairement au poignet, où pafle l'artere radiale, qu'on tâte le pouls, parce que cette artere y est plus fenfible que toutes les autres. (Voyez Tome I, page 61, dans le courant de la note.) Les Médecins diftinguent un grand nombre d'efpeces de pouls, qu'on a peut-être trop multipliées. Il fuffit de fonne malade, il faut bien connoître celui qui eft na¬ turel à cette même perfonne, dans l'état de fanté; car il varie chez les différents fujets, & chez le même sujet, relativement à l'âge, à la constitution, & aux circonftances dans lesquelles il fe trouve. C'est ainfi que, par rapport à la fréquence du pouls, on voit que chez les hommes, pris en général, la différence eft allez confidérable. Le pouls des enfants eft beaucoup plus vîte que celui des adultes; & celui des vieillards beaucoup plus lent que celui des uns & des autres. Après le repas, après l'exercice, dans les inftants où on eft affecté de quelque paflion, cette viteffe eft plus ou moins marquée, & toujours fensiblement au-dellus de ce qu'elle eft dans l'état naturel. En général, chez un adulte bien portant, tranquille de corps & d'efprit, & avant le repas, le pouls bat de foixante à foixante-dix fois par minute. Chez les enfants, toutes chofes égales d'ailleurs, il bat de quatrevingt à quatre-vingt-quinze fois ; & chez les vieillards, de cinquante à foixante fois, pendant le même espace de temps. Mais il est des adultes chez lefquels le pouls bat jufqu'à quatre-vingt, quatre-vingt-dix fois & plus, par minute, tandis que, chez d'autres, il ne bat que cinquante fois, les uns & les autres étant en parfaite santé. Il est donc difficile de prononcer, du premier abord, qu'une perfonne, qu'on ne connoît pas, a la fievre fur-tout fi, comme il n'arrive que trop communément, on n'a égard qu'à la fréquence du pouls: car la fréquence du pouls ne conftitue pas feule la fievre, (Voyez Tome II, page 11, dans le courant de la note. ) Pour qu'on puifle dire que le pouls d'une personne est fréquent, il faut qu'il batte un tiers en fus de ce qu'il battoit dans l'état naturel, c'est-à-dire, qu'il donne de quatre-vingt-dix à quatre-vingt-quinze pulfations, fi, dans l'état de fanté, il en donnoit foixante-dix. Lorfque, chez la même perfonne, il en donne cent cinq, cent dix, on dit qu'il est très-vite: mais lorsqu'il en donne cent quarante cent cinquante, toujours chez la même perfonne, cette viteffe eft extrême, & annonce toujours du danger. Pour éviter toute erreur à cet égard, il faudroit que chacun s'exerçât fur foi-même, fur fes amis, fur fes connoiffances; qu'il tâtât souvent fon pouls & celui des autres, afin qu'il fe familiarifât avec le dégré de vîteffe du pouls en parfaite fanté, & qu'il fût en état de juger des dif férences qu'y apporte la Maladie. On y parviendroit Le pouls fréquent ou vite, eft donc celui qui bat plus POUMON, vifcere très - volumineux, partagé en deux veau. Le poumon eft l'organe dans lequel s'exécute la refpi- POURPIER, plante potagere, d'un usage commun dans la cuifine. On l'appelle Portulaca latifolia, feu fativa, C. B. & TURNEF. Portulaca hortenfis latifolia, J. B. Portulaca oleracea, LINN. C'eft-à-dire, Pourpier à larges feuilles ou cultivé, felon C. BAUHIN & TOURNEFort. Pourpier des jardins à larges feuilles, felon J. BAUHIN. Pourpier légume, felon LINNÉ. Cette plante eft de la fixieme claffe, premiere section, deuxieme genre de TOURNEFORT; de la dodecandrie morogynie de LINNÉ; de la trente-deuxieme famille des pourpiers d'Adanfon. POURPRE. Maladie ainfi appellée à cause de la couleur pourpre de fes puftules., POUR PRB blanc. (Voyez ÉCHAUBOULURES. ) POURPRÉ, pourpree, épithete qu'on donne aux puftules qui font de couleur de pourpre, & aux Maladies qui font accompagnées de puftules de cette couleur. (Voyez FIBVRE putride. ) POUSSE des dents. ( Voyez DENTITION.) PRÉCIPITE, matiere diffoute, féparée de fon diffolvant, ou naturellement, ou par le moyen de quelque corps ou liqueur capable de faire précipiter. PRECIPITE rouge. La préparation mercurielle qui porte ce nom, n'eft point un précipité; ce n'est autre chose que du nitre mercuriel, dont on a féparé la plus grande partie de l'acide, par la feule action du feu & fans intermede. Prescrit, Tome III, pages 206, 315, 499; Tome IV, pages 44, 347, 359. PREMIERES VOIES, nom que les Médecins donnent aux organes dans lesquels fe fait la premiere digestion: ces organes font, l'eftomac & les inteftins. (Voyez Tome I, page 107, note.) PREPUCE: c'eft ainfi qu'on appelle le prolongement de la peau de la verge; prolongement qui couvre le gland. (Voyez PHIMOSIS & PARAPHIMOSIS.) PRESBYTOPIE, c'est la même chofe que vue longue. (Voyez VUE LONGUE.) PRÉSERVATIF, épithete qu'on donne aux remedes qu'on prend dans l'intention de fe garantir d'une Maladie qui menace. Préfervatifs des fievres intermittentes, Tome II, page 59. Il faut varier les remedes préfervatifs, page 6c. Quels font les préservatifs de la pulmonie & de la confomption, page 144. Régime préfervatif de la fievre putride maligne, page 176. Idée fauffe qu'on a ordinairement des remedes préfervatifs, page 178. Ce qu'on doit entendre par remedes préfervatifs, ibid. Préservatifs de la fievre miliaire, page 188. Quels font les préfervatifs de la fievre rémittente, page 197; de la fievre bilieufe, page 273; de l'éréfipele, page 285; de l'inflammation des yeux, page 305 ; des diverses efpeces d'efquinancie & des maux de gorge, page 334; du rhume, page 343; de l'inflammation du bas-ventre, page 380; de la colique venteufe, page 385; de la Tome V. Ee |