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colique bilicufe, page 389; de la colique nerveuse, page
397; de l'inflammation des reins & de la colique né-
phrétique, page 405; du vomiffement, page 441. Pré-
fervatifs de la fuppreffion & de la rétention d'urine,
page 48; de la gravelle & de la pierre, page 471.
Préfervatifs du faignement de nez, dû à la pléthôre,

Tome III, page 13; à la diffolution du fang, ibid.; du

crachement de fang, page 303 du vomiffement de fang,

page 345 du piflement de fang, page 39; de la dyffen-

terie, page so; des maux de dents, page 81; des vers,

page 107; de la jaunie, page 116; de l'hydropifie,

page 1335 de la goutte, page 154; du rhumatisme,

page 171; du scorbut, page 193; de la gale, page

215. Lc cautere eft le vrai préservatif de l'asthme, page

238. Préservatifs du retour de l'apoplexie, pages 244,

214; de la fyncope & de l'évanouillement, page 349;

des vents, page 3143 des Maladies de nerfs, page 380;

du cancer, page 440. Traitement préservatif de la rage,

page 494. Quels doivent être les préfervatifs de la rage,

ibid. Préfervatif du Docteur MEAD, ibid. Maniere de

l'adminiftrer, ibid. & page 499.

Infuffifance des prétendus préfervatifs de la vérole,

Tome IV, page 101. Les préfervatifs du dévoiement &

de la diarrhée des enfants, font les bons foins & la fanté

de la nourrice, page 248. L'eau eft le préfervatif de

l'afphyxie caufée par les vapeurs du charbon allumé, des

mines & des acides minéraux, page 444 & fuiv. Les

remedes de précaution ne peuvent être diftingués des

remedes préfervatifs, page 33.

PRÉSURE, nom que porte le lait caillé qu'on trouve dans

l'eftomac des veaux qui n'ont point encore mangé. 'Les

Bouchers confervent cette préfure, au moyen d'un peu

de fel marin; ils en forment des gâteaux qu'ils font fć-

cher au soleil, ou par le moyen du feu.

PRIAPISME. (du) Maladie. Tome IV, pages 50-51.

PRISONS. Effets de l'air qui féjourne dans les prifons,

Tome I, pages 213, 214. Utilité du Ventilateur dans

les prisons, page 215. Les prifons répandent la contagion

dans les Villes, page 291. L'air mal-fain & corrompu,

rend la fievre maligne commune dans les prifons, Tome

II, page 159.

PRIVÉS. ( Moyens de détruire l'air méphitique des) Tome

IV, pages 410–454.

PRONOSTIC. Jugement qu'on fait de l'événement d'und Maladie, par les fignes qui l'ont précédée, & qui l'accompagnent.

L'ufage de pronostiquer l'iffue d'une Maladie, ne peut qu'être nuifible aux malades, Tome I, page 312. Précaution dont il faut ufer, lorsqu'on eft nécelité de porter un pronoftic, page 313. En quoi la fcience du pronostic peut être utile au Médecin, ibid. Incertitude de cette fcience, page 314. Les Médecins ne font pas les feuls qui fe mêlent de pronoftiquer le fort des malades, ibid. PROPHYLACTIQUE, partie de la Médecine qui appartient à l'hygiene, & qui traite des moyens de prévenir les Maladies: "c'est aufli l'épithete qu'on donne à l'indication de détruire une caufe de Maladie, ou d'en préserver le malade. La cure & les remedes qu'on emploie à cet effet, s'appellent également prophylactiques.

PROPRETÉ, Importance de la propreté à l'égard des enfants, Tome 1, page 35; à l'égard des ouvriers fédentaires, page 130.

PROPRETE, (de la) comme moyen préservatif des Mala" dies, Tome I, pages 270-283. PROPRETÉ (de la) dans le traitement des Maladies, Tome II, page 12. La négligence de la propreté occafionne la fievre maligne dans les Hôpitaux & dans les prisons, page 161. La propreté est un remede préfervatif de la fievre putride maligne, page 177. La propreté est un des moyens de fe préserver de la fievre rémittente, p.

197.

Avantages de la propreté dans la dyfenterie, Tome III, page 43; pour s'en garantir, page 51; fur les vaifseaux, pour prévenir le scorbut, page 188. Si on néglige la propreté pendant le traitement de la gale, on ne peut point efpérer de la guérir, page 210. La proprété eft un des meilleurs préfervatifs de la gale, page 215. Obfervation fur le pouvoir de la propreté, comme préfervatif de la gale, ibid.

La propreté eft le vrai remede des chancres non vénériens, Tome IV, page 42. Néceffité de la propreté pen3dant l'ufage du mercure, page 99. La propreté est un remede palliatif de la vérole, page 101. Importance de la propreté chez les femmes en couches, page 193. La propreté eft le remede des gerçures, des écorchures & des excoriations, page 233, Importance de la propreté

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pour guérir la teigne, page 260; le rachitis, page 290. Il faut tenir le malade proprement dans les fractures, page 384. PROSTATE, glande, de la groffeur d'une noix, fituće audeffous du col de la veffie, à la racine de la verge, où commence l'uretre, qu'elle embrasle. PROSTRATION de forces. On entend par cette expreffion, une foibleffe extrême, répandue fur toutes les parties du corps, de forte que le malade eft incapable de faire le moindre mouvement, & qu'il refte dans fon lit comme une maffe. Ce fymptôme est toujours dangereux; il eft familier aux fievres malignes. PRUNEAUX, prunes féchées, foit au four, comme ceux de Tour, foit au foleil, comme ceux de Brignols en Provence, & de Pézénas en Languedoc. Mais ceux dont on fe fert comme médicaments, font les petits pruneaux noirs aigrelets, que fournit le prunier petit damas noir.

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Ces petits pruneaux fourniffent un médicament làxatif qui remplace très-bien les tamarins, & qui en a tous les avantages, fans en avoir les inconvénients. (Voyez TAMARINS.). Mais il faut les donner à une dofe double de ces fruits exotiques.

Pruneaux prefcrits Tome II, pages 68, 74, 215, 226, 262; Tome III, pages 171, 257; Tome IV, pages 348, 382.

PLUNELLE de l'œil. (Voyez PUPILLE de l'œil.) PRUNELLIER. ( Voyez PRUNIER épineux.) PRUNIER épineux ou fauvage, ou Prunellier, ou Acacia de notre pays. Acacia noftras officin. Prunus fylveftris, C. B. Prunus fpinofa, LINN. C'est-à-dire, Acacia de notre pays, des Boutiques. Prunier fauvage, felon C. BAUHIN. Prunier épineux, felon LINNÉ. C'est un arbriffeau épineux, garni de beaucoup de branches, & fort commun dans les haies. Sa racine eft noire. Son écorce eft cendrée & tire un peu fur le pourpre. Ses feuilles font en forme de lance, dentelées à leur circonférence, d'un goût aftringent. Les fleurs naiffent plufieurs ensemble des tubercules des rameaux, & paroissent avant les feuilles. Ces fleurs font d'une belle couleur blanche, tendres, ameres, un peu odorantes, en rose, à cinq pétales, au milieu defquelles fe trouvent des étamines blanches, garnies de fommités d'un jaune de fafran foncé, & qui environnent un ftil verd plus long,

qui s'éleve du calice, & qui fe change en fruit. Les fruits, qui font en très-grande quantité, font petits ovalaires, moins gros que les cerifes ordinaires, verds d'abord, & bleus foncés quand ils font mûrs. Ils font fort aftringents, contenant un noyau femblable à celui de la cerife, plus petit, mais plus long.

Le fuc exprimé des fruits de cet arbre, cuit & épaissi jufqu'à confiftance d'extrait folide, fe nomme acacia d'Allemagne, ou de notre pays. L'écorce eft fébrifuge, comme nous l'avons fait voir, Tome II, page so, dans le courant de la note. Les feuilles, l'écorce & les fruits non mûrs, font defféchants & aftringents; auffi les donne-t-on dans les hémorrhagies & le flux de ventre; mais les fruits mûrs & les fleurs font laxatifs. PRURIGINEUX, épithete qu'on donne aux boutons, aux puftules qui occafionnent des démangeaifons.

PRURIT : c'est la même chofe que démangeaison. (Voyez DÉMANGEAISONS.)

PUITS. Qualité de l'eau de puits : moyens de la rendre potable, Tome I, page 172. Dangers de defcendre dans des puits fermés depuis long-temps, Tome IV, page 438. Moyens de reconnoître quand l'air de ces lieux eft malfain, ibid. Secours qu'il faut adminiftrer à ceux qui font fuffoqués par l'air méphitique des puits, page 444. PULMONAIRE. (grande) Pulmonaire à feuilles larges; Herbe au lait de Notre-Dame; Herbe aux poumons; Herbe de cœur. Symphitum maculofum, five Pulmonaria latifolia, C. B. Pulmonaria Italorum, ad Bugloffum accedens, TURNEF. & J. B. Pulmonaria officinalis, foliis radicalibus ovato- cordatis, LINN. C'est-à-dire, grande Confoude tachetée, ou Pulmonaire à larges feuilles, felon C. BAUHIN. Pulmonaire des Italiens, reffemblante à la Bugloffe, felon TOURNEFORT & J. BAUHIN. Pulmonaire d'ufage, dont les feuilles radicales font ovales & en cœur, felon LINNÉ. Cette plante eft de la deuxieme claffe, quatrieme fection, cinquieme genre de TOURNEFORT; de la pentandrie monogynie de LINNÉ, & de la vingt-feptieme famille des bourraches d'Adanfon.

Sa racine eft blanche, rameufe, vifqueufe & garnie de fibres éparfes: elle poute une ou plufieurs tiges d'en viron un pied, anguleufes, velues & un peu purpurines: les feuilles fortent les unes de la racine même, prefiées, couchées fur terre; les autres embradent la tige, fans

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queues : toutes ces feuilles font, en général, oblongues, larges, terminées en pointe, garnies d'un duvet mollet en - deffus, en -dessous & fur les bords, marbrées de taches blanches irrégulieres, & traversées d'une nervure dans toute leur longueur: fes Aeurs font foutenues, plufieurs enfemble, par de courts pédicules aux fommets des tiges : elles font en entonnoir, découpées en cinq parties, de couleur tantôt purpurine, tantôt violette, quelquefois P'une & l'autre à ces fleurs fuccedent quatre femences prefque rondes, renfermées dans le calice: elle croît ordinairement fur les hautes montagnes : elle aime les forêts, les bofquets, les lieux ombrageux. On la cultive aufli dans les jardins: elle fort de terre dès les premiers jours du printemps, & donne fa fleur en Mars & Avril : fes feuilles périflent en automne; mais fa racine eft vivace fes feuilles font d'ufage.

Preferite, Tome II, page 126, dans le courant de la

note.

PULMONAIRE de chêne. Mufcus Pulmonarius, C. B. Lichen arboreus, five Pulmonaria arborea, J. B. & TURNEF. Lichen pulmonaria, LINN. C'est-à-dire, Mouffe Pulmonaire, felon C. BAUHIN. Lichen d'arbre, ou Pulmonaire d'arbre, felon J. BAUHIN & TOURNEFORT. Lichen pulmonaire, felon LINNÉ. Cette plante vient fur les troncs ; des vieux chênes, des hêtres, des lapins & d'autres arbres sauvages, dans les forêts épaitles: elle est semblable à l'hépatique commune; mais elle eft plus grande de toute maniere: elle eft auffi plus feche & plus rude. Ses feuilles font fort entrelacées & placées les unes fur les autres comme des écailles : leurs découpures font extrêmement variées & plus profondes que celles de l'hépatique ordinaire: cette plante eft compacte & pliante comme du chamois, & elle repréfente, en quelque forte, par fa figure, un poumon defléché: elle est blanchâtre • du côté qu'elle eft attachée aux écorces des arbres, verte de l'autre côté, d'une faveur amère, avec quelque aftriation. On la trouve auffi fur les rochers à l'ombre. On recueille communément celle qui fe trouve fur les chenes elle croît dans nos forêts, dans celles de SaintGermain, de Fontainebleau, &c.:.

:

Prefcrite, Tome II, page 126, dans le courant de

la note.

PULMONIE. Il cft beaucoup de pulmonics qui font dûes

!

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