Imágenes de páginas
PDF
EPUB

à l'abus des faignées, Tome II, page 10s. Signes qui donnent lieu de craindre que la fluxion de poitrine ne fe termine par la pulmonie, pages 108 & 109. PULMONIE (de la) ou de la Phthifie. Tome II, pages 112139. Ce qu'il faut faire dans la pulmonic qui fuccede à la petite vérole, page 226; à la rougeole, page` 266. PULMONIE (de la) fymptomatique. Idem, pages 13.9—140. PULMONIB nerveufe. (Voyez CONSOMPTION.)'

PULMONIQUE, épithete qu'on donne à ceux qui font attaqués de la pulmonic.

PULPE. On donne ce nom à la fubftance tendre & charnue des végétaux, qu'on peut réduire en une fubftance molle, à-peu-près de la confiftance d'une bouillie; telle est la chair de tous les fruits tendres, &c. Pour extraire la pulpe des fruits, il faut faire bouillir les fruits qui ne font pas mûrs, & ceux qui font mûrs; mais fecs, dans une petite quantité d'eau, jufqu'à ce qu'ils foient attendris. On pofe ces fruits fur un tamis ou fur un linge fort, & on les écrafe a avec une fpatule on une cuiller. Le fuc & le parenchyme pallent à travers le tamis on le linge; enfuite on fait bouillit jufqu'à une certaine confiftance, dans un vaideau de terre, fur un feu doux, ayant foin de remuer continuellement, pour que la pulpe ne brûle pas. La pulpe des fruits qui font bien mûrs & frais, peut être obtenue fans faire bouillir les fruits.

311

PULSATION des arteres, (Voyez ce que c'eft, Tome I; page 61, dans le courant de la note.)

PUNCH. On fait que cette boiffon, qui nous vient des Anglois, fe prépare fur-le-champ, avec de l'eau-de-vie, au de l'efprit de vin, ou du rum, ou du rack, du citron & du fucre, le tout noyé dans une grande quantité d'eau chaude, Le punch, pris comme liqueur dans les fociétés,, dans les cafés; enivre fouvent : ce feroit donc un fort mauvais remede. M. BUCHAN n'entend donc parler, dans cet Ouvrage, que du panch très-foible : il eft alors un bon cordial.

[ocr errors]

Prefcri faible, Tome II, page 39. Dangers du punch dans les premiers moments de la petite -vérole, page 206. Preferit léger & fans acide, pages 457 462 PUPILLE, ou prynelle, nom que porte la petite ouverture ronde qui eft dans le milieu de l'iris de l'œil, que les rayons de lumiere trayerfent, ainfi que le cristallin, pour

les

de-là fe peindre fur la rétine, & former la vifion. (Voyez
CIL.)
PURGATIF, nom que portent, par excellence, les remedes
qui évacuent par les felles. Les plus ufités de cette
claffe font la manne, la rhubarbe, le féné d'Alexandrie,.
le féné d'Italie ou de Provence, le baguenaudier,
feuilles de pêcher, de frêne, & le lin purgatif; le jalap,
la gratiole,, la belle-de-nuit, la fcammonée, le fuc du
grand liferon, le concombre fauvage, la brione, diffé-
rentes efpeces d'ellébore, la bétoine: différentes efpeces
de firop, tels que ceux de chicorée, de fleurs de pêcher,
de pommes, de noirprun, &c.; différents fels, comme
le cathartique amer, celui d'Epfom, de Glauber, de Sei-
gnette, &c.

Symptômes qui indiquent les purgatifs dans une Mala-
die quelconque, Tome II, page 43.

PURGATIFS amers. (Voyez ce que c'eft, Tome III, page
97.)

PURGATIFS rafraîchissants. ( Voyez ce que c'eft, Tome III,
page. 37, & Tome IV, page 12.)

PURGATIFS ftomachiques. ( Voyez ce que c'eft, Tome III,
page 90.)

[ocr errors]

PURGATION. (Voyez POTION purgative.)

PURPURA urtica, espece d'échauboulure. (Voyez Tome
III, page 224.)

PURULENT, purulente, épithete qu'on donne aux hu-
meurs qui font mêlées de pus.

PUS. On entend par pus, une matiere onctueuse, blanche,
homogene, putride & contre nature, qui s'engendre
dans les abcès, dans les ulceres, par le travail de la
Nature, appellé fuppuration.

Il faut un certain dégré de fievre pour la formation
du pus; mais il ne faut pas qu'elle foit trop forte, Tome
IV, page 325. Il faut favoir faifir l'inftant de la matu-
rité du pus. Pourquoi ? page 3 27.

PUTIET, Cerifier fauvage. Cerafus racemofus, fylveftris,
frudu non eduli, TURNEF. C'est-à-dire, Cerifier rameux,
Sauvage, dont on ne mange pas les fruits. LINNE l'ap-
pelle Prunus padus. Le putiet eft un arbre dont le port
a beaucoup de reffemblance avec le cerifier. Ses fleurs
font en grappes blanches, d'une odeur gracieufe. Ses
feuilles font grandes à-peu-près comme celles du tilleul,

mais moins rondes, d'un verd agréable, molles, ayant leurs bords en forme de fcie, & à la queue, tout près de l'origine de la feuille, quatre petits tubercules, de groffeur inégale, plus fenfibles fur les jeunes feuilles. Ces feuilles. communiquent à l'eau & au lait dans lesquels on en a fait infuser, une odeur & un goût d'amande. Le putier croît naturellement en Lorraine, fur les montagnes des Vofges: il fe cultive ailément dans les jardins. L'écorce de cet arbre eft fébrifuge, comme nous l'avons dit, Tome II, , page 49, dans le courant de la note. Les Auteurs que nous avons cités, même Volume, page 47, note, ajoutent aux faits qu'ils rapportent, le témoignage de M. BAGARD, Médecin de l'Hôpital Militaire & Membre de l'Académie de Nanci, ainfi que celui d'un digne Pasteur de campagne, qui n'a pas voulu être nommé, & qui voit toujours réuffir, dans fa Paroiffe, l'électuaire dont nous avons donné la recette, page citée ci-deffus, & qu'il compofe lui-même. L'écorce du putiet eft encore tonique & aftringente. Une once de cette écorce a donné avec l'eau une décoction d'un jaune pâle, d'une odeur un peu forte, imitant celle d'amandes écrasées & celle de fleurs de pêcher, d'une faveur amere, qui a produit, par l'évaporation, au bain de fable, deux gros quarante grains d'extrait. On a retiré de la même écorce avec l'efprit-de-vin, aux mêmes proportions, cent feize grains d'extrait réfineux. PUTRÉFACTION, mouvement inteftin de fermentation, qui s'exécute entre les principes prochains de tous les végétaux & animaux, dont résulte une décompofition & un changement total dans la nature de ces principes. La putréfaction femble plus particuliere aux animaux qu'aux végétaux, en ce que ceux-ci ne peuvent fe putréfier fans avoir éprouvé la fermentation acide, au lieu que les animaux ne fe corrompent & ne fe détruifent que par la putréfaction. (Voyez le Didionnaire de Chymie, & les Mémoires de MM. DE BOISSIEU, GODANT & BOrdenave, qui ont remporté le Prix de l'Académie de Dijon, en 1768.) PUTRÉFIÉ, épithete qu'on donne aux fubftances animales ou végétales qui ont fubi l'efpece de fermentation, appellée putréfaction.

PUTRESCENT, épithete qu'on donne aux fubftances ani

males ou végétales qui tournent à la putréfaction, ou qui y ont de la difpofition. PUTRIDE, épithete qu'on donne aux humeurs, dont la corruption s'annonce par la diffolution de leurs parties, leur odeur fétide, & leur couleur plus ou moins éloignée de celle qu'elles ont dans l'état de fanté. On donne également ce nom aux Maladies dans lesquelles les humeurs préfentent ces caracteres; telle eft fur-tout l'efpece de fievre maligne décrite Tome II, pages 158 & juiv. Ọn la donne encore à l'odeur qu'exhalent les exeréments, &c. PUTRIDITÉ, ou pourriture, ou corruption : état des corps qui ont fubi le mouvement inteftin de fermentation, appellée putréfaction, d'où réfulte une difpofition différente des parties & de nouvelles combinaisons.

Traitement des hémorrhagies caufces par la putridité du fang, Tome III, page 6. Préservatifs du faignement de nez dû à la putridité du sang, page 13.

PUSTULE ; c'est la même chofe que bouton : ainsi on dit les puftules ou les boutons de la petite-vérole, de la gale, &c. PYLORE, nom que porte un cercle charnu qui ferme l'orifice inférieur de l'eftomac: il eft ainfi appellé

7

parce qu'on le regarde comme le portier de l'eftomac. (Voyez Tome 1 page 109, dans le courant de la note.) PYRETHRE. On trouve deux racines de ce nom, chez les Apothicaires. La premiere eft de la longueur du doigt, menue; roule en-dehors, grife en-dedans; d'un goû âcre & très-brûlant, mais qui ne fe fait pas fentir d'abord, & qui augmente à mesure qu'on la mâche & qu'on la garde dans la bouche, où elle laille à la fin un certain fentiment de froid: elle n'a pas d'odeur. On nous l'apporte feche du Royaume de Tunis. La feconde eft plus petite, plus blanche, moins grolle, moins charnue & moins

acre.

Q

Preferite, Tome III, pages 77, 252, note.

UAKERS idée de cette fecte Angloife, Tome I, page 257, note. Les Quakers propofés pour exemple dans la maniere de fe comporter relativement aux habits, s ibid.

QUARTE. (Voyez FIEVRE quarte.)
QUINQUINA; Kinakina; Kina Ecorce du Pérou, Ecorce

i

[ocr errors]

J

[ocr errors]
[ocr errors]

febrifuge, ou des Jéfuites, &c. Cortex Peruvianus ; arbor febrifuga Peruviana; China china; Quinquina, RAY, Hift. CINCHONA, LINNÉ. Le quinquina eft l'écorce d'un arbre qui croît naturellement dans la Province de Quito en Amérique.(Voyez les Mémoires de l'Académie, année 1738.) L'arbre qui donne ce fameux remede, a rarement plus de deux toifes & demie de haut: fon tronc & fes branches font d'une groffeur proportionnée : il croît dans les forêts au milieu de beaucoup d'autres plantes, & se reproduit par les graines qui tombent à terre. Ses feuilles font liffes & d'un beau verd : elles fe terminent en pointe : fes fleurs ont, à-peu-près, la formè & la grandeur des jacinthes.

Sa feule partie précieuse est son écorce, à laquelle on ne donne d'autre préparation que de la faire fécher. La plus épaifle étoit préférée, jufqu'à ce que des analyfes favantes, faites en Angleterre, & des expériences répétées, aient démontré que la plus mince avoit plus de vertu. Mais le choix du quinquina eft de la plus grande imporportance. Celui qui est de bonne qualité, & qui n'eft pas ancien, eft, dit M. LIEUTAUD, le remede le plus excellent contre la fievre, tandis que celui qui eft fophiftiqué, ou de mauvaise qualité, bien loin de guérir la fievre, excité d'autres Maladies, toujours plus dangereufes que la fievre même.:

Le meilleur quinquina eft celui qui, à l'extérieur,, eft inégal, raboteux, d'une couleur brune obfcure, ne se callant point, comme les autres écorces, en fibres longues, mais fe broyant facilement fous les dents, quoique d'un titlu ferré; qui a une amertume exceflive & quelque chofe d'aromatiques dont l'odeur approche du moifi; qui, dans l'intérieur, a une couleur rougeâtre, approchant de celle de la canelle, mais plus obfcure & femblable à celle de la rouille. Nous avertiffons avec M. YoGEL, que le quinquina des Apothicaires n'eft pas toujours également bon, également falutaire; qu'ils en vendent fouvent qui eft fortement acerbe, qui n'a pas d'odeur, Aqui eft pourri, vermoulu; qui, dans l'intérieur, eft d'une couleur brune, noire, jaune, pâle; qui, à l'extérieur, eft uni & comme poli; qui n'est point séparé du bois de l'arbre, lequel n'a point du tour de vertu; qui enfin, comme le dit M. BAUMÉ, eft mêlé avec des écorces &

« AnteriorContinuar »