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page 188. Le régime doit toujours être relatif aux fymptômes de la Maladie, page 193. Le régime ne fauroit être trop recommandé, étant d'une plus grande importance pour le malade, que les remedes les plus vantés, page 194. Préjugés du peuple fur le régime échauffant dans la petite-vérole, page 206. Cas où le régime rafraîchillant eft de néceffité abfolue dans la petite-vérole, page 213. Le régime échauffant occafionne fouvent l'affaiffement des boutons de la petitevérole, page 216. Symptômes fâcheux caufés par le régime échauffant dans la rougeole, page 261. Le régime eft la premiere chofe à laquelle il faille faire attention dans le dévoiement & le cours de ventre, page 431.

Le régime exact eft fupérieur aux remedes, pour prévenir le crachement de fang, Tome III, page 29. Le régime bien adminiftré eft le feul objet dont on doive efpérer la guérison dans les Maladies de nerfs, page 284. Il est préférable aux remedes dans la mélancolie, page 290. L'erreur dans le régime eft une des fources des Maladies de nerfs, page 382.

Importance du régime pendant l'ufage du mercure, Tome IV, page 99. Le régime fuffit dans la fievre de lait, quand elle fuit la marche ordinaire, page 200. Le régime peut feul guérir le rachitis, tandis que les remedes réuffiffent rarement, pages 291. Traitement de la courbature occafionnée par le changement de régime, pages 496-498.

REGION, terme emprunté des Géographes qui entendent, par ce mot, une étendue de pays, renfer mée dans certaines limites. Les Médecins entendent donc par région, un espace déterminé de la furface du Gorps, auquel répondent différentes parties : c'eft ainfi qu'on dit:

REGION de l'eftomac, pour fignifier le creux de l'eftomac & les patties voifines, prifes horizontalement ; REGION lombaire ou des lombes, pour exprimer la partie inférieure du dos, depuis la premiere vertebre lombaire, jufqu'à l'os facrum, les parties voisines latérales, toujours prifes horizontalement;

REGION de la matrice, pour fignifier la partie inférieure du bas-ventre, le pubis & les parties adjacentes; REGION des reins, pour fignifier les parties latérales da Tome V.

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corps, fituées entre la derniere des fauffes côtes & les os des hanches.

REGLES, menftrues ou mois. On donne ce nom à l'évacuation de fang, ordinaire, naturelle & périodique des

femmes.

Il ne faut pas arrêter le faignement de nez, qui fupplée aux régles, Tome III, page 13. On ne doit point donner de mercure aux femmes, dans le temps des régles, Tome IV, page 96 ; à moins que ce ne foit fous la forme de lavements antivénériens, page 97. Les régles font, en général, fupprimées pendant la groffeffe, quoique cela n'arrive pas toujours, page 146.

REGIES, (des) ou du Flux menftruel. Tome IV, pages 108

145.

REGLES. (de la premiere apparition des) Idem, pages 111

116.

REGLES, (de la premiere éruption des) s'annonçant difficilement. Idem, pages 114-116.

REGLES. (de la maniere de fe conduire dans le temps des)
Idem, pages 116-117.
REGLES. (de la fuppreffion des) Idem, pages 117-121.

La fuppreffion des régles peut occafionner la phrénéfie, Tome II, page 287. Traitement de l'asthme dû à la fuppreffion des régles, Tome III, page 237. Traitement de l'abattement & du découragement, caufés par la fuppreffion des régles, page 318.

REGLES (des) immodérées. Tome IV, pages 125-127. REGLES. (Réflexions fur les) Idem, pages 127-129. REGLES. (de la ceffation des) Idem, pages 141-145.

Traitement des vents dont les femmes font attaquées lors de la ceffation des régles, Tome III, page 314. RÉGLISSE. Glycirrhifa filiquofa, vel Germanica, C. B. & TURNEF. Glycirrhifa, radice repente, vulgaris, Germanica, J. B. Glycirrhifa glabra, legumen glabrum, folioli impari petiolato, LINN. C'eft-à-dire, Régliffe à filique, ou d'Allemagne, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Régliffe vulgaire d'Allemagne, & dont la racine eft rampante, felon J. BAUHIN. Réglise dont les feuille & les légumes font liffes, & dont la foliole impaire eft avec petiole, felon LINNÉ. Cette plante est de la dixieme claffe, premiere fection de TOURNEFORT; de la diadelphie décandrie de LINNÉ; de la quarante-troisieme famille des légumineufes d'Adanfon.

La racine de régliffe, la feale partie d'ufage, eft trop connue, fur-tout par fa faveur douce & fucrée, pour avoir befoin d'une defcription particuliere. La plante croît naturellement dans les pays chauds, en Espagne, en Italie, dans nos Provinces méridionales, en Allemagne, &c. On la cultive dans les jardins.

Prefcrite, Tome II, pages 110, 132, 263, 304, 338, 369, 402, 462;_Tome III, pages 38, 84, 111, 203, 247, 453; Tome IV, pages 10, 85. REGNE. Les Naturalistes entendent, par ce mot, les différentes clafles dans lesquelles on range les mixtes : ainsi, les plantes prifes collectivement, compofent le regne vé gétal; le regne animal comprend tous les animaux; & le regne minéral est compofé de tout ce qui appartient à la terre, tels que les métaux, les minéraux, les pierres, les terres, &c.

RÉGULE : ce mot, qui fignifie petit Roi, a été emprunté

des Alchymiftes; il eft donné, en général, par les Chymiftes, aux matieres métalliques féparées d'avec d'autres fubftances, par le moyen du feu.

RÉGULB d'antimoine : c'eft la fubftance, demi-métallique, féparée du foufre, avec lequel elle forme l'antimoine. REINS, nom que portent deux visceres, dans lesquels l'urine fe fépare du fang: ils font placés, un de chaque côté, dans la partie poftérieure du bas-ventre, près les vertebres lombaires, entre la derniere des fauffes côtes & les os des iles ou des hanches. REINS. (de l'inflammation des) Tome II, pages 399-406.

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Signes qui indiquent un abcès, la gangrene ou un fquirrhe dans les reins, page 404. Traitement de l'ulcere des reins, caufe du piffement de fang, Tome III, pages 37 & 38. Combien il eft difficile de s'affurer de l'existence de cet ulcere, p. 38, note. Caracteres les plus propres à faire reconnoître l'ulcere des reins, ibid. Ce qui diftingue l'ulcere des reins de la gonorrhée virulente, Tome IV, page 8.

RELACHANT, épithete qu'on donne aux remedes qui, foit pris intérieurement, foit appliqués extérieurement, font capables de relâcher, d'étendre ou ramollir les parties folides, à l'exception des parties très-dures, comme les os, les cartilages, &c. Les remedes vraiment relâchants, font les fubftances aqueufes, Tome III, pages 258 & 259. REMEDE, ou Médicament. On entend par remede, par Tome V.

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médicament, car ces mots font fynonymes en Médecine, toute fubftance qui, appliquée, foit intérieurement, foit extérieurement, a la propriété de changer l'état actuel d'un corps vivant, d'en chaffer la Maladie & d'y rappeller la fanté. (Voyez au mot ALIMENT, en quoi ce dernier terme differe de celui de remede.)

Erreur du peuple fur le compte des remedes, Tome II, page 9. Les remedes ne peuvent être utiles que lorsqu'ils font indiqués & adminiftrés avec prudence, ibid. De la fupériorité du régime fur les remedes dans le traitement des Maladies, page 13. Les remedes ne peuvent réuflir, fi le régime ett négligé, ibid. Les remedes ne peuvent être adminiftrés par tout le monde, page 14. Comment doivent fe comporter ceux qui ne se fentent pas affez de capacité pour adminiftrer les remedes, page 13, note. Quel est le premier remede infpiré par la Nature dans les fievres, page 20. Sentiments des Anciens fur les remedes compofés & leur multiplicité, p. 21, note. Ce qu'on doit entendre par remedes fimples, ibid. La Nature infpire fouvent le goût des remedes convenables à la Maladie, page 29, note. Les fievres intermittentes fe guériffent fouvent fans remedes & par le feul régime, page 40. Quand il faut recourir aux remedes dans les fievres intermittentes, ibid. On ne doit prescrire de remedes que fur l'indication de la Nature, page 14, note. L'ufage continu des remedes, en rend les effets fouvent nuls; il faut donc les varier, quand on les prend comme préfervatifs, & dans les Maladies chroniques, page 60, note. Pourquoi l'on prefcrit un certain nombre de remedes dans une même Maladie, p. 95. Les remedes ne doivent point être adminiftrés fans ordre, ibid. note. Ordre dans lequel ils doivent être adminiftrés dans les Maladies inflammatoires & humorales, & dans ces deux efpeces de Maladies compliquées, p. 96, note. Il faut attendre l'effet du remede prefcrit, avant que de paffer à un autre, ibid. Ordre qu'il faut fuivre dans l'adminiftration des remedes de la pleuréfie, p. 97, note. Attention & prudence qu'exige l'administration des remedes, ibid. Indifférence des malades pour tout ce qui ne porte pas le nom de remede, page 120. Les remedes font peu néceffaires dans la fievre miliaire, lorfque le régime eft bien dirigé, page 186. Il ne faut jamais en venir aux remedes dans le dévoiement, le cours

de ventre & la diarrhée, que lorfque le malade s'affoiblit, page 431. On ne doit point administrer de remedes dans tous les vomiffements, page 440. Le vomiffement eft quelquefois un remede lui-même, bien loin d'être une Maladie, ibid.

Traitement des hémorrhagies occafionnées par les remedes forts & irritants, Tome III, page 7. Suites funeftes de l'ufage des remedes pour prévenir l'attaque de goutte, page 152. Dangers de l'habitude des remedes relâchants, page 259. Le régime est préférable aux remedes dans la mélancolie, la nostalgie, page 290. Inutilité de la plupart des remedes propofés communément contre les accès d'épilepfie, page 324. Les yeux & les oreilles ne veulent point être fatigués par les remedes, page 405. Préjugés du Public fur les remedes en général, & en particulier fur ceux qu'on confeille dans la rage, page sol.

La vérole ne peut être guérie par des remedes fecrets, Tome IV, page 2. Les remedes font de néceffité absoluc dans la vérole, page 10s. Il ne faut jamais faire de remedes, dans les Maladies, que d'après l'indication de la Nature, page 144. 11 faut très-peu de remedes aux enfants, page 216, note. La dofe des remedes pour les enfants doit être d'un quart plus foible que pour les adultes, page 309. A quoi fervent les remedes internes dans la guérison d'une plaie, page 342. Tous les remedes, excepté ceux qui font émollients, font dangereux contre les cors aux pieds, page 531. REMEDES externes. L'éréfipele ne demande aucune application ou aucun remede externe, Tome II, page 281. Les remedes externes font plus nuifibles qu'utiles dans l'inflammation des yeux, page 299. Importance des remedes externes dans l'inflammation de la gorge, page 316, note. Remedes externes vantés, mais qui ne méritent aucune préférence fur les cataplafmnes de mie de pain ou d'eau dans l'inflammation de la gorge, page 320. Les remedes externes font peu avantageux contre les hémorrhoïdes feches, Tome III, page 20. Combien les remedes externes peuvent être dangereux dans la goutte, page 151. Il faut fe garder de toute application ou remedes externes dans le fcorbut, p. 189. Ils font peu utiles dans les écrouelles, page 205; ils font dangereux dans les dartres, page 221. Seul remede

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