Imágenes de páginas
PDF
EPUB

externe dont on puisse faire usage, ibid. Remedes externes - prefcrits dans la mélancolie, page 292; contre les vents, page 352. Ils fuffifent fouvent pour guérir la chaffie, page 398.)

REMEDES contre le ver folitaire. (Voyez Tome III, pages

99-102.

REMBDES contre le ver cucurbitin. (Voyez idem, page 102103.)

REMEDES (des) de précaution. Tome IV, pages 133

546.

REMEDES généraux. On entend, par remedes généraux, ceux qui font communs au plus grand nombre de Maladies, & qui ne font que des adjuvants par rapport aux remedes propres à ces Maladies : ainfi la faignée, les lavements, les vomitifs, les purgatifs, font des remedes généraux, parce qu'il n'eft prefque pas de Maladies où il ne foit néceflaire de les prefcrire, quoique, pour guérir, il faille avoir recours à d'autres remedes, indiqués par les Maladies mêmes. Par exemple, on commence ordinairement le traitement d'une fievre intermittente bien caractérisée, par un vomitif & des purgatifs, & cependant on ne la guérit que par le quinquina, &c. REMEDES de Mademoiselle Stephens. Ces remedes confiftent en une poudre, une décoction & des pilules. La poudre fe prépare de la maniere fuivante.

Prenez des coquilles d'œufs, bien nettes & bien feches; écrafez; mettez dans un creufet très-grand; placez au milieu d'un feu très-ardent; couvrez d'une tuile, & mettez des charbons par-deflus; tenez-le dans cet état jufqu'à ce que les coquilles d'œufs foient calcinées au gris-blanc, & qu'elles aient acquis un goût âcre & falé : cette calcination demande au moins huit heures: alors mettez les coquilles calcinées dans un vaiffeau de terre bien fec & bien net, que vous ne remplirez que jufqu'aux trois quarts, afin que les coquilles trouvent de l'efpace, lorfqu'elles viendront à s'hume&ter; placez ce vaifleau dans un lieu fec, & laiffez découvert pendant deux mois dans cet intervalle les coquilles d'œufs prendront une faveur plus douce, & la partie, qui fera suffifamment calcinée, deviendra affez fine pour parler à travers un tamis de crin: alors il faut la tamifer. Pendant que les coquilles d'œufs fe préparent:

Prenez des limaçons des jardins avec leurs coquilles, nettoyez-les bien; rempliffez-en un creufet; placez au feu, comme dans l'opération précédente, & laissez jufqu'à ce que les limaçons aient ceffe de fumer, c'est àdire, pendant environ une heure; retirez les limaçons du creufet; réduifez-les tout de fuite en poudre : cette poudre doit être d'un gris fort obfcur. Lorsque ces deux poudres font ainfi préparées :

Prenez fix parties de la poudre de coquilles d'œufs & une partie de celle de limaçon, & pulvérifez de nouveau dans un mortier; paffez à travers un tamis très - fin; auffi-tôt après, renfermez ce mêlange dans des bouteilles bien bouchées, & confervez-les, pour l'ufage, dans un lieu bien fec. On peut préparer les coquilles d'œufs toute l'année; le meilleur temps cependant est l'été. Quant aux limaçons, l'Auteur préfere le mois de Mai. On prépare ainfi la décoction.

Prenez du meilleur favon d'Alicante, quatre onces &

demic. Battez dans un mortier, avec une bonne cuillerée de creffon de fontaine, brûlé jusqu'à noirceur, & autant de miel, jufqu'à ce que tout foit réduit en confistance de pâte; formez-en une boule. Ensuite :

Prenez de fleurs de camomille,

de feuilles de fenouil,
de bardane,
de perfil,

de chaque une once.

Si ces plantes ne font pas vertes & fraîches, prenez une once de leurs racines; hâchez ces herbes, ou ces racines: coupez par tranches la boule de pâte que vous avez préparée plus haut, & faites bouillir le tout pendant une demi-heure, dans deux pintes d'eau; paflez, & ajoutez du miel, pour l'édulcorer. Enfin les pilules fe préparent comme il fuit.

Prenez, parties égales de limaçons calcinés, de femences de carotte fauvage & de bardane, de fruit de frêne, de gratte-cul & de baies d'aube - épine; faites brûler jufqu'à ce qu'ils ne rendent plus de fumée; mêlez enfemble; pulvérifez dans un mortier, & pallez à travers un tamis très-fin. Prenez une forte cuillerée de ce mêlange, & quatre onces du meilleur favon d'Alicante, avec quantité fuffifante de miel; faites- en une pâte ;

divifez enfuite en pilules, à-peu-près de huit grain chaque.

Voici la maniere de prendre ces remedes. Quand il y a une pierre dans la veffic, ou dans les reins, il faut prendre cinquante-fix à foixante grains de la poudre, trois fois par jour, c'est-à-dire, le matin, après le déjeûner; à cinq ou fix heures de l'après-dîner, & le foir, avant de fe mettre au lit. On met chaque dofe dans un verre de vin blanc, ou de cidre, ou de punch léger: après chaque dofe, on boit un demi-feptier de la décoction ci-deffus, tiede ou froide : quelquefois ces remedes donnent au malade de la répugnance; alors on lui donne un calmant, qu'on réitere au befoin: fi le malade eft conftipé pendant l'ufage de ces remedes, on lui donnera quelque laxatif, mais pendant le temps feulement que durera la conftipation; car il faut avoir grande attention en tout temps, d'empêcher le dévoiement, parce qu'il entraîneroit les remedes: fi même le dévoiement furvient, il faut augmenter la dofe de la poudre qui eft aftringente, ou diminuer celle de la décoction qui eft laxative.

Pendant l'ufage de ces remedes, il ne faut pas manger de mêts falés, il ne faut point boire de vin rouge, ni de lait; il faut prendre peu de liquide, & faire un exercice modéré, afin que l'urine s'impregne davantage de ces remedes, & qu'elle foit retenue plus long-temps dans la veffie. Si l'eftomac ne peut point supporter la décoction, il faut prendre, après chaque dofe de poudre, un fixieme de la boule préparée pour les pilules: fi le malade eft âgé, ou d'une conftitution foible, & fort abattu par les douleurs, ou par la perte de l'appétit, on fait entrer, dans la compofition de la poudre, une plus grande quantité de limaçons calcinés. On peut même, fuivant l'exigence des cas, augmenter cette dose, juíqu'à parties égales de poudre dé limaçons & de poudre de coquilles d'œufs. On peut auffi, pour les mêmes raisons, diminuer la quantité des deux poudres, & celle de la décoction: mais fi la perfonne peut en fupporter la dofe ordinaire, cela ne fera que mieux.

Aux herbes & aux racines dont nous avons parlé, Mademoiselle STEPHENS en a quelquefois fubftitué d'autres, comme la mille-feuille, la mauve, la guimauve,

[ocr errors]

le piffenlit, & la racine de raifort fauvage: elle n'a trouvé, dans l'effet de toutes ces plantes, aucune diffé rence effentielle. Le principal ufage des pilules eft dans les accès de gravelle, accompagnée de douleur dans les reins, & de vomiffement; dans les fuppreffions d'urine, occafionnées par une obftruction dans les ureteres il faut, dans ce cas, que le malade prenne, toutes les heures, jour & nuit, s'il ne repofe pas, cinq pilules, jusqu'à ce que les douleurs foient calmées. Les perfonnes fujettes à la gravelle, ou à rendre du gravier, en préviendront la formation, fi elles prennent, tous les jours habituellement, dix ou quinze de ces pilules. ( Voyez Tome II, page 470; & la Médecine pratique de J. ALLEN, traduite de l'Anglois par M. BOUDON, Tome III, pages 176-184.)

RÉMISSION, terme dont on fe fert pour défigner, dans les fievres avec redoublements ou accès, le temps de la diminution, ou de la ceffation entiere des accidents. La rémiffion eft complete dans les fievres intermittentes : elle eft imparfaite dans celles qui font avec redoublement. (Voyez FIBVRE intermittente & rémittente.) RÉMITTENTE. (Voyez FIBYRB rémittente.) REPAS. Il est important que les repas foient réglés. Pourquoi? Tome I, page 200. Maniere dont il faut fe conduire, lorfqu'on fe fent une pefanteur dans l'eftomac, après le repas, Tome III, page 266. Dangers de la conduite qu'on tient ordinairement dans ce cas. Maladies auxquelles elle peut donner lieu, ibid.

RÉPERCUSSIFS, épithete qu'on donne aux remedes qui repouffent & répercutent les humeurs de l'extérieur à l'intérieur,

Dangers des répercuffifs dans l'inflammation des mamelles, Tome IV, page 187. RÉPERCUSSION, action d'un remede qui fait rentrer en dedans, les humeurs qui fe portoient à l'extérieur. REPOS. Importance du repos dans le commencement d'une fievre, Tome II, pages 22 & 23. Du repos le plus parfait, Tome III, page 27; Tome IV, pages 126, 130, 353, 358, 388, 389, 493.

RESERVOIR de Péquet. (Voyez ce que c'eft, Tome I, page 109, dans le courant de la note.)

RESINE. On donne, en général, le nom de réfine, ou de fubftance réfineufe, à toutes celles qui, ne pouvant

[ocr errors]

fe diffoudre dans l'eau, fe diffolvent en plus ou moins grande quantité dans les liqueurs fpiritueufes, telles que l'eau-de-vie, l'efprit-de-vin, &c. Les rénines font, ou liquides, ou folides: celles qui ont une odeur forte, aromatique, & qui ne font que le produit d'huiles effentielles, de baumes naturels, &c., fe diffolvent entiérement dans l'efprit-de-vin; celles qui, étant moins odorantes, font moins pures, ne s'y diffolvent qu'en partie, parce qu'elles font mêlangées d'une plus ou moins grande quantité de parties gommeufes ; ce qui les fait nommer gommes-réfines.

RÉSINE blanche, ou réfine proprement dite: nom qu'on donne au fuc réfineux, appellé térébenthine commune, après qu'on l'a fait cuire, & convertie, en l'agitant fortement dans de l'eau, en une maffe caffante, & d'un jaune plus ou moins pâle, ou blanc.

RESINE de gaiac, appellée improprement gomme de gaïac: c'eft une fubftance brune au dehors, blanche en dedans, tantôt rouflâtre, tantôt verdâtre, friable, d'un goût un peu âcre, d'une odeur agréable de réfine, quand on la brûle, & qui approche de celle du gaïac: elle s'obtient par le même procédé que la réfine de jalap. (Voyez ce mot. )

Prefcrite, Tome III, page 204.

RESINE de jalap. Pour obtenir cette réfine, on tire une teinture de jalap, par le moyen de l'efprit-de-vin trèsrectifié; on distille, jufqu'à concurrence de trois quarts de la totalité de l'efprit de vin: on prend la teinture, qui eft restée dans l'alambic, on la mêle avec vingt ou trente fois fon volume d'eau filtrée : le mêlange devient laiteux; on laiffe repofer pendant plufieurs jours, & la réfine fe trouve dépofée au fond du vafe, ayant la con-` fiftance de la térébenthine. On la fait sécher, au bainmarie, jufqu'à ce qu'elle foit friable. Elle coûte, toute préparée, dix fols le gros.

Prefcrite, Tome III, page 68.

RESINE de fcammonée. Elle s'obtient de la fcammonée par le même procédé que la réfine de jalap. Elle coûte, toute préparée, vingt fols le gros.

Prefcrite, Tome III, page 100.

RÉSOLUTIF, épithete qu'on donne aux médicaments qui divifent & atténuent les fluides épaiffifs & ftagnants;

« AnteriorContinuar »