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SAGE-FEMME. Femme qui pratique l'Art des Accouchements. Sur quel pied eft l'Art des Accouchements entre les mains des Sages-Femmes, Tome IV, page 156. La plupart des Sages-Femmes font beaucoup de mal dans les accouchements, ibid. Avantages qui réfulteroient, fi l'on ne permettoit d'accoucher qu'aux Sages - Femmes inftruites, ibid. Combien d'enfants meurent dans les Campagnes par l'impéritie des Sages Femmes, ibid. Combien de femmes périffent ou reftent infirmes par cette même caufe, page 157. Indolence & ineptie des Sages Femmes, page 158. C'eft aux Sages - Femmes qu'il faut s'en prendre, fi les hommes font les accouchements, ibid. Manœuvres dangereufes des SagesFemmes dans certains cantons, page 213, note. SAGOU, fubftance farineuse, blanchâtre, en grains, de la forme du millet, qui fe tire de la moëlle d'une espece de palmier des Indes, dont RAY, PARKENSON & BOERRHAAVE ont parlé. Ils nomment ce palmier zagu. On trouve le fagou chez les Apothicaires, qui le vendent quarante fols la livre.

Mais M. PARMENTIER a prouvé, dans fes divers Ouvrages fur les pommes de terre, que le fagou n'étoit autre chofe qu'un véritable amidon, & que celui que l'on tire des pommes de terre pouvoit complettement remplacer le fagou des Indes. (Voyez amidon de pommes de terre.) On peut même donner au fagou de pommes de terre la couleur rouffe qu'a celui qui nous vient des Indes; il ne s'agiroit que de le faire chauffer à une chaleur un peu plus vive, mais cette couleur n'influe en rien fur les qualités économiques ou médicinales. Il y a fort long-temps que les Péruviens font ufage de cette efpece de fagou. Ils le donnent à leurs malades, comme nous faifons celui des Indes, & l'introduisent dans prefque tous leurs méts.

Quand on veut faire cuire ce fagou de pommes de terre, on en met plein une cuiller à bouche dans un poëlon, pour le délayer peu-à-peu dans une chopine d'eau chaude ou de lait on place le poëlon fur un feu doux, & on remue fans difcontinuer pendant une demi-heure ou environ; on y ajoute du fucre, des aromates, tels que la canelle, l'écorce de citron, le fafran, l'eau de fleurs d'orange, &c.

On peut encore préparer le fagou de pommes de terre
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avec du bouillon de veau, de poulet, ou ordinaire, de la maniere que l'on cuit le riz, &c.

Prefcrit, Tome II, pages 137, 155, 184, 281, 326,359, 430, 444; Tome III, pages 6, 13, 348. SAIGNÉE. Sur quoi eft fondée la faulle opinion du peuple relativement à la néceffité de la faignée dans les fievres Tome II, page 25. Fievres dans lefquelles la faignée eft nuifible, page 26. Il n'y a que des symptômes d'inflam mation qui indiquent la faignée dans les fievres, ibid. La faignée n'eft pas même néceffaire dans toutes les fievres inflammatoires, ibid. Maladies particulieres où la faignée eft mortelle, ibid. La faignée est rarement néceffaire dans les fievres intermittentes, page 43. Ses effets funeftes dans ces fievres, page 44. Importance de la faignée dans la fievre contínue-aiguë, page 71. Quand & combien de fois il faut la répéter, ibid. Il est rare qu'il faille plus de trois faignées dans cette Maladie, page 72. Dangereufe prétention de ceux qui faignent pour évacuer toute l'humeur morbifique, ibid. Idée qu'on doit fe faire de la faignée, ibid. Nécetfité de la faignée dans la pleurélie vraie, page 87. La premiere faignée doit être copieufe dans cette Maladie, ibid. Quand & combien de fois il faut répéter la faignée, page 88. Combien eft funefte le préjugé qui porte à faigner dans la pleurélie, jufqu'à ce que la couenne du fang ait difparu, ibid. Effers malheureux des faignées trop multipliées, ibid. Ce n'eft que l'intensité des fymptômes qui doit nous porter à répéter les faignées, page 89. Trois faignées fuffifent dans la pleuréfie, ibid. Quand & combien il faut faigner dans la fluxion de poitrine, page 105. Dangers de la faignée quand le malade crache ailément, ibid. Effets de la fuppreffion des crachats, qu'occasionneroient les faignées, ibid. Il est beaucoup de fluxions de poitrine qu'on doit traiter fans faignées, ibid. Beaucoup de pul monies font dûes à l'abus des faignées, ibid. Quand il faut faigner dans la fauffe fluxion de poitrine, page 110. La faignée y eft rarement néceffaire, ibid. Avec quelle précaution on doit prefcrire la faignée dans la pulmonie, page 129. La faignée eft abfolument contraire dans les fievres lentes nerveufes, page 150. La faignée est rarement néceflaire dans la fievre maligne, page 171. La faignée eft dangereufe comme préfervative de la fievre maligne, page 178. Elle est pour l'ordinaire con

traire dans la fievre miliaire même aux femmes en couches, page 187. Elle est, pourvu qu'elle foit très-indiquée, un des moyens de rendre la marche de la fievre rémittente auffi réguliere que celle de la fievre intermittente, page 195. La faignée ne peut être employée dans la fievre rémittente que dans cette vue, ibid. Symptômes qui indiquent la faignée dans la petite vérole, page 211. Utilité de la faignée, quand elle eft indiquée ; circonftances où il faut la répéter dans la petite vérole, pages 211 & 212. La faignée peut être très utile dans l'affaillement des boutons de la petite vérole, page 219. Circonstances qui indiquent la faignée dans la troifieme période de la petite vérole: page 222. Symptômes qui indiquent la faignée dans la rougeole, page 263. Elle devient inutile dans la rougeole bénigne, ibid. Saignée preferite contre le cours de ventre opiniâtre dans la rougeole, page 265. La faignée eft dangereufe dans la fievre fcarlatine maligne, page 270. Circonftances qui indiquent la faignée dans la fievre bilieufe, page 271. Elle eft rarement néceffaire dans la fievre bilicufe intermittente ou rémittente, page 272. On ne peut faigner dans l'éréfipele qu'avec réserve, page 282. Cas où la faignée eft néceffaire dans cette Maladie, page 28 3. Saignée des veines jugulaires ou même des arteres temporales dans la phrénéfie, page 291. Saignée du pied prefcrite avant l'application de la glace fur la tête dans la phrénélie, page 294. La faignée eft néceffaire dans l'ophthalmie, pages 299 & 300. Saignée quand l'ophthalmic eft caufée par des coups reçus dans les yeux, page 303. Saignée comme préfervative de l'inflammation des yeux, page 305. Quand & où il faut faigner dans l'inflammation de la gorge, page 317. Réflexions fur les faignées copieufes dans cette Maladie, ibid. Elles feroient trèsdangereufes dans les maux de gorge gangréneux, p. 327. Circonftances qui indiquent la faignée dans les maux de gorge fimples, page 332. Ce qu'il faudroit faire pour fe pafler de la faignée dans ces cas, ibid. Circonftances qui indiquent la faignée dans le rhume, page 342; dans la toux de poitrine, page 345; qui la contre-indiquent, page 346. Saignées prefcrites contre la toux, qui accompagne la groffeffe, page 357. Quand & combien de fois il faut faigner dans la coqueluche, page 360. Importance de la faignée dans l'inflammation de l'eftomac, p. 362. Tome V. *Gg 4

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Elle eft, dans cette Maladie, prefque le feul remede dont
dépende le fuccès, ibid. ; ainfi que dans l'inflammation
de bas-ventre, page 375. Saignée indiquée dans la co-

lique bilieule, page 387. Symptômes qui feuls indiquent

la faignée dans la colique nerveuse, page 397, note. Il faut

faigner, dans les commencements, ceux qui font attaqués

de la colique néphrétique & de l'inflammation des reins,

page 402. Elle est très-néceffaire dans l'inflammation de

la veffie, page 407. Saignée dans les quatre premiers

jours de l'inflammation du foie, page 411. Saignée pref-

crite dans la diarrhée caufée par la fuppreffion du fai-

gnement de nez, des hémorrhoïdes ou des régles, page

425. Cas où il faut faigner dans la diarrhée caufée par

des fubftances vénéneufes prifes intérieurement, page

428; dans le vomillement, page 434. Petites faignées

dans le vomiffement opiniâtre, caufé par la groflède,

page 435. Avantage de la faignée dans la fuppreffion &

rétention d'urine, page 454; dans l'accès de gravelle,

page 463.

Ceux à qui on a fait beaucoup de faignées, ou qui ont

éprouvé beaucoup d'hémorrhagies, font fujets à la plé-
thôre. Pourquoi? Tome III, page 6. Saignée dans l'hé
morrhagie, caufée par la pléthôre ou par la difpofition
inflammatoire du fang, ibid. Le faignement de nez na-
turel eft plus avantageux qu'une faignée, toutes les fois
qu'il eft néceffaire de tirer du fang, page 8. Saignée dans
la fuppreffion du flux hémorrhoidal, page 18; dans les
hémorrhoides feches, page 19. Saignée dans le crachement
de fang, feulement lorsqu'il y a de la fievre, page 27.
Avec quelle précaution il faut la faire dans ce cas, ibid.
La faignée en eft plutôt un remede préfervatif, ibid.
Cas où la faignée eft néceffaire dans le vomillement de
fang, page 32; dans le piffement de fang, page 37.
Saignée de la jugulaire dans le mal de tête, caufé par
trop de fang, &c., page 67. Saignée dans la migraine,
caufée par la fuppreffion d'une évacuation fanguine,
page 69; par le changement de régime page 70.
Saignées dans les douleurs d'oreille, avec inflammation,
page 83; dans les douleurs d'eftomac, caufées par la
fuppreffion d'évacuation fanguine, p. 89. Symptômes
qui l'indiquent dans la jaunie, p. 112. Circonftances
où l'on doit commencer le traitement de l'afcite & de
l'anafarque par la faignée, p. 131. On ne peut faigner

dans l'attaque de goutte qu'avec précautions, page 152. Saignée du pied dans la goutte remonté dans la tête, page 160. Saignée dans le rhumatisme aigu, fi le sujet eft fort & jeune, page 168. Dans quel temps de la Maladie il faut la faire il ne faut pas qu'elle foit prodiguée, ibid. Cireonftances qui peuvent indiquer la faignée dans la fluxion fcorbutique, page 195; dans la gale, avant l'ufage de l'onguent, page 210. Saignée dans l'asthme nerveux & convulfif, page 232. Circonstances qui indiquent & contre-indiquent la faignée dans cette efpece d'aithme, ibid. Saignée prefcrite à ceux qui font menacés d'apoplexie, page 244. Saignée de la jugulaire ou du bras dans l'apoplexie fanguine, page 247. Combien il faut la répéter, ibid. Prefcrite comme préfervative de l'apoplexie, page 250. Une faignée dans l'apoplexie féreufe. Pourquoi? page 251. Circonstances qui peuvent l'indiquer dans l'indigeftion, page 265; dans la mélancolie, page 293; dans la folie ou manie, page 294; dans la paralyfie universelle chez les jeunes gens, forts & vigoureux, page 300. Circonftances qui indiquent une petite faignée dans la paralyfie, caufée par la fuppreffion de quelque évacuation accoutumée, page 303. Circonftances qui indiquent la faignée dans l'épilepfie, page 321. Elle est rarement nécellaire dans l'accès de cette Maladie, page 324. Quand elle eft indiqué, où, par qui elle doit être faite, ibid. Saignée dans la danfe de Saint Gui, page 330; dans le hoquet, caufé par l'inflammation de l'eftomac, page 334; par la pléthôre ou la fuppreflion d'une évacuation accoutumée, page 335. Cas où il faut faigner dans les crampes de l'eftomac, page 339; dans le cochemare fimple qui eft dû à la pléthôre, page 343 i dans la fyncope & l'évanouiffement chez les perfonnes nerveufes, page 345. Précautions avec lesquelles il faut faigner dans la fyncope, qu'elle qu'en foit la caufe pages 3 48 & 349. Petites faignées dans les vents dont font attaquées les femmes, lors de la ceflation des régles, pages 314. Circonftances qui indiquent la faignée dans l'affection hystérique, & avec qu'elle précaution il faut la faire, p. 368; dans les Maladies des yeux en général, P. 387; dans la goutte-fereine, p. 389; dans les taies, accompagnées d'inflammation, p. 395; dans les yeux rouges & enflammés, p. 396, dans les engorgements fanguins, p. 428. Circonftances qui indiquent & contre Tome V.

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