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indiquent la faignée dans les obftructions & les tumeurs fquitreufes, page 429; dans le cancer, page 434; dans l'inflammation, fuite de l'effet des poisons, pages 451, 457, 494, dans la rage confirmée, pages 107, 109, 519, 123, 128.

Saignée dans l'état inflammatoire de la gonorrhée virulente grave, Tome IV, page 13; dans les autres fymptômes inflammatoires de la vérole, pages 33, 35, 37, 41, 45, 49, 51, 58, 63, 81; dans la fuppreffion des régles, caufée par la pléthôre, page 119. Circonstances qui l'indiquent dans la fuppreffion des régles, caufée par les affections de l'ame, pages 120, 126; dans la perte de fang, page 131. La faignée eft prefque toujours contraire dans les fleurs blanches, page 141. Temps de faigner dans la groffeffe, page 148. La faignée n'eft pas néceflaire à toutes les femmes groffes. Circonftances où il faut s'en paffer, page 149. Prescrite, pages 153, 180, 184, 188. Circonftances qui l'indiquent dans la fievre pourprée des femmes en couches, page 191; dans le poil de lait, page 203; dans la fureur utérine, page 210. Preferite, pages 240, 264, 274. La faignée eft de toutes les évacuations celle que les enfants fupportent le moins bien, page 282.

SAIGNÉE (de la) confidérée comme opération & comme remede. Tome IV pages 314-322.

SAIGNÉE. (des indications de la) Idem, p. 315. SAIGNÉE. (des contre-indications de la) Idem, p. 316. SAIGNÉB, (de la partie du corps où doit fe faire la) & avec quel inflrument il faut la faire. Idem, pages 316-317. Où il faut appliquer la ligature en faignant, p. 317. SAIGNEB. (de la quantité de fang qu'il faut tirer par la) Idem, pages 317-318.

Ce qu'on doit penser des faignées jufqu'à défaillance, p. 317. Maladies, où elles font néceflaires, p. 318. de la maniere dont il faut faigner les enfants ibid. SAIGNÉE, (des préjugés du peuple fur la) Idem, pages

319-322.

Sur les avantages prétendus de la premiere faignée, page 319. De la faignée du pied, ibid. Dans les Maladies locales il faut faigner le plus près qu'il eft poffible, de la partie affectée, ibid. & page 320. Ce qu'il faut faire avant de faigner du pied & de la main, même du bras, chez les perfonnes grades, page 320. Noms que

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portent les veines qu'on faigne au pied & au bras, ibid. Ce n'est qu'en voyant faigner, qu'on peut apprendre à faigner, page 321. Quoique la faignée foit une opération délicate, elle eft pourtant facile, puifqu'elle eft faite tous les jours par les perfonnes les plus ignorantes, ibid. On ne doit jamais faire de faignées, qu'elles ne foient indiquées par les fymptômes de la Maladie, ibid. Saignée prefcrite pages 323, 324, 329, 332, 348, 350,353, 367, 371, 383, 388. Saignée locale, ibid. Preferite, page 415. Circonstances qui l'indiquent aux --noyés, page 430. Avec quelle précaution il faut faigner les noyés, ibid. Elle n'eft pas un fecours effentiel : elle peut, dans bien des cas, devenir funefte, page 431. Exception, ibid. La faignée eft le dernier fecours qu'on doive employer dans l'asphyxie, page 443. Circonstances qui indiquent la faignée dans l'afphyxie caufée par le charbon allumé, page 443; prefcrite, page 461. Les perfonnes fujettes à s'évanouir pendant la faignée, doivent être faignées dans leur lit, page 464. Saignée prefcrite, pages 473, 476. Elle feroit nuifible dans la courbature caufée par la fatigue, page 494. Elle y eft d'autant plus contraire, que la fatigue eft plus confidérable; feul cas où elle pourroit être permife, page 491; preferite, page 500. Elle eft également contraire dans la courbature due aux excès des plaifirs de l'amour, à la mafturbation, &c., page 506. Prefcrite, page $12. SAIGNÉE blanche. ( Voyez BAIN de pied.) SAIGNEMENT de nez. Avantages du faignement de nez dans la phrénéfie: moyens de le provoquer, & de le faciliter lorfqu'il a lieu de lui-même, Tome II, page 291. - Le faignement de nez eft dangereux dans les maux de gorge gangreneux : ce qu'il faut faire pour l'arrêter, page 329.

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SAIGNEMENT (du) de nez. Tome III, pages 7-14. SAIN- doux, forte de graiffe très-molle & très - blanche, que les Chaircutiers tirent de la panne du porc, en la faifant fondre.

Prefcrit, Tome III, page 209.

SALADE : elle est nuifible, ainfi que toutes les fubftances froides, quand on a chaud, Tome I, page 310. SALEP, ou falop, racine, ou bulbe farineufe, ou plutôt gommeufe, d'une espece d'orquis, dont la fubitance eft entiérement foluble dans la falive & dans les liqueurs

aqueufes; qui eft inodore; qui n'a d'autre faveur que
celle des gommes & des mucilages. Il est fort en ufage
chez les Turcs, &c., qui le prennent comme aliment
même en parfaite fanté. C'est, en effet, une nourriture
très-bonne & très-légere, que nous prescrivons avec
fuccès dans les convalefcences des Maladies aiguës, &
même dans certaines Maladies chroniques, fur-tout dans
celles qui affectent la poitrine. Le falep adoucit l'âcreté
de la lymphe: il eft utile dans la phthific & à la fuite
des dyffenteries bilieufes.

Cette fubftance nous vient de Perfe, & coûte une
livre fix fols l'once, tandis que la livre ne reviendroit
pas à vingt fols, fi l'on vouloit prendre la peine de la
préparer ici. Nous en avons les matériaux dans les
orquis, dont nos près, nos collines & nos bois font
couverts, & dans les Pommes de terre, substance encore
plus commune & plus facile à multiplier. ( Voyez Orquis
& Pommes de terre.)

Pour convertir en falep les racines bulbeufes des orquis,
il faut les cueillir avant la fleur, les étendre fur des
plateaux de fer blanc, qu'il faut enfuite placer dans un
four chauffé au dégré néceffaire pour cuire le pain.
(Voyez quel est ce dégré, Tome 1, page 196, dans le
courant de la note.) On les y laiffe, fix, huit ou dix mi-
nutes: pendant ce temps, elles perdent leur blancheur,
& acquierent une tranfparence égale à celle de la corne.
Alors on les retire du four pour les mettre fécher &
durcir, afin de les conferver.

Lorsqu'on veut en faire ufage, il fuffit d'en mettre en
poudre la quantité que l'on défire, & cela est très-facile.
On les arrofe enfuite peu à peu avec de l'eau, dans la-
quelle cette poudre fe diffout très-aifément, & l'on étend
cette diffolution dans du lait, du bouillon, &c., en forme
de crême légere.

Quant aux pommes de terre, on les fait bouillir dans
de l'eau, & lorfqu'elles font voifines de la cuiffon, on
les péle au fortir du feu, on les coupe par tranches, `on
les porte au deffus ou dans le four d'un Boulanger, aufsi-
tôt que le pain en a été tiré: trente heures après, elles
font fuffisamment féchées; elles acquierent alors, ainfi
que les orchis, la tranfparence de la corne: elles en ont
la dureté, fe mettant difficilement en poudre au moyen
du pilon. Cette poudre eft blanchâtre, féche, femblable

à celle de la gomme arabique, fe diffolvant facilement dans la bouche, & donnant à l'eau un état muqueux; telles font les propriétés les plus générales du falep de Perfe.

Pour adminiftrer ces pommes de terre en guife de falep, on réduit une petite quantité de ces tranches defféchées, en poudre très-fine; on prend une once de cette poudre, que l'on fait bouillir, un quart d'heure, dans un demi-feptier d'eau; on paffe enfuite à travers un linge : on y ajoute un peu de fucre & d'écorce de citron. Quand la diffolution eft réfroidie, il en résulte une forte de gelée blanchâtre, que l'on donne de deux heures en deux heures, à la dofe d'une ou deux cuillerées, fuivant l'exigence des cas. Mais quand on en veut faire une tifane mucilagineufe, comparable à de l'eau de riz ou d'orge perlé, on étend cette quantité dans une ou deux pintes d'eau, dont on peut augmenter l'agrément par quelques firops convenables à la maladie. On doune ce falep de pommes de terre avec fuccès, dans les cas où le falep de Perfe eft indiqué; dans les coliques bilieufes, dans les dévoiements, & dans toutes les maladies qui dépendent de l'âcreté de la lymphe.

Prefcrit, Tome II, page 444; Tome III, page 6. :SALIVATION; évacuation plus ou moins abondante de falive par la bouche.

Il faut la refpecter dans la petite-vérole, Tome II, page 221.

SALIVATION mercurielle, évacuation de falive, par la bouche, occafionnée par le mercure, ou fes préparations.

Recommandée dans la goutte-sereine, Tome III, page 389; dans la rage, page 500. Raifons fur lefquelles eft fondée la néceffité de la falivation mercurielle, dans la rage, page 11. Il ne faut pas exciter la falivation mercurielle dans la Maladie vénérienne. Pourquoi? Tome IV, page 17, note. Moyens d'empêcher le mercure d'exciter cette falivation, page 19. Le mercure guérit plus sûrement la vérole, fans exciter la falivation, page 55. SALIVE. (Voyez ce que c'est, Tome 1, page 43, note. ) Importance de la falive pour la digestion, ibid. Dangers qui résultent de la perte de la falive, ibid. Ce qui dif tingue la falive d'avec les crachats, les phlegmes, &c., page 44. Moyens d'exciter la fécrétion de la falive, Tome III, page 77. Ce qu'il faut faire dans les Maladies, lorf

que la falive eft très-amere, page 417; lorfqu'elle a un goût putride, ibid. C'est à la falive que s'allie le venin de la rage, page 493. SALSEPAREILLE, racines, ou plutôt branches de racine, très-longues, ayant plufieurs aunes, grofles comme des joncs ou des plumes d'oies, pliantes, flexibles, cannelées dans leur longueur: fon écorce extérieure eft d'un roux cendré; intérieurement elle eft blanche, mollaffe, un peu farineufe, le réduifant facilement en pouffiere, quand on la frotte entre les doigts: elle n'a pas d'odeur; fa faveur eft foible, très-légerement amere: elle laide un peu de vifqueux dans la bouche, fans être défagréable: le cœur eft ligneux, uni, fe féparant facilement de l'écorce, pliant, difficile à rompre. On nous l'apporte de la nouvelle Efpagne, du Pérou & du Bréfil. Il faut choifir celle qui eft grife en-deflus, moëlleufe, facile à fendre dans toute fa longueur, comme l'ofier, & qui teint en couleur rouge-brune, l'eau dans laquelle on la fait bouillir. On doit rejetter celle qui eft cariée, & qui répand une espece de farine quand on la fecoue. Les Apothicaires la vendent huit fols l'once.

Cette racine potlede éminemment la vertu fudorifique : elle eft fouvent diurétique, atténuante & incifive. Delà fes fuccès dans les cas d'obftructions, d'engorgement; dans les Maladies de la peau, vénériennes, &c. (Voyez au refte les mots HOUBLON & PERSICAIRE amphibie. )

Prefcrite, Tome II, pages 132, 184, 263, 369; Tome III, pages 189, 304, 389; Tome IV, pages 30, 34, 18, 19, 64, 67, 68, 71, 80. Maniere d'en faire la décoction, page 85. Vertus de cette décoction, & cas où elle eft particuliérement indiquée, page 86. Observation fur une Maladie vénérienne, guérie par la falfepareille feule, ibid. Preferite, pages 89, 90, 91, 92,

93.

SANG. Fluide très-abondant qui circule dans les arteres & dans les veines. ( Voyez le Didionnaire de Chymie pour l'Analyfe chymique du fang.) Voici le réfumé de l'Analyfe médicinale qu'en donne M. BORDEU, dans le premier volume des Recherches fur les Maladies chroniques, pages 538 & fuiv. Maintenant, dit-il, je puis m'expliquer plus clairement fur la compofition du fang, ou de cette chair coulante qui remplit les vaiffeaux du corps, & qui eft toujours prête à fe concretre, à perdre fa fluidicé, fi

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