Imágenes de páginas
PDF
EPUB

fontaines, les fentes des pierres, fur les rochers humides & à l'ombre.

Prefcrite, Tome III, page 427.

SCORBUT. (du) Tome III, pages 176-196.

SCORBUT accidentel ou de mer. ( Voyez idem, pages 178 & fuiv.)

SCORBUT Conftitutionnel ou de terre. (Voyez idem, pages 177 & fuiv.)

SCORBUT mixte ou intermédiaire. (Voyez idem, pages 178 & fuiv.)

SCORBUTIQUES, épithete qu'on donne aux malades attaqués de fcorbut.

Remèdes qui conviennent aux fcorbutiques attaqués de douleurs rhumatifmales, Tome III, page 173. Précautions avec lesquelles il faut adminiftrer le mercure_aux fcorbutiques ou aux perfonnes attaquées du fcorbut, Tome IV, page 98.

SCORDIUM, Chamarras, Germandrée d'eau ou aquatique. Scordium, C. B. & J. B. Chamædris paluftris canefcens, feu Scordium officin. TURNEF. Teucrium Scordium, LINN. C'eft-à-dire, Scordium, felon C. & J. BAUHIN. Germandrée aquatique blanchâtre, ou Scordium des Boutiques, felon TOURNEFORT. Teucrium Scordium, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quatrieme claffe, quatrieme section, premier genre de TOURNEFORT; de la didynamie gymnofperme de LINNÉ; de la vingt-cinquieme famille des labiées d'Adanfon.

Sa racine eft traçante & fibrée : fes tiges, longues de neuf à dix pouces, font couchées à terre pour la plupart, & ne s'élevent que par leur fommet: elles font quarrées, velues & rameufes : les feuilles font oppofées deux à deux, le long de la tige, à laquelle elles font attachées par leur origine: elles font oblongues, plus grandes que celles de la germandrée ordinaire, ridées, dentelées en leurs bords, molles, velues, blanchâtres, d'une odeur d'ail, qui n'eft pas désagréable, & d'un goût amer : les fleurs naiffent dans les aiffelles des feuilles, le long des tiges & des rameaux, petites, en gueule, de couleur rougeâtre à ces fleurs fuccedent quatre femences menues, arrondies, renfermées dans une capfule qui a fervi de calice à la fleur. Cette plante croît aux lieux humides & marécageux, le long des foffés remplis d'eau: elle fleurit en Juin & Juillet.

:

Preferite, Tome IV, pages 352, 355. SCROPHULES, c'est la même chofe qu'écrouelles. (Voyez ÉCROUELLES.)

SCROPHULEUX, épitheté qu'on donne au vice qui conftitue la maladie appellée écrouelles, & aux humeurs qui font altérées par ce vice.

SCROTUM, nom que les Médecins donnent aux bourses ou enveloppes externes des tefticules.

SÉCRÉTION. On entend par ce mot, toutes les humeurs féparées de la maffe du fang: ainfi, les urines, la falive, la fueur, la matiere de la transpiration, le mucus du nea, le cérumen des oreilles, &c. font autant de fécrétions. SECRETION. On donne même ce nom à l'action par laquelle ces humeurs font féparées du fang.

L'exercice en plein air, la gaieté, la diffipation, &c. font les moyens les plus puiffants de favorifer les fécrétions, Tome III, page 286.

SÉDENTAIRES : ce qu'on doit entendre par cette classe d'hommes, & par état, ou profeffion, ou métier fédentaire, Tome I, page 123, note. Maladies auxquelles ils font fujets; moyens de les prévenir, idem, ibid. & fuiv. A qui conviennent les occupations fédentaires, p. 233, note. Combien la vie fédentaire eft nuffible à ceux qui ont lieu de craindre la gravelle ou la pierre, Tome II, page 462. SEDIMENT. On entend, en Médecine, par ce mot, la partie la plus groffiere & la plus épaille d'une humeur quelconque, qui fe précipite au fond du vaißleau dans lequel elle féjourne; tel eft le fédiment de l'urine, &c. SEIGLE. Secale Hybernum, vel majus, C. B. & TURNEṛ. Secale, J. B. Secale cereale, Hybernum, LINN. C'est-àdire, Seigle d'Irlande, ou grand Seigle, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Seigle, felon J. BAUHIN. Seigle qui a le goût de froment, d'Irlande, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quinzieme classe, troisieme section, deuxieme genre de TOURNEFORT; de la triandrie digynic de LINNÉ; de la feptième famille des gramens d'Adanion.

Il n'eft gueres de perfonnes qui ne connoiffent le feigle, qui tient, fans contrédit, le premier rang entre les bleds, après le froment: fes tiges font plus maigres, mais beaucoup plus hautes que celles du froment; on les ap

que

Caracteres du bon feigle, Tome 1, pages 191 & 192,

note. Le pain de feigle, ou de parties égales de feigle &

de froment, eft préférable pour les gens habituellement

conftipés, au pain de froment pur, Tome III, page 257.

SEL. On donne & on doit donner ce nom à toutes les subs-
tances qui, non-feulement, ont la propriété caractéristi-
des fels, c'est-à-dire, la faveur & la mifcibilité par-
faite avec l'eau ; mais encore qui, lorfqu'elles font libres,
peuvent communiquer ces mêmes qualités, du moins en
partie, aux fubftances qui ne les ont pas, fi on les mêle
avec elles, & qui peuvent en être féparées enfuite, pour
reparoître avec tous les caracteres falins qui leur font
propres. Cela pofé, tous les acides & alkalis minéraux,
végétaux & animaux, tant fixes que volatils, liquides ou
concrets, doivent être regardés comme des fubftances
falines, ou des fels par eux-mêmes; car ils ont toutes les
propriétés dont nous venons de parler.

SEL d'abfynthe. (Voyez SEL effentiel d'abfynthe.)
SEL ammoniac, fel neutre, demi-volatil, qui résulte de la
combinaison du sel marin avec l'alkali volatil : il est très-
âcre. Lorsqu'il eft brut, c'est-à-dire, en maffe couverte
de faletés, il coûte un fol le gros; il en coûte deux,
lorfqu'il eft purifié.

Prefcrit, Tome III, pages 209, 476.

SBL d'Angleterre. On donne ce nom à un alkali volatil
concret, bien rectifié, tiré de la foie; & beaucoup de
Praticiens donnent ce même nom à l'alkali volatil con-
cret, tiré du fel ammoniac, & mêlé à la chaux éteinte.

Prefcrit, Tome III, page 369, note.

SBL cathartique amer: c'eft un fel d'Epfom artificiel, com-

pofé, comme le vrai fel d'Epfom, de fel marin chargé

d'acide vitriolique: c'eft la feule efpece de fel d'Epfom

qu'on trouve dans les boutiques. Il coûte deux fols l'once.

Prefcrit, Tome II, page 377; Tome III, page 260.

SEL commun, fel marin, ou fel de cuifine; fel neutre par-

fait, qui réfulte de la combinaifon de l'acide particulier,

appellé acide marin, & de l'alkali, auffi particulier,

appellé alkali marin.

[ocr errors]

compofc

compofé de l'acide vitriolique uni jufqu'au point de fatu ration avec l'alkali fixe de tartre, ou même, en général, avec tout alkali fixe végétal bien pur. Ce fel a une grande vogue pour les dépôts d'humeurs laiteufes, nommés vulgairement laits répandus. On le regarde comme un remede infaillible dans ces cas, même pour prévenir ces Maladies. Delà les Sages-Femmes, les Gardes, certains Chirurgiens & les commeres ne croiroient pas une femme en couche bien traitée, & à l'abri de tout accident, fi elle n'avoit pas pris plus ou moins de fel duobus. On lui en donne, en conféquence, & dans fes boiffons, & dans fes purgatifs. Cependant, comme le remarque très-bien M. BARON, on ne voit pas pourquoi ce fel mériteroit la préférence fur les autres fels neutres, pour faire couler le lait, ou pour le détourner dans les cas de dépôt; au contraire, comme il eft un de ceux dont les principes font le plus exactement faturés, fon action & fes vertus doivent être fenfiblement moindres que ceux de la plupart des autres. Il coûte quatre fols l'once.

Prefcrit, Tome II, page 378.

SEL d'Epfom; fel compofé d'acide vitriolique, & d'une terre absorbante, d'une nature particuliere, qui paroît reffembler beaucoup à la magnéfie. On le prépare en Angleterre, en faifant évaporer les eaux d'une fontaine des environs de Londres, appellée Epfom. On fent qu'on ne doit trouver qu'une petite quantité de ce fel dans le commerce; cependant rien d'auffi commun: auffi le fel d'Epfom, qu'on trouve dans nos boutiques, n'eft-il autre chofe que ce que nous avons appellé fel cathartique amer. (Voyez ce mot.)

Prefcrit, Tome II, page 395, note; Tome III, page

101.

SEL effentiel. On donne, en général, ce nom à toute matiere faline, concrete, qui conserve l'odeur, la faveur & les autres principales qualités des corps dont elle est tirée. Il n'y a que les végétaux & les animaux, dont on puiffe tirer de ces fels effentiels. La méthode générale, pour y parvenir, confifte à faire évaporer, jufqu'à confiftance de firop, les fucs exprimés & dépurés, ou les fortes décoctions des plantes, & à les laiffer criftallifer dans un lieu frais.

SL effentiel d'abfynthe; fel obtenu par l'évaporation du Tome V.

Ii

fuc exprimé de l'abfynthe, & par la criftallisation? (Voyez SEL effentiel. )il a toute l'amertume & toutes les vertus de la plante. Il coûte huit fols l'once. C'est de ce fel dont il eft queftion dans cet Ouvrage, toutes les fois qu'on y prescrit le fel d'absynthe; car on trouve, dans les boutiques, un autre fel d'abfynthe qui n'eft qu'un fel lixiviel: il n'a, en conféquence, aucune amertume, & il n'a que les vertus communes aux autres fels lixiviels, c'est - à - dire, qu'il est apéritif, incifif & diurétique. (Voyez SEL lixiviel.)

Le fel effentiel d'absynthe prescrit, Tome II, page 51 ; Tome III, pages 418, 524.

SEL effentiel d'ofeille. Ce fel, qui eft très-blanc, très-acide, d'une cryftallisation assez confuse, n'est point tiré de la plante nommée ofeille, qui n'en fourniroit qu'une trèspetite quantité, mais d'une autre plante, appellée alléluya, qu'on cultive avec foin, dans la Suiffe & dans plufieurs endroits d'Allemagne, où l'on prépare ce fel en grand. Il coûte cinq fols le gros.

SEL effentiel de quinquina. Cette préparation de quinquina eft mal dénommée; car ce n'eft point un fel, c'est un extrait fec, ainsi que l'appelle M. BAUMÉ. Rien de plus fimple que cette préparation. On prend la quantité qu'on veut de quinquina concafé; par exemple, deux onces. On le met dans quatre pintes d'eau froide; on laiffe infufer à froid pendant deux jours, ayant foin d'agiter fouvent la bouteille; on filtre la liqueur à travers le papier gris; on fait enfuite évaporer fur un feu doux, fans faire bouillir, jufqu'à ce qu'il n'en refte plus qu'une chopine; on laiffe refroidir; on filtre de nouveau; on partage fur trois ou quatre affiettes de faïance, & on acheve de faire évaporer, au bain-marie, jufqu'à ce qu'il ne refte plus qu'un extrait sec qui eft fort adhérent aux affiettes; on détache cet extrait, avec la pointe d'un couteau, pour le faire fauter en écailles, & on le ferre dans une bouteille qui bouche bien, parce qu'il attire l'humidité de l'air, & qu'il fe réunit en pâte, lorsqu'il n'eft pas confervé féchement: lorsqu'il eft bien fec, il eft brillant, & a effectivement l'éclat de petits cristaux ; ce qui lui a fait donner le nom de fel. Il coûte, tout préparé, vingt fols le gros.

Preferit, Tome II, pages 354, 437; Tome IV, pages

141, 292.

« AnteriorContinuar »