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du double de fon poids de fucre fin: cette diffolution fe fait au bain-marie; mais il faut auparavant paffer le fuc de ces fruits, & attendre qu'il ait été repost.

Quelquefois le firop de gingembre eft employé comme un véhicule convenable, pour adminiftrer des remedes aux personnes attaquées de vents : c'est pour cette raison, que nous allons en donner la recette.

deux onces.

Prenez de gingembre, Pilez; faites infufer, dans une pinte d'eau bouillante, pendant vingt-quatre heures; paffez; laiffez reposer quelque temps; tirez à clair, & faites fondre, dans la colature, un peu plus que le double de fon poids de fucre fin, en poudre. (M. B.)

SIROP diacode. (Voyez SIROP commun.) Le firop diacode eft dangereux pour les enfants, Tome I, page 84. Avec quelle prudence il doit être adminiftré dans la petite vérole, même lorsqu'il eft indiqué, Tome II, page 213, note. Défordres qui en font les fuites, lorsqu'il eft donné mal-à-propos, ibid. Prefcrit, pages 265, 269, 303, 363; Tome III, page 485; Tome IV, pages 177, 185, 192, 226, 284, 500.

SIROP de fleurs de pêcher. (Voyez pour la maniere de le faire, SIROP de violettes.)

Le firop de fleurs de pêcher prefcrit, Tome II, page 75.

SIROP de gingembre. (Voyez SIROP commun. )
SIROP de guimauve, ( Voyez SIROP commun.)

Prefcrit, Tome II, page 403; Tome IV
46, 265.

SIROP de limon. (Voyez SIROP commun.)

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Prefcrit, Tome II, pages 131, 133, 174, 215; Tome III, page 56; Tome IV, page 185.

SIROP de noirprun.

Prenez de fuc dépuré de noirprun,

de fucre,

trois livres ;

deux livres.

Faites cuire à petit feu jufqu'à consistance de firop. Ce firop est un bon hydragogue purgatif. On le donne dans l'hydropifie. La dofe eft depuis deux gros jufqu'à deux & trois onces. On le fait souvent entrer dans les potions purgatives, les bols, &c.

Prefcrit, Tome II, pages 395, note; 396, note; Tome III, pages 136, 137; Tome IV, pages 141, 440. SIROP d'ailles.

Prenez de fleurs d'aillets, une livre. Pilez légèrement dans un mortier de marbre, avec un pilon de bois; mettez dans un vaisseau qui couvre bien ; versez par-deffus une pinte d'eau bouillante; couvrez, & laiffez infuser, dans un endroit chaud, pendant douze heures; paffez à travers un linge; exprimez-le encore à la preffe; laiffez cette infufion se précipiter; tirez-la à clair; pefez-la, & fur dix-fept onces, mettez deux livres de fucre concaffé; faites chauffer le tout au bain-marie jufqu'à ce que le fucre foit entiérement diffous; on remue le firop de temps en temps pour hâter la diffolution du fucre, & on tient le vaiffeau fermé, afin qu'il ne fe fafle point d'évaporation lorfque le firop eft entiérement refroidi, on le paffe à travers une étamine blanche, & on le conferve dans des bouteilles qui C bouchent bich.

Prefcrit, Tome II, pages 365, 396, note; Tome IV, page 185.

SIROP d'orange ou d'écorce d'orange.

Prenez de la pellicule jaune d'oranges fraîches de Porfix onces; trois chopines.

tugal,

d'eau bouillante, Faites infufer, pendant une nuit, dans un vaiffeau bien couvert; paffez; laiffez repofer; tirez à clair; faites fondre le double de fon poids de fucre fin en poudre, fans faire bouillir. (M. B.)

Prefcrit, Tome II, pages 153, 215; Tome III, page

128.

SIROP de pavot. (Voyez SIROP commun. ) Prescrit, Tome II, pages 130, 213 265, 363; Tome III, page 49 ; Tome IV, pages 41, 245.

SIROP pectoral incifif. (Voyez-en la recette & l'indication,

Tome II, page 347.)

SIROP de quinquina.

Prenez de quinquina concaffé,

d'eau pure,

de fucre blanc,

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Mettez le quinquina infufer dans l'eau froide, pendant trois ou quatre jours, en agitant souvent le vaisseau; paffez, filtrez à travers le papier gris; ajoutez le fucre; faites cuire, au bain-marie, jufqu'à confiftance de firop: c'eft ainfi que fe font tous les firops fimples dont on veut conferver les parties aromatiques. 11 fe vend quatre fols

Ponce. Ce firop est une très-bonne maniere d'administrer le quinquina, toutes les fois qu'il eft indiqué, fur-tout aux enfants. La dofe eft d'une cuillerée ordinaire dans un demi-verre de la boiffon prefcrite par la Maladie. (Voyez QUINQUINA.) SIROP fcillitique.

Prenez de canelle,

de gingembre,

}

de vinaigre fcillitique,

de chaque une once; trois chopines.

Faites infufer la canelle & le gingembre dans le vinaigre fcillitique, pendant trois jours; paffez: ajoutez de fucre fin, trois livres ; faites un firop. Il fe donne par cuillerées, auffi fouvent que l'eftomac du malade peut le fupporter. Il incife & atténue les phlegmes vifqueux: il facilite l'ex pectoration. (M. B. )

Prefcrit, Tome II, p. 347; Tome III, pp. 135, 2350 SAROP fimple. (Voyez SIROP commun.)

SIROP de fucre. On donne ce nom à une liqueur fucrée, qui découle des cônes où l'on fait cryftallifer le fucre, dans la préparation de cette substance: c'eft de ce firop qu'on obtient le rum ou taffia.

SIROP de vinaigre framboife.

Prenez de framboifes,

de vinaigre rouge,

de fucre,

fix livres; deux livres;

dix livres.

Il faut que les framboifes ne foient point trop mûres. On en ôte les queues; on les met dans une baffine d'argent avec le vinaigre & le fucre ; on place la balline fur le feu ; on fait jetter quelques bouillons au mêlange, ayant foin de remuer continuellement avec une fpatule, de crainte qu'il ne s'attache. Lorsqu'il eft fuffisamment cuit, on paffe au tamis de crin, fans exprimer le marc; on conferve dans des bouteilles qui bouchent bien.

Le firop de vinaigre prefcrit, Tome II, page 73; Tome IV, page 209.

SIROP de violettes.

Prenez de fleurs de violettes,

d'eau bouillante,
de fucre concafé,

}

une livre;

de chaque deux livres.

On pile très - légérement dans un mortier de marbre, avec un pilon de bois, les fleurs de violettes, mondées de leurs queues & de leurs calices. On les met dans un vaisseau d'étroite ouverture. On verse par-deffus l'eau

bouillante on bouche exactement le vaifleau, & on le
tient dans un endroit chaud pendant douze heures. On
paffe cette infufion; on la laiffe enfuite tranquille pen-
dant une demi-heure; on la tire à clair légérement. On
prend dix-fept onces de cette infufion, auxquelles on
ajoute les deux livres de fucre. On fait chauffer le tout
au bain-marie, jufqu'à ce que le fucre foit entiérement
diffous:
: on tient le vaiffeau toujours fermé, afin qu'il ne
fe faffe point d'évaporation. Lorfque le firop eft refroidi,
on le paffe au travers d'une étamine blanche, & on le
verfe dans des bouteilles qui bouchent bien.

Le firop de fleurs de pêcher fe prépare de la même
maniere. (Voyez SIROP de fleurs de pêcher. )

Le firop de violettes prefcrit, Tome II, pages 75, 935
Tome III, page 357; Tome IV, page 209.

SOBRIÉTÉ. Avantages de la fobriété, Tome I, page 161,
note. Elle est un des préservatifs de la pulmonie & de la
confomption, Tome II, page 145. La sobriété peut être
regardée comme le vrai spécifique de l'épilepfie, Tome
III, page 320; du cochemare, page 342.

SODA, (du) ou fer chaud. Maladie, Tome III, pages
267-273.

Traitement du foda, dû à la groffeffe, Tome IV, page

147.

SOIF. Moyens d'étancher la foif quand on a chaud, fans
fe gorger de liqueurs froides & aquenfes, Tome I, page
349; d'étancher la foif dans le flux exceffif d'urine, Tome
II, page 444; dans l'hydropifie, Tome III, page 125.
SOLDATS. Ils doivent être rangés, en temps de guerre,
parmi ceux qui s'occupent de travaux pénibles. Maladies
auxquelles ils font exposés; moyens de les prévenir, Tome
I, pages 113 & fuiv. ( Voyez GENS de guerre.)
SOLIDES, ou parties folides. On donne en Anatomie, ce
nom à toutes les parties du corps, tant fimples qu'orga-
niques, qui ont une certaine confiftance, une figure
permanente, & qui font circonfcrites: tels font les os,
les cartilages, les muscles, les nerfs, les vailleaux, les
membranes, les ligaments, &c. & les fibres, dont toutes
ces parties font compofées.

SOLITAIRE, nom d'une efpece de ver. ( Voyez VER
folitaire.)

SOLUBLE, qui eft capable de fe diffoudre, qui fe diffout
aifément; épithete qu'on donne à toutes les fubftances

qui

qui peuvent fe diffoudre, foit dans l'eau, foit dans tout autre menftrue.

SOLUTIF, folutive, épithete qu'on donne aux remedes qui lâchent le ventre: c'est la même chofe que laxatif. (Voyez ce mot.)

SOLUTION. Ce terme, en Chymie, fignifie l'action par laquelle on rend liquides les corps folides, par laquelle on les réduit en leurs plus petites parties, foit par le moyen du feu, foit par des menftrues aqueux, fpiritueux, corrofifs, &c., foit fimplement en les délayant dans une liqueur convenable.

SOLUTION, en terme de Chirurgie, fignifie la divifion, la défunion, la féparation de quelques parties continues & folides, comme il arrive dans les coupures, les plaies, les ulceres, les fractures, &c.; c'est ce qu'on appelle folution de continuité.

SOLUTION. Et les Médecins entendent, par ce mot, la terminaison d'une Maladie : c'est en ce sens qu'on dit, la folution de cette Maladie a été une réfolution, une fuppuration, une évacuation bilieufe, des fueurs, une éruption, &c. Les folutions fpontanées qui s'operent promptement, prennent le nom de crifes; celles qui s'operent peu à peu & par dégré, retiennent le nom de folution. (Voyez le Pronoftic de M. LE ROY, page 39.) SOMMEIL. (du) Tome I, pages 245–249.

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Il faut vaincre le penchant au fommeil, procuré par le très-grand froid, Tome IV, pagè 454. SOMNIFERE, qui afsoupit, qui endort, qui fait dormir, épithete qu'on donne aux remedes légérement narcoti ques, tels que les liqueurs fermentées, les efprits ardents, les décoctions de têtes de pavot, &c. SONDE. (Voyez CATHETER.)

SOPHISTICATION; altération, falfification: mêlange qui corrompt les médicaments, & les gâte.

SOPHISTIQUE, fe dit de tout ce qui eft altéré, falfifié, frelaté, &c.

SOPORIFERE : c'est la même chofe que fomnifere. (Voyez ce mot.)

SORDIDE: ce mot fignifie, en Médecine, fale, plein d'ordure; épithete qu'on donne aux ulceres qui rendent une fanie épaiffe, noire, livide, ou de toute autre couleur.

SQUBRESAUTS des tendons, mouvements convulfifs qui Tome V.

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