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fe font obferver très-fenfiblement dans les poignets &
dans les doigts : ce symptôme eft, en général, fâcheux :
il ne s'obferve que dans les Maladies dangereufes, & au
terme le plus avancé de ces Maladies.

SOUDE. On appelle foude le fel lixiviel, ou les cendres
de plufieurs plantes qui contiennent du fel marin, &
qui croiffent, pour la plupart, fur les côtes maritimes
des pays chauds. Celle de ces plantes qui fournit le plus
de ce fel, fe nomme également foude ou kali. La foude
d'Alicante, appellée foude de Baville, ou de Bourdine,
eft la plus eftimée : c'eft avec cette espece de foude
qu'on prépare le favon médicinal.

Prefcrite, Tome III, page 448.

SOUFRE, Tout le monde connoît cette substance minérale,
d'un jaune citronné, très-inflammable, & qui, en se
brûlant, répand une flamme bleuâtre, accompagnée
d'une odeur pénétrante & fuffoquante. Le foufre eft un
compofé d'acide vitriolique & de phlogistique, ou de
principe inflammable, le plus fimple & le plus pur. Le
foufre en canon ou en bâton, coûte deux fols l'once.

Prefcrit, Tome III, pages 209, 210, 213, 375; Tome
IV, page 251.

SOULIERS. Les fouliers trop étroits font la cause des cors,
des durillons, &c., Tome I, page 255. Autres incon-
vénients des fouliers trop étroits, page 256. Inconvé→
nients des talons hauts des fouliers des femmes, ibid.
Avantages des fouliers épais dans l'afthme, Tome III,
page 230. La compreffion des fouliers eft la caufe des
cors aux pieds, Tome IV, page 525. Autres effets de la
compreffion des fouliers, ibid. Difformités qu'acquierent
les pieds des petits-maîtres, par la compreffion des fou-
liers, page 526.

SOUPER. Le fouper doit être un repas léger, Tome I,
page 201. Pourquoi les grands foupers peuvent être dan-
gereux? page 202, note. Nécessité des foupers légers pour
jouir du fommeil, p. 243. Ils doivent être fur-tout légers
dans le rhume : ce qu'il faut prendre à ce repas, Tome II,
page 338. Ils doivent être légers pendant le régime pré-
fervatif de la goutte, Tome III, page 156; de l'afthine,
page 229.
SOURDS. Les fourds & les muets ne font pas incapables
d'éducation, Tome III, page 400. Preuves, page 401.
Inftructions pour les fourds & les muets, idem, note.

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SPASME, action forcée, irréguliere, violente & doulou reufe des fibres motrices. (Voyez CONVULSION.) SPASMODIQUE, épithete qu'on donne aux affections accompagnées de fpafme, & aux Maladies dans lesquelles le fpafme eft un fymptôme familier & effentiel. SPATULE, inftrument de bois, de fer ou d'argent, dont fe fervent les Chirurgiens & les Apothicaires: il eft plat par un bout, & rond par l'autre, en maniere de cuiller qui ne feroit pas creufe. SPÉCIFIQUE, épithete qu'on donne aux remedes qu'une expérience multipliée nous fait reconnoître les plus propres à guérir efficacement une Maladie déterminée, fans évacuation fenfible. (SYDENHAM.) Jufqu'ici nous ne connoiffons qu'un petit nombre de ces remedes. Les plus certains d'entr'eux font, le quinquina contre les fievres intermittentes, les Maladies périodiques & la gangrene; le mercure contre la Maladie vénérienne, & le feneka contre la morfure du ferpent à fonnettes.

Spécifique contre le cours de ventre & les fievres des gens de guerre & de mer, Tome I, page 122. Les fpé• cifiques ne font utiles dans les Maladies dont ils font les remedes, qu'autant qu'ils font bien dirigés, Tome II, page 119, fin de la note.

Spécifique du ver folitaire, Tome III, page 99. L'ipé cacuanha pourroit être regardé comme le fpécifique de l'asthme, page 233, note. S'il eft un spécifique de l'épilepfie, c'eft dans la fobriété & le régime adouciffant qu'il faut le chercher, page 320. Spécifique des Indes orien. tales, contre la rage, page 495. Spécifique du venin de la vipere, page 15; du ferpent à fonnettes, page 17.

Le mercure eft le feul fpécifique de la vérole, Tome IV, page ss. La jacée eft le spécifique de la croûte laiteufe des enfants, page 255. L'eau commune eft le vrai spécifique de l'afphyxie, caufée par la vapeur du charbon allumé, pages 441 & fuiv.

SPERMATIQUE, qui a rapport à la femence, appcllée auffi fperme. (Voyez SEMENCE.)

SPHACELE. (Voyez ce que c'eft, Tome II, pages 171 & 172, note.)

SPHINCTER, nom qu'on donne à plufieurs muscles, qui ferment l'entrée de quelques paffages ou conduits, & dont la forme est ronde ou circulaire, semblables à des anneaux; tels font le mufcle qui embraffe de col de la

veffie, celui de la matrice, & celui qui ferme l'anus qu'on appelle, pour cette raifon, fphincters de la veffie. de la matrice & de l'anus.

SPINA - VENTOSA. Circonstances où l'on donne aux écrouelles le nom de fpina - ventola, Tome III, page 199. SPIRITUEUX, Spiritueufe, terme de Chymie, qui fe dit de tout ce qui eft volatil, fubtil, pénétrant, composé de parties très attenuées, très actives, très-légeres & trèsdifpofées à s'exhaler, à s'évaporer.

SPORADIQUE, épithete qu'on donne aux Maladies qui attaquent diverfes perfonnes, dans différents temps, ou en différents lieux d'après l'étymologie, ce mot signifie femé ça & là.

SPUTATION; crachement, l'action de cracher.

SQUINE, ou racine de Squine. Cette racine eft affez groffe, inégale, ligneufe, d'une couleur roulâtre, un peu brune extérieurement, d'un rouge pâle à l'intérieur : elle n'a pas d'odeur, & n'a ordinairement qu'une faveur infipide & terreufe: elle nous vient de la Chine.

Prefcrite, Tome II, page 396, note; Tome III, page 304; Tome IV, page 30.

SQUIRRHE. Signes qui indiquent le fquirrhe dans les reins, Tome II, page 404. Ce qu'il faut faire dans le squirrhe du foie, page 413; dans le squirrhe cause du flux hépatique, Tome III, page 55.

SQUIRRHE (du) Tome III, pages 420-430. (Voyez aufli TUMEURS Jquirrhenfes.)

Traitement du gonflement des tefticules, après que le virus vénérien eft détruit, lorsqu'on foupçonne un vice fquirrheux, Tome IV, page 35. Ce qu'il faut faire loifque les bubons prennent le caractere de fquirrhe, page 19. Signes qui annoncent qu'une tumeur inflammatoire externe veut se terminer par le fquirrhe, page 323. SQUIRRHEUX, Jquiri heuje, épithete qu'on donne aux engorgements, aux duretés qui tiennent de la nature du fquirrhe. (Voyez TUMEURS Jquirrheufes.)

STAGNATION. Etat des humeurs qui n'ont pas entiérement perdu leur mouvement progreffif dans les vaiffeaux, mais qui y circulent lentement, foit à caufe de leur abondance ou de leur épaiffiflement, foit en conféquence du vice des vailleaux eux-mêmes.

STAPHIS AIGRE. ( Voyez HERBE aux pour.)

STASE. On entend par ce mot, le repos du fang ou des

humeurs dans quelques parties du corps, où elles font tellement arrêtées ou engagées, jufques dans les plus petits vaiffeaux, qu'elles y perdent leur mouvement progreffif: c'eft en cette perte de mouvement & en ce repos que la ftafe differe de la ftagnation. ( Voyez ce mot.) STERILITE. (de la) Tome IV, pages 204-206. STERNUM, nom que porte un os long, étroit, placé fur

le devant de la poitrine, entre les cartilages des côtes, qui font articulées avec lui de l'un & l'autre côté, dans toute l'étendue de fes bords. STERNUTATOIRE, épithete qu'on donne aux remedes qui font éternuer; tels font le tabac, pour ceux qui n'y font pas accoutumés; les poudres de cabaret, de muguet, de poivre, &c. On donne encore à ces mêmes remedes le nom d'errhins.

Inutilité des fternutatoires dans l'accès d'épilepfie, Tome III, page 324. (Voyez ÉTERNUEMENT & POUDRE fternutatoire.) STOMACHIQUES, épithete que portent les remedes appropriés aux Maladies particulieres de l'eftomac. On donne encore ce nom aux 1emedes qui fortifient l'eftomac, qui facilitent la digeftion, &c.

STOMACHIQUES amers. (Voyez AMERS ftomachiques.) STRABISME, (du) ou du défaut de l'ail qui fait loucher. Tome III, pages 393–394.

STRANGURIE. Ce qu'il faut faire dans la ftrangurie qui furvient dans la petite vérole, Tome II,

page 214; dans les maux de gorge gangréneux, page 329. STRANGURIE, (de la) Tome IV, pages 44-46.

Ce qui diftingue la ftrangurie de la dyfurie, ou difficulté d'uriner, Tome IV, page 47.

STUPEUR, engourdiffement, diminution de fentiment & de mouvement.

STUPEFIANT, épithete qu'on donne aux remedes qui engourdident, qui diminuent le fentiment. (Voyez NARCOTIQUE.)

STYPTIQUE, remede propre à referrer les vaiffeaux, & par conféquent, à arrêter les hémorrhagies.

STYRAX calamite, ou Storax calamite; fubftance réfineuse, brillante, graffe, folide, qui s'amollit fous les dents; compofée de grumeaux ou de miettes blanchâtres, rouffatres; d'un goût réfineux, un peu âcre, agréable; d'une odeur très-pénétrante, tirant un peu fur l'enceus, Tome V.

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fur tout lorsqu'on la jette fur des charbons ardents;
qui fe fond promptement au feu, qui s'enflamme lorfqu'on
l'approche d'une lumiere, & qui donne une flamme
très-claire. On nous l'apporte de Syrie & des autres
Pays des Indes, par Marfeille. Il coule d'un arbre appellé
Styrax à feuilles de Coignaffier, felon C. BAUHIN
On voit quelques-uns de ces arbres en Provence; mais
ils ne donnent point de réfine. Le ftyrax coûte dix fols
le gros.

Prefcrit, Tome III, page 411.

SUBLIMATION. Opération de Chymie, qui ne differe de
la diftillation qu'en ce qu'elle n'agit que fur des corps
fecs. Voyez DISTILLATION.)

SUBLIMÉ, fe dit de tout corps obtenu par le moyen de
la fublimation.

SUBLIME corrofif, fel compofé de mercure & de la plus
grande partie poffible d'acide marin. Il coûte trois fols
le gros.

Prefcrit, Tome III, pages 189, 411, 435; Tome IV,
page 16. Méthode d'adminiftrer le mercure infoluble
conjointement avec le fublimé corrofif, dans la vérole
confirmée, page 19. Méthode d'adminiftrer les frictions
mercurielles, combinées avec le fublimé corrofif, page 65.
La liqueur, qui entre dans la compolition des bains anti-
vénériens, eft une diffolution de fublimé corrofif, page 74.
Méthode d'adminiftrer le fublimé corrofif feul, page 80
Recette pour le donner fous forme liquide, ibid.; en
pilules, ibid. Le fublimé ne peut être donné qu'à
très-petite dofe, & dans une décoction de falfepareille,
&c. ibid. Dofe, page 81. C'eft à la mauvaise adminif-
tration du fublimé corrofif, qu'on doit les malheurs
qu'on lui attribue, ibid. Il ne convient pas à tous les
malades, ni dans toutes les circonftances chez le même
malade, ibid. & page 82. La méthode du fublimé est
une des meilleures pour guérir les chancres, les puftules,
les phimofis, les éruptions, les gonorrhées virulentes,
la carie vénérienne, &c., page 83. Elle ne réuffit pas éga-
lement contre les bubons, les excroiffances fongueules,
les exoftoles, &c. ibid.; contre les engorgements in-
flammatoires, les obftructions fquirtheufes ou cancéreutes,
• &c., ibid.; contre les ulceres profonds, dans les cas
de fievre lente, d'irritabilité nerveufe, de fpafme, d'é-
pilepfie, &c., page 84; dans les cas de vomitement,

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