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excrémentitielle qui devoit fortir & être chaffée hors du corps.

SUPPRESSION (de la) des hémorrhoides fluentes, ou du flux hémorrhoidal. Tome III, p. 18,

SUPPRESSION (de la ) des régles. Tome IV, PP. 117-121. SUPPRESSION (de la) a'urine, ou de l'ifchurie. Tome II, pages 451-458.

Traitement de la fuppreffion d'urine occafionnée par la groete, Tome IV, page 148.

SUPPURATIF, Juppurative, épithete qu'on donne aux remedes qui facilitent & procurent la formation du pus, dans une partie qui abcede.

SUPPURATION; action de la Nature, qui convertir les humeurs en pus: c'eft proprement la formation du pus dans une partie enflammée, qui fait de la tumeur inflammatoire un abcès.

Combien il est important de prévenir la fuppuration dans la paraphrénéfie, Tome II, p. 101 Ordre dans lequel s'établit la fuppuration dans les boutons de la petite vérole, p. 220, note. Il est dangereux d'exciter la fuppuration dans le commencement de l'érésipele, p. 2×2. Comment il faut s'y prendre pour exciter la fuppuration dans l'érétipele, lorfqu'elle est néceflaire, p. 284. Ce qu'il faut faire lorfque l'inflammation de la gorge fe termine par la fuppuration, p. 3213 lorfque la fuppu ration des reins, des ureteres ou de la vellie, occa fionne la fuppreffion ou la rétention d'urine, p. 416. Moyens de favorifer la fuppuration dans la fluxion fur les joues, Tome III, p. 77; des bubons vénériens, Tome IV, p. 37. Combien de temps on doit l'entretenir, page 38. Signes qui annoncent la fuppuration de la ma trice, p. 179. Symptômes qui annoncent qu'une tumeur inflammatoire externe fe termine par la fuppuration, page 322. Traitement pour amener à fuppuration les tumeurs inflammatoires externes, qu'on n'a pu terminer par la résolution, ou traitement des abcès, page 225 & fuivantes. La fuppuration est l'ouvrage de la Nature; il ne s'agit que de l'aider, page 326.

SURDITE. La furdité eft fouvent un symptôme de la fievre maligne, Tome II, page 166.

SURDITE. (de la) Tome III, pages 400-405.

SUREAU commun, grand Sureau. Sambucus, frudu in umbella nigro, C. B. & TURNEF. Sambucus vulgaris, J. B

Sambucus nigra, LINN. C'eft-à-dire, Sureau à fruit noir en ombelle, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Sureau commun, felon J. BAUHIN. Sureau noir, felon LINNÉ. Cet arbriffeau eft de la vingtieme claffe, fixieme fection, premier genre de TOURNEFORT; de la pentandrie trigynie de LINNÉ; de la famille des chevre-feuilles d'Adanfon. Il n'eft guere d'arbriffeau plus commun dans nos climats que le fureau. Il vient prefque fans culture: fon bois eft léger, creux & rempli de moëlle spongieuse; recouvert d'une premiere écorce rude, crevaffée, brune › cendrée, fous laquelle s'en trouve une feconde fine & verte, qui eft d'ufage en Médecine. (Voyez Suc clarifié de la feconde écorce de fureau.)

Les feuilles font oppofées deux à deux, & foutenues par de longs pétioles fillonnés dans leur longueur, & accompagnées dans leurs aiffelles de deux ftipules: elles font compofées de plufieurs folioles, rangées par paires, & terminées par une impaire: les folioles font ovales, terminées en pointes, & dentelées réguliérement : les fleurs naiffent au fommet des branches, en larges ombelles, monopétales, en rose blanche, divifée en cinq, & quelquefois quatre fegments arrondis: à ces fleurs fuccedent des fruits ou baies, rondes, de la groffeur, à-peuprès, de celles du genevrier, vertes d'abord, & noires dans leur maturité elles font remplies d'un fuc couleur de pourpre, & renferment trois graines affez menues : on les nomme, dans les Boutiques, Grana actes, quand elles font feches: toutes les parties du fureau ont une odeur forte & défagréable: les fleurs, fur-tour, ont une odeur pénétrante, & qui porte à la tête : le fureau fleuric en Mai & Juin; fes fruits font mûrs en automne. Toutes les parties du fureau font d'usage.

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Preferit, Tome II, pages 99, 263, 280; Tome III, pages 77, 130, 222, 409, 507; Tome IV, pages ; §}, 358,455.

SURPEAU : c'est la même chofe qu'épiderme. (Voyez ce : mot.)

SUSPENSOIR, efpece de bandage dont on fe fert pour foutenir le fcrotum dans les defcentes & les autres Maladies de ces parties.

Prefcrit, Tome IV, pages 15, 34, 35.

SUTURE, couture, &c. Ce mot fignifie, en Anatomie, une articulation particuliere aux os de la tête, par le moyen Tome V.

de laquelle les pieces font engrainées de maniere que les dents, par lesquelles elles fe tiennent, repréfentent une

couture.

SYMPTOMATIQUE, épithete qu'on donne aux Maladies
qui dépendent plus du vice de quelque autre partie, que de
celles où elles fe manifeftent, & dont elles ne font que
le fymptôme; telle eft l'inflammation de la conjonctive
à la fuite des plaies du cerveau, parce qu'elle n'est dûe
qu'à la léfion de la dure-mere. On donne encore cette
épithete aux évacuations qui ne fe font pas par la coc-
tion des humeurs, comme celles qui font critiques, mais
par leur irritation, ou par la foibleffe des parties, fans
terminer les Maladies; telles font les fueurs & les diar-
rhées au commencement des Maladies. Les Maladies
fymptomatiques font oppofées à celles qui font effen-
tielles. (Voyez ESSENTIELLE.) Les évacuations fympto-
matiques font oppofées à celles qui font critiques. (Voyez
CRITIQUE.)

SYMPTOME. On donne ce nom à des fignes, ou un af-
femblage de fignes dans une Maladie, lefquels indiquent
fa nature & fa qualite: ainfi la douleur, la chaleur &
la rougeur font les fymptômes de l'inflammation ex-
terne, &c. BOERRHAAVE nous dit, tout accident contre
nature, qui provient de la Maladie, comme la cause,
en forte néanmoins qu'on puiffe le diftinguer de la Ma-
ladie elle-même, eft proprement un symptôme de cette
Maladie.
SYMPTÔMES (Tableau des) qui caractérisent les Maladies
générales internes & autres Maladies graves, Tome II,
pages IX-LII de l'Avertiffement.

SYMPTÔMES d'humeurs, ou qui indiquent les purgatifs,
dans quelque Maladie que ce foit. (Voyez Tome II,
page 43.)

SYMPTÔMES d'inflammation, ou qui indiquent la faignée.

(Voyez Tome II, page 27, dans le courant de la note.) SYMPTÔMES de plethore. ( Voyez Tome II, page 27. ) SYMPTÔMES qui indiquent les lavements. (Voyez Tome II, page 93, note.)

SYMPTÔMES qui indiquent de faire fuer. (Voyez Tome II, page 28, note.)

SYMPTÔMES qui indiquent les véficatoires. (Voyez Tome II, page 171.)

SYMPTÔMES qui indiquent les vomitifs. (Voyez Tome II, page 80, dans le courant de la note.)

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SYNAPISME, nom que porte un remede externe, en forme de cataplafme, dont le principal ingrédient eft la moutarde, appelée en Latin fynapis. « Les fynapifmes font employés pour rappeller, dans une partie foible, comme dans les cas d'atrophie & de paralyfie, le fang & » les efprits vitaux: ils font encore d'ufage dans les dou leurs profondes, comme dans la fciatique, &c. Lorsque la goutte eft remontée dans la tête, ou dans l'eftomac, on applique des fynapismes à la plante des pieds, pour la rappeller dans ces parties: on les emploie de la même so maniere dans les fievres lentes. On ne laisse point les fynapifmes fur les parties fur lefquelles on les a appliqués, jufqu'à ce qu'ils aient occafionné des veffies; mais feulement jufqu'à ce que ces parties foient rouges, & que cette rougeur ne s'efface point par la preffion des doigts. Le fynapisme n'est qu'un cataplafme fait avec le yinaigre, & rendu échauffant & ftimulant avec la moutarde, le raifort fauvage ou l'ail. Le fynapisme fimple eft fait avec parties égales de mie de pain & de graine de moutarde en poudre, & de vinaigre, quantité fuffifante pour réduire le tout en cataplafme. Lorf» qu'on veut rendre le fynapifme plus actif, il fuffit d'y ajouter un peu d'ail écrasé. » (M. B.)

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Prefcrit, Tome II, pages 76, 172, 219, note; 264, 283, 284,291; Tome III, pp. 72, 159, 221, 232, 250, 419; Tome IV, page 186.

SYNCOPE. (de la ) Tome III, pages 343–349.

En quoi differe la fyncope, fymptôme de l'affection hystérique, de la fyncope ordinaire, Tome III, page 364. Caracteres de la fyncope, Tome IV, page 460. SYNOVIE. Humeur visqueuse, mucilagineuse, semblable à du blanc d'œuf battu, qui lubréfie toutes les articulations mobiles, où elle eft contenue par des capfules ligamenteufes : elle facilite le mouvement, & empêche que les furfaces des os ne se froiffent, & que leurs croûtes cartilagineufes ne fe defféchent & ne s'ufent.

SYSTÈME : ce terme fignifie, en général, un arrangement des parties, un enchaînement, un tout dont les parties font liées ensemble, ou dépendantes les unes des autres : ainfi, en Médecine, le fyftême du corps n'eft autre chofe que la constitution, telle que nous l'avons définie. (Voyez CONSTITUTION.) Le fyftême nerveux eft l'aflemblage de tous les nerfs, &c.

TAB

ABAC. Il n'eft perfonne qui ne connoiffe cette fubftance âcre & ftimulante. La plante qui le fournit, eft originaire d'Amérique, & a été apportée en Europe, il y a plus de deux fiecles, fous les noms de Nicotiane, d'Herbe à la Reine, d'Herbe à l'Ambaffadeur, de Petun, &c. ; mais celui de Tabac, que les Espagnols lui ont donné, de l'Ile de Tabago, où ils l'avoient trouvé, a prévalu, furtout en France. Les Botaniftes l'appellent Nicotiana major, latifolia, C. B. & TURNEF. Nicotiana major, seu Tabacum majus, J. B. Nicotiana Tabacum, foliis lanceolatis, floribus obtufis, LINN. C'eft-à-dire, grande Nicotiane, à larges feuilles, felon C. B. & TOURNEFORT. Grande Nicotiane, ou grand Tabac, felon J. BAUHIN. Nicotiane-Tabac, à feuilles lancéolées & à fleurs obtufes felon LINNÉ. Elle eft de la deuxieme claffe, premiere fection, troisieme genre de TOURNEFORT; de la pentandrie monogynie de LINNÉ; de la vingt-feptieme famille des perfonnées d'Adanfon.

Cette plante poule une tige de quatre à fix pieds de haut, & remplie d'une moëlle blanchâtre: fes feuilles naiflent alternativement fur cette tige elles font fort larges, légérement pointues, vifqueufes; d'un verd un peu pâle, d'une faveur âcre & brûlante: fes fleurs, qui naiflent au fommet des rameaux, font formées en godet, & purpurines. On ne la cultive, en France, que par curiofité.

Nous ne parlerons pas de l'ufage auquel le tabac eft communément employé, c'est-à-dire, en poudre par le nez. On fait qu'il peut nuire à certaines conftitutions, fur-tout aux Gens de Lettres, (Voyez Tome I, pages 157.) & qu'il eft rarement utile pris de cette maniere, mais que l'habitude qu'on en a contractée, le rend fouvent néceflaire. Nous dirons feulement que le tabac, mâché & en fumée, peut être utile, comme préfervatif des fievres intermittentes & rémittentes, dans les lieux où elles font endémiques; (Voyez Tome II, page 197.) que les feuilles vertes de tabac entrent dans la compolition du baume de M. CHOMEL, (Voyez Tome II, pige 120, note.) & que d'ailleurs, adminiftré en poudre, en feuilles pour être mâchées, en décoction & en fumée fous la forme de lavement, il peut être d'une grande resource, lorfqu'il est bien indiqué : aufli est-il prefcrit en poudre, Tome III, p. 68 ; en feuilles pour être mâchées, p. 78; en poudre,

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