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dans un jour, il n'en fort pas quatre par les felles & les
urines, & que le furplus s'évapore par cette transpiration
infenfible. Il eft facile de fentir combien il eft important
que cette excrétion ne foit point fupprimée, & que de
fa fuppreffion il peut réfulter les plus grands accidents.
Auffi la plupart des Maladies n'ont-elles point d'autre
caufe. Le vulgaire confond généralement la transpiration
avec la fueur; mais il eft facile de voir combien ces
deux excrétions different l'une de l'autre. (Voyez SUEUR.)

La propreté est un des moyens qui favorisent le plus
la tranfpiration, Tome I, page 271. Les ablutions fré-
quentes ont le même avantage, page 278.
TRANSPIRATION ( de la ) confidérée relativement à la con-
fervation de la fanté. Tome I, pages 338-352.

Moyens de prévenir les effets de la tranfpiration ar-
rêtée, Tome II, page 339.

TRANSPIRATION. (Traitement du cours de ventre occa-
fionné par la fuppreffion de la) Tome II, page 424.
TRANSPIRATION. (Traitement du vomiffement caufé par la
fuppreffion de la) Idem, page 434.

TRANSPIRATION. ( Traitement des hémorrhagies caufées
par la fuppreffion de la) Tome III, page 7.

La voie la plus sûre & la plus courte de chaffer la

matiere de la goutte, eft celle de la transpiration, Tome

III, page 151. Tout ce qui peut favoriser la transpiration,

eft avantageux dans l'asthme, page 230. Combien il eft
avantageux de favorifer la transpiration dans les Maladies
de nerfs, pages 282 & 289.

TRAVAIL. Inconvénients de mettre les enfants au travail

de trop bonne heure, Tome 1, pages 70 & 71. Quels

devroient être leur travail & leur occupation, pages 72

& 73. L'agriculture eft le plus fain des travaux, page

123. Avantages du travail dans les douleurs d'eftomac

caufées par des vents, Tome III, page 87. Le travail,

même fatigant, eft néceffaire aux goutteux pour pré-

venir la goutte, page 156. Ce n'eft que par le travail &

par les amusements actifs qu'on peut fe préferver des

Maladies venteuses, page 355. Personne n'est au-deffus

de la loi universelle, qui prescrit le travail à tous les

hommes, page 383.

TRAVAIL. (Traitement de la courbature occafionnée par

excès de) Tome IV, pages 493–496.

TRAVAIL, terme dont on fe fert pour exprimer le temps
vrai de l'accouchement.

TRAVAIL. (de ce qu'il faut faire lorfque la femme eft en ) Tome IV, pages 157-159.

Moyens de prévenir, pendant le travail, la fievre miliaire des femmes en couche, Tome IV, page 189. TREFLE d'eau, Menyanthe, Trefle des marais, Trefle aquatique, Trefle de caftor. Trifolium paluftre, C. & J. B. Menyanthes paluftre, latifolium & triphyllum, TURNEF. Menyanthes, foliis ternatis, LINN. C'est-à-dire, Trefle des marais felon C. & J. BAUHIN. Menyanthe des marais, à larges feuilles qui font rangées par trois, felon TOURNEFORT. Menyanthe, à feuilles rangées par trois, felon LINNÉ.

Sa racine eft genouillée, longue, blanche, traçante, garnie de fibres: fes feuilles font attachées › au nombre de trois, fur une large & longue queue: elles font grandes, reffemblantes à celles des feves, lifes & douces au toucher: la tige, haute d'un pied & demi, eft liffe, grêle, verte: elle porte un bouquet de fleurs en entonnoir, d'un blanc pourpre, rouges extérieurement avant de s'ouvrir, & qui, étant ouvertes, fe découpent en cinq fegments pointus, dont la furface interne eft revêtue de filaments très-déliés, blancs & crépus comme du petit duvet : à ces fleurs fuccedent des fruits arrondis ou oblongs, qui renferment des femences ovales, jaunes, brunes, d'un goût amer. Le trefle d'eau croît naturellement dans les marais & autres lieux aquatiques : il fleurit en Mai & Juin; on le trouve aux environs de Paris. La racine & les feuilles font d'ufage.

Prefcrit, Tome II, page 39; Tome III, pages 103, 157, 189.

TRÉPAN, opération de Chirurgie, qui confifte à percer le crâne ou tout autre os, pour donner iffue à de la matiere épanchée, foit dans la tête, foit dans l'intérieur des os. TRÉPAN. On donne encore ce nom à l'inftrument avec lequel on fait cette opération.

TRIPIERS. Maladies qui leur font particulieres: moyens de les prévenir, Tome I, pages 101 & fuiv.

TROMPES de la matrice. (Voyez MATRICE, & HYDROPISIB des trompes de la matrice.)

TRONC. (Partie du corps.) On entend par ce mot, le corps de l'homme, à l'exclufion de la tête, des bras, des cuiffes & des jambes.

TROUSSE-GALANT. (Voyez CHOLERA-morbus.) TUBERCULE: ce terme, employé quelquefois pour expri

mer de petites tumeurs qui paroiffent fur la furface da corps, eft particuliérement confacré pour défigner des concrétions ou des tumeurs dures, glanduleuses, qui fe forment dans le poumon, qui excitent une toux opiniâtre, une petite fievre, & qui finiffent par s'ulcérer les uns après les autres, & font périr le malade dans la confomption. (Voyez Tome II, page 112, note.) TUBEROSITÉ, bolfe, élévation, tumeur qui vient naturellement à quelque partie. En Anatomie, on entend par ce mot, les petites éminences des os, où s'attachent les muscles. TUMEFACTION; a&tion de s'enfler ou de s'élever en tumeur, foit par accident, foit par quelque cause interne. Les glandes font fujettes à se tuméfier: une chûte, un coup, &c., font, pour l'ordinaire, tuméfier la partie offenfée. TUMEFIÉ, tuméfiée, fe dit de tout ce qui eft enflé ou élevé en tumeur, foit par accident, foit par quelque vice in

terne.

TUMEUR. On entend, en général, par tumeur, une élévation, un gonflement contre nature de quelque partie du corps, ou du corps entier, produit par une cause morbifique.

Elle eft quelquefois un symptôme critique de la fievre maligne, Tome II, page 166 & note. Quand & comment il faut percer la tumeur dans l'inflammation de la gorge, page 322, note. Ce qu'il faut faire lorsque la tumeur empêche d'avaler & de refpirer, ibid. A quoi l'on reconnoît qu'une tumeur eft mûre, Tome IV, p. 38. TUMEURS anomales. ( Voyez ANOMAL. )

TUMBURS (des) inflammatoires externes. Tome IV, pages

322-339.

TUMEURS (caraderes des) fcrophuleufes. Tome III, page 199. Caracteres de celles qui font guériffables, pages 200 & 201; inguériffables, page 201. Il ne faut rien appliquer fur ces tumeurs qu'une flanelle maniere de les panfer lorfqu'elles font ouvertes, page 205. Prudence qu'exige le traitement des tumeurs fcrophuleufes, page

206.

:

TUMEURS (des) Squirrheufes. Tome III, pages 420-430. TURGESCENCE, ou orgafine: terme dont on se sert, d'après HIPPOCRATE, pour exprimer cette mobilité des humeurs excrémentitielles, fur-tout bilieufes, qui, amaf➡ fées dans le bas- ventre, au commencement d'une Mag

ladie aiguë, demandent à être évacuées. On donne le nom de turgefcence à cet état des humeurs, parce qu'il fe manifefte par un gonflement du ventre, & des grouillements qui s'y font entendre. La turgefcence eft le feul cas qui faffe exception à la régle générale de ne point purger dans le commencement des Maladies aiguës, Mais auffi quand elle eft évidente, ce qui n'arrive que rarement, rarò autem turget, ( Aph. 22, fec. 1.) il faut purger, & promptement; parce que cet état des humeurs n'eft que momentané, & que la même action qui les a portées vers les voies de leur excrétion, les rameneroit dans celles de la circulation, où elles occafionneroient les défordres les plus funeftes. Ce n'eft que dans les quatre premiers jours de la Maladie que la turgefcence peut avoir lieu; paffé ce temps, il ne faut plus y penfer. Car, dit encore HIPPOCRATE, fi vous voulez purger dans les commencements, faites-le avant le cinquieme jour, lorf que le ventre murmure, ou fait entendre des grouillements: mais fi le ventre ne fait rien entendre, abftenez. vous de remedes, HIPP. 4 de rat, vid, in acut. TUSSILAGE. (Voyez Pas-d'âne. ) TUTHIE, fubftance pefante, compacte, dure, qui n'eft autre chofe qu'une efpece de fuie qui s'eft fublimée à la partie fupérieure des fourneaux, dans lefquels on a fondu du cuivre & de la pierre calaminaire, pour en former le laiton, La tuthie eft fonore, grife à l'extérieur, concave en dedans, affez unic, & d'un blanc tirant fur le jaune. On la prépare avant que de l'employer. Les Apothicaires la mettent en petits trochilques, & la vendent un fol le gros.

Prefcrite, Tome III, page 395; Tome IV, page 233. TYMPANITE, fauffe hydropifie du bas-ventre, dans laquelle la peau eft fi fort tendue, qu'elle refonne comme un tambour, lorsqu'on frappe deffus: c'est une enflure & une diftention du bas-ventre, caufée par des vents, ou par de l'air renfermé dans les inteftins. (Voyez Tome III, page 350.) On donne quelquefois le nom d'hydropifie feche à la tympanite; mais c'eft improprement, puifqu'elle eft fans eau. Caracteres qui diftinguent la tym panite de l'afcite, Tome III, page 123.

ULCERA

LCÉRATION, déchirure, ouverture de la peau, causée par un ulcere.

ULCERE. Remedes qu'il faut prefcrire pour faciliter la

guérifon des ulceres occafionnés par la fievte maligne; Tome II, page 176. Ce qu'il faut faire dans la fuppreflion ou la rétention d'urine, caufées par quelques ulceres des reins, des ureteres ou de la veffie, page 456. Traitement du piffement de fang, quand on foupçonne un ulcere dans les reins ou dans la veffie, Tome III, pp. 37 & 38. Combien eft difficile de s'affurer de l'existence de cet ulcere, page 38, note. Ce qu'il faut faire lorfque l'ulcere de l'oreille eft malin, &c., page 84. Importance de tenir les ulceres fordides extrêmement propres, page 439. Ge qui diftingue l'ulcere des reins & de la veffie de la gonorrhée virulente, Tome IV, page 8. A quoi l'on reconnoît que la gonorrhée fimple vient d'ulceres, page 27.

ULCERE (de l') du nez, appellé Ozene. ( Voyez OzENE. ) ULCERES. (Traitement de la gonorrhée virulente fimple qui depend d') Tome IV, page 30.

ULCERES. (des) Tome IV, pages 355-360.
ULCERES (des) fiftuleux, idem, pages 360-365.
UMBILIC, c'eft la même chofe que nombril. ( Voyez
NOMBRIL.)

UMBILICAL, fe dit de tout ce qui a rapport à l'umbilic. (Voyez CORDON umbilical.)

URETERES, canaux longs, membraneux, de la groffeur d'une plume à écrire : ils fortent, un de chaque côté, de la partie cave du rein, & descendent en forme d'S capitale, enfermés dans la duplicature du péritoine; ils vont fe terminer poftérieurement vers le col de la vessic. (Voyez Tome II, page 403, note.)

URETRE, nom qu'on donne au canal par lequel l'urine fort de la veffie: il eft placé entre les corps caverneux de la verge, chez les hommes: fon ouverture eft audeffous du clitoris, chez les femmes.

De la conftriction fpafmodique & de l'inflammation du canal de l'uretre, caufe de la ftrangurie, Tome IV, page 44. Symptômes de la conftriction du canal de l'uretre, ibid. Symptômes de l'inflammation de l'uretre, page 45. Traitement de la conftri&tion spasmodique de Puretre, ibid. Traitement de l'inflammation de l'uretre, ibid.

URINE. Nom que porte une humeur aqueuse excrémentitielle, que les glandes des reins féparent du fang. C'est une espece de leffive, compofée d'une grande quantité d'eau; d'une matiere terreufe, capable de fe précipiter; de deux fels phofphoriques, l'on ammoniacal, l'autre à

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