Imágenes de páginas
PDF
EPUB

Tome IV, page 319. Nom que portent les veines qu'on
faigne au bras & au pied, page 320.

VEINE-cave, nom que porte la plus groffe veine du corps.
On la divife en veine-cave fupérieure, parce qu'elle rap-
porte le fang de toutes les parties qui font au-deffus du
cœur, & en veine cave inférieure, parce qu'elle rapporte
le fang de toutes les parties qui font au-deffous du cœur.
VEINES hemorrhoidales, veines fituées à l'extrémité du rec-
tum & aux environs de l'anus; c'eft le gonflement des
arteres & des veines hémorrhoidales, qui conftitue ce
qu'on appelle hémorrhoïdes. ( Voyez ce mot.)

VEINES jugulaires, veines qui rampent fur le cou, & qui
ramenent le fang du cerveau.

Saignée des veines jugulaires preferite, Tome II, page
291. Par qui elle doit être faite, p. 292. Prefcrite, pages
300, 317; Tome III, pages 324, 4573 Tome IV, pages
186, 431.

VEINE-porte. (Voyez ce que c'eft, Tome 1, page 138,
dans le courant de la note.)

VBINE-fouclaviere-gauche. (Voyez ce que c'eft, Tome 1,
page 109, dans le courant de la note.)

VEINB umbilicale. (Voyez CORDON umbilical.)
VÉNÉNEUX, fe dit de tout ce qui a des qualités nui-
fibles aux êtres vivants: c'est la même chofe que veni-
meux; mais on fe fert plus particuliérement de véné-
neux, lorsque c'est de la qualité d'une fubftance inanimée
qu'on veut parler: ainfi on dit la ciguë eft vénéneuse, &c.
VÉNERIEN, vénérienne, épithete qu'on donne au vice

qui conftitue la Maladie vénérienne, & aux fymptômes
qui la caractérifent. (Voyez MALADIE vénérienne.)
VENIMEUX : c'eft la même chose que vénéneux : mais
ce terme se dit particuliérement des animaux & des choses
auxquelles ces animaux ont communiqué leur venin. On
dit, la chenille eft venimeufe, &c.

VENIN. Qualité maligne, propre à quelques animaux,
dangereufe aux autres : venin fe dit auffi de certaines qua-
lités qui fe trouvent dans quelques Maladies malignes.
On dit, il y a du venin dans cette fievre : c'est un venin
qui fe communique; le venin de la pefte, &c.
VENTEUX, épithète qu'on donne aux aliments qui oc-
cafionnent des vents.

[ocr errors]

VENTILATEUR, nom que porte une machine par le moyen
de laquelle on renouvelle l'air où ce renouvellement
eft néceffaire. Il y en a de bien des efpeces. Le célebre

M. HALES, un des grands Phyficiens de ce fiecle & l'am des mieux intentionnés pour le bien public, a imaginé un ventilateur d'un ufage prefque univerfel. Cette machine eft compofée de deux foufflets quarrés, qui n'ont point de panneaux mobiles, comme les foufflets ordinaires, mais feulement une cloifon tranfverfale, que l'Auteur nomme diaphragme, attachée d'un côté par des charnieres au milieu de la boîte, à distance égale des deux fonds ou panneaux, & mobile de l'autre au moyen d'une verge de fer viffée au diaphragme, laquelle verge eft attachée à un levier, dont le milieu porte fur un pivot: de maniere que lorfqu'un des diaphragmes baiffe, l'autre hauffe, & ainfi alternativement.

A chaque foufflet il y a quatre foupapes, tellement difpofées, que deux s'ouvrent en-dedans, deux en-dehors; deux donnent entrée à l'air, & deux font destinées à fa fortie. Il eft aifé de concevoir que celles qui donnent entrée à l'air, s'ouvrent en-dedans, & les autres en-dehors. La partie de chaque foufflet où fe trouvent les foupapes qui fervent à la fortie de l'air, eft enfermée dans une espece de coffre placé au-devant des foufflets, vis-à-vis l'endroit où l'on veut introduire l'air nouveau; ce qui le fait par le moyen de tuyaux mobiles adaptés au coffre, qu'on alonge tant qu'on veut, en y en ajoutant de nouveaux, & par conféquent que l'on conduit où l'on veut. (Voyez pour les principaux usages du ven tilateur, Tome I, page is. Voyez auffi la Traduction Françoife de la Defcription du Ventilateur, de M. HALES, faite par M. DEMOURS, Médecin de Paris, in-12, 1744; ou l'Extrait qu'en a donné le Journal des Savants, dans le mois de Novembre de cette même année 1744.)

Utilité du ventilateur dans les Hôpitaux, les prifons, les vaiffeaux, &c., Tome 1, page 215. Autres avantages du ventilateur, page 216; fur les vaiffeaux, pour prévenir le fcorbut, Tome III, page 188; dans les lieux où il fe raffemble beaucoup de monde, pour prévenir les évanouiffements & les fyncopes, page 345. VENTOUSE, nom que portent de petits vaiffeaux, nairement de verre, qui peuvent être également d'argent, de fer, de cuivre, &c., faits en cône, à-peu-près comme les verres à boire, dont on peut même se fervir au défaut d'autres, On les applique par la partie large

ordi

⚫ & ouverte fur la peau pour attirer, avec violence, les humeurs du dedans au-dehors: pour cet effet, on remplit le verre à moitié d'une étoupe de meche ou de coton, qu'on fait tenir dans le fond avec de la cire ou de la térébenthine. On commence par faire chauffer légére. ment le vaiffeau, s'il eft de verre, crainte qu'il ne caffe; enfuite on met le feu à l'étoupe : on place auffi-tôt la ventoufe fur la partie de la douleur, ou fur la partie qui en eft voifine. La flamme s'éteint peu-à-peu; mais la chaleur qu'elle a communiquée, en raréfiant l'air contenu dans le vaiffeau, attire la peau du dedans au-dehors cette peau fe leve & forme une veffie: fi on fe contente de cette fimple veffie, & il eft des cas où elle fuffit, on appelle cette Ventoufe feche; (car on obfervera qu'on appelle également ventoufe l'effet de cet inftrument:) mais le plus fouvent on fait des incifions fur cette veffie avec une lancette; après quoi on applique de nouveau la ventoufe, avec les mêmes attentions, & elle attire abondamment le fang & les autres humeurs. On a donné, à ces incifions, le nom de fcarifications, d'où vient que cette ventoufe s'appelle Ventoufe fcarifiée.

Ce remede ne le cede point à la faignée pour les bons effets: : on l'eftime même plus utile: car la douleur que caufe la ventoufe fcarifiée, & que ne procure pas la faignée, a cet avantage, qu'elle diffipe l'engourdiffement des fens; ce qui la rend très-importante dans l'apoplexie & les autres Maladies accompagnées d'affoupiffement; & il eft prouvé, par des observations multipliées de Praticiens habiles, qu'elle procure fouvent le plus grand foulagement dans la pleuréfie, fur-tout dans la faufle pleuréfie, quand elle eft appliquée près du fiege de cette Maladie.

Preferite, Tome II, pages 91, 100; Tome III, pages 67, 83, 172, 250, 389.

VENTOUSB Scarifiée. (Voyez VENTOUSE.)

VENTOUSE, feche. (Voyez VENTOUSB.)

VENTRICULE, nom par lequel les Médecins défignent fouvent l'eftomac. (Voyez ce mot.)

VENTRICULES du cœur. (Voyez ce que c'eft, Tome 1, page 271 note.)

VENTS, Combien eft funefte l'opinion prefque univerfelle qui fait croire que les douleurs violentes de l'eftomac & des inteftins font toujours occafionnées par des vents, Tome II, page 368. Traitement des douleurs d'eftomac

caufées par des vents, Tome III, page 87; du hoquet› ayant la même caufe, page 334.

VENTS, (des) ou des flatuofités. Tome III, pages 349-355.
VER cucurbitin. (Voyez les caracteres de ce ver, Tome III,
page 92, & le traitement, pages 102-103.)
VBR plat. (Voyez VER folitaire.)

Tome III,

VBR folitaire. (Voyez les caracteres de ce ver, page 95, & le traitement, pages 99-102. VERD-DE-GRIS, verdet. On donne, en général, le nom de verd - de - gris à la rouille verte qui fe forme fur le cuivre ; mais le verd-de-gris du commerce fe prépare à Montpellier, par un travail qui eft décrit, avec beaucoup d'exactitude, dans plufieurs Mémoires de M. MONTET, habile Apothicaire de Montpellier. Nous renvoyons à ces Mémoires, qu'on trouve dans le Recueil de l'Académie Royale des Sciences, années 1750, 1753, & 1776.

VERD-DE-GRIS. (de l'empoifonnement occafionné par le) Tome III, pages 464-480.'

VERMIFUGE, épithete qu'on donne aux remedes qui font mourir les vers & les chaffent hors du corps.

VÉROLE; c'est la même chofe que Maladie vénérienne. (Voyez MALADIE vénérienne.)

VEROLE (de la) confirmée. Tome IV, pages. 53-105. VEROLE. (petite) (Voyez PETITE VÉROLE.)

VÉROLETTE, ou variole. C'est la même chofe que petite vérole volante. (Voyez PETITE VEROLE volante. ) VÉRONIQUE femelle, Velvote. Linaria fegetum, Nummularia folio villofo, TURNEF. Elatine, folio fubrotundo, C. B. Elatine mas folio fubrotundo, J. B. C'eft-à-dire, Linaire qui vient parmi les bleds, & dont les feuilles velues reffemblent à celles de la Nummulaire, felon TOURNEFORT. Rave fauvage, à feuilles prefque rondes, felon C. BAUHIN. Rave fauvage male, à feuilles prefque rondes, felon J. BAUHIN. Sa racine eft blanche, fimple, menue, garnie de peu de fibres, plongée perpendiculairement dans la terre fa tige eft grêle, cylindrique, haute de fept à huit pouces, rougeâtre & légérement velue; mais les branches qu'elle répand de côté & d'autre font plus longues fes feuilles font alternes & oppofées, ovales, ou prefque rondes, d'un verd pâle, velues & molles, le plus fouvent entieres & quelquefois dentelées à leurs bords, portées fur des queues très-courtes: de chaque

[ocr errors]

aiffelle des feuilles s'élève un pédicule long, grele, qui porte une fleur femblable à celle de la linaire, petite, d'une feule piece, irréguliere, en malque, divifée en deux levres, dont la fupérieure eft de couleur fauve, partagée en deux, & l'inférieure d'un verd jaunâtre, partagée en trois : le calice fe change en un fruit ou coque membraneuse, arrondie, féparée en deux loges, & remplie de petites graines arrondies. Cette plante croît dans les bleds: on la trouve abondamment après la moisson, parmi le chaume; on la trouve communément encore dans le bois de Boulogne, près Paris : les feuilles font ameres, un peu aftringentes, & ont une certaine odeur d'huile. Les feuilles & les fommités fleuries font d'ufage.

Preferite, Tome II, p. 126, dans le courant de la note. VERRE d'antimoine, nom que porte une chaux d'antimoine fondue & réduite en une matiere compacte, caffante & brillante, de couleur d'hyacinthe, plus ou moins jaune, ou rougeâtre. (Voyez le Didionnaire de Chymie.) VERRIERS. Maladies auxquelles ils font expofés; moyens dé les prévenir, Tomé I, pages 91 & fuiv.

VERRUE. On donne ce nom à une petite excroiffance charnue, dure, indolente, élevée fur la peau comme un petit pois. Il en vient plus communément aux mains qu'aux autres parties du corps: c'eft quelquefois un fymptôme de Maladie vénérienne; mais, dans ce cas, les verrues fe trouvent fur-tout aux parties naturelles. VERRUBS, (des) fymptômes de Maladie vénérienne. Tome IV, pages 43-44•

VERS, Trairement de la toux, fymptôme de vers, Tome II, page 357; de la diarrhée caufée & entretenue par des vers, page 429; des douleurs d'eftomac caufées par des vers, Tome III, page 89. Traitement du vominement occafionné, chez les enfants, par des vers, Tome IV, page 238.

VERS. (des) Tome III, pages 91–107.

VERS (caracteres des) afcarides. Idem, page 92. Traitement, pages 96 & fuiv.

VERS (caracteres des) térès. Idèm, page 92. Traitement, page 96 & fuiv.

VERTEBRES, nom que portent les vingt-quatre pieces offeufes qui compofent l'épine du dos. On les a divifées en trois portions, relativement aux régions du corps, dans lefquelles elles fe trouvent. La premiere divifion s'appelle:

« AnteriorContinuar »