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VERTEBRES du cou, ou vertebres cervicales: elles font au nombre de fept. La feconde divifion fe nomme : VERTEBRBS dorsales, oa vertebres du dos: elles font douze. La troifieme divifion eft appellée :

VERTEBRBS lombaires, ou des lombes : elles ne font que cinq. VERTIGE, fymptôme commun à un grand nombre de Maladies aiguës. Le malade qui l'éprouve, femble voir les objets tourner & croit tourner lui-même. Lorsqu'indépendamment de cette fenfation, les yeux s'obfcurciffent, & le couvrent de nuages; lorfque le malade tombe à terre, & qu'il éprouve des palpitations de cœur, on l'appelle vertige ténébreux, & il est l'avantcoureur ordinaire de l'épilepfie, de l'apoplexie, &c. VERVBINE. Verbena communis, flore cæruleo, C. B. & TURNBF. Verbena vulgaris, J. B. Verbena officinalis, LINN. C'est-à-dire, Verveine commune, à fleur bleue, felon C. B. & TOURNEFORT. Verveine commune, felon J. BAUHIN. Verveine d'ufage, felon LINNE. Cette plante est de la quatrieme claffe,troisieme fection, quatorzieme genre de TOURNEFORT, de la dyandrie monogynie de LINNE; de la vingt-fixieme famille des verveines d'Adanson.

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Sa racine eft oblongue, peu groffe, fibreufe, d'un goût tirant fur l'amer: elle pouffe des tiges hautes d'un pied & demi, quarrées, un peu velues, quelquefois rougeâtres & ramcufes: fes feuilles font oblongues, oppofées deux à deux, découpées profondément, ridées, d'une couleur verte, plus foncées en deffus qu'en defious, d'un goût amer & défagréable: fes fleurs naillent en épis longs & grêles elles font petites, formées en gueules, ordinairement bleues, quelquefois blanchâtres: le calice qui porte la fleur fe change en une capfule, qui contient quatre femences jointes ensemble, grêles, oblongues. La verveine croît le long des chemins, près des Villes & des Villages, contre les murailles, &c. : elle fleurit en Juin, Juillet & Août; elle est toute d'ufage.

Prefcrite, Tome IV, page 513.

VÉSICATOIRE, remede externe qui a la propriété, au moyen des fubftances dont il eft compofé, de faire élever fur la peau des ampoules ou des velfies pleines de férofité, & de procurer un écoulement aux humeurs qui auroient de la difpofition à le fixer. (Voyez EMPLATRE veficatoire. )

Avant de pofer un véficatoire, on frotte la partie fur laquelle on doit l'appliquer, ayec la main trempée dans

du vinaigre on pofe l'emplâtre, qu'on laiffe vingt-quatre heures; enfuite on le leve: on ouvre, avec des cifeaux, les veffies qui fe font formées, pour en faire couler fa férofité, & on coupe tout l'épiderme qui formoit les veffies; on applique fur la plaie fraîche, des feuilles de poirée, fur lesquelles on a étendu du beurre frais, & on les change toutes les douze heures: fi le lendemain, ou quelques jours après, l'humeur paroît vouloir fe tarir & la plaie fe fécher, au lieu de beurre, on étend fur les feuilles de poirée ou fur du linge, de l'onguent bafilicum, faupoudré d'une pincée de poudre de mouches cantharides. On a même recours à ce moyen, fans que la plaic annonce vouloir fe fécher, dans le cas où il est important que l'écoulement de l'humeur foit abondant.

Dans la plupart des Maladies, on laiffe couler les véficatoires tant que la nature y eft difpofée; mais il y en a dans lesquelles il faut les entretenir, & même les renouveller, comme nous avons eu foin de le noter. Une chofe importante à obferver, c'eft que, dans les Maladies qui font accompagnées d'inflammation, il ne faut appliquer les véficatoires que quand, par les boiffons abondantes, par les faignées & autres remedes appropriés, on a diminué la plénitude des vaiffeaux, & la difpofition ou l'état inflammatoire du fang; car, fi on les applique plus tôt, ils aggravent le mal, bien loin de le calmer, parce qu'en augmentant l'action des vaiffeaux, ils augmenteroient l'inflammation. Il n'en est pas de même des fievres putrides, malignes, &c. Les véficatoires n'ont fouvent aucun effet dans ces Maladies, parce que, fi on les applique trop tard, la Nature épuifée, & par la Maladie, & par une longue fuite de remedes, ne donne plus de prife à leur action.

Il faut fuivre, très-attentivement, l'effet des véficatoires. Il arrive fouvent que leurs principes paffent dans les voies de la circulation, fe portent fur la vessie, & occafionnent des ardeurs, quelquefois une rétention d'arine. Dans ce cas, il faut donner au malade des boiffons mucilagineuses, du petit-lait, ou des émulfions, auxquelles on ajoute du fel de nitre à petite dose. On peut encore donner l'émulfion de gomme arabique, dont parle l'Auteur, Tome II, page 92. (Voyez, pour la maniere dont agiffent les véficatoires, Tome II, page 153, note.) Prefcrit, Tome II, pages 75, 92, 115, 135, note a

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152, 153 & note; 155, 171, 186, 217 & 218, 223, 264, 283, 294, 301, 321, 328, 342, 366, 371 > 371, 412, 434, 449 & 450; Tome III, pages 67, 68, 69, 78, 84, 132, 157, 159, 172, 221, 236, 247, 253, 301, 308, 322, 339, 374, 389, 392, 397, 399, 409, 419, 499, 523; Tome IV, pages 186, 191, 264, 276, 282, 295, 296, 297, 300, 524. VESICULE, petite veffie. On donne particuliérement ce' nom à la petite poche qui contient la bile ou le fiel, & qu'on appelle, pour cette raifon, véficule du fiel. (Voyez Tome I, page 137, dans le courant de la note.) On le donne encore aux petites poches qui contiennent la femence, dont elles font le réservoir, & on les appelle véficules féminales..

VESSIE, nom que porte le réfervoir de l'urine : la vellie reffemble à une espece de bouteille, dont le goulot est en bas & aboutit au canal de l'uretre: elle eft fituée dans le bas-ventre, derriere le pubis, & vis-à-vis le rc&tum. (Voyez INFLAMMATION de la veffie.)

Combien il est difficile de s'aflurer de l'existence de l'ulcere de la veffie, Tome III, page 38, note. Traitement du piflement de fang caufé par un ulcere dans la velfie, ibid. Ce qui diftingue l'ulcere de la veffie de la gonorrhée virulente, Tome IV, page 8. Traitement de l'inflammation du col de la veffie, caufe de la ftrangurie, page 45.

VÊTEMENT. (Voyez HABIT.)

VIANDE. Quand il faut donner de la viande aux enfants, Tome I, page 46: Inconvénients de la viande pour les enfants, ibid. La viande doit être mangée fraîche, page 162. Il faut jetter celle qui vient d'animaux morts d'euxmêmes ou tués étant malades, page 163. La viande eft rendue mal-faine par la coutume dangereuse & la manœuvre dégoûtante des Bouchers, page 164. Il ne faut manger de la viande qu'une fois par jour, page 166. La viande gardée trop long-temps peut occafionner la fievre maligne. Obfervation, Tome II, page 160. VIE. La vie est le mouvement continuel des folides & des fluides de tout corps animé. Celle de l'homme eft l'affemblage de toutes les actions qui dépendent du corps humain. Si ces actions fe font avec aifance, on eft fain. (Voyez SANTÉ.) Si elles fe font difficilement, on eft alade. (Voyez MALADIE,)

Premiere attention qu'il faut avoir auprès d'une perfonne

qui paroît fubitement privée de la vie, Tome IV, page 401. En quoi confifte la vie, page 436.

VIEILLARDS. Avantages du jardinage pour les vieillards, Tome I, page 131. Aliments qui conviennent aux vieillards, page 200. Le jeâne nuit aux vieillards, page 101. Ils ne doivent point refter long-temps fans manger, ibid. Quantité d'habits qu'il faut aux vieillards, page 250. On ne peut que pallier l'incontinence d'urine chez les vieillards, Tome II, page 448. Précautions qu'exige l'admi niftration du mercure chez les vieillards attaqués de la Maladie vénérienne, Tome IV, page 97.

VILLES, L'air des villes eft mal fain; moyens de le rendre falubre, Tome I, page 210. Les cimetieres corrompent l'air des Villes, page 211. Effets de l'air qui féjourne dans les demeures des pauvres habitants des Villes, pp. 213 & 214. Moyens de suppléer au mauvais air qu'on refpire dans les Villes, page 217. Qui font ceux qui doivent fur-tout fuir les grandes Villes, ibid. Ce que dolvent faire ceux qui ne peuvent quitter les Villes, page 218. De quelle importance eft la propreté dans les Villes, page 273. Ce qui rend les Villes mal-propres, ibid. On ne doit pas permettre que les tueries foient dans les Villes, page 274. Les Prifons & les Hôpitaux répandent la contagion dans les Villes, page 291. Autres causes qui concourent à répandre la contagion dans les Villes, page 292. Si les afthmatiques habitent dans les Villes, ils doivent au moins aller coucher à la campagne, Tome III, page 230.

VIN. Les effets du vin font d'exciter, de favorifer la tranfpiration, d'échauffer toute l'habitude du corps, & d'égayer. Le vin rouge poffede, en outre, une vertu aftringente; ce qui le rend propre à donner du ton à l'eftomac & aux inteftins: auffi eft-il très-utile pour s'opposer au progrès des évacuations immodérées. Les vins légers & apres ont auffi leurs propriétés : ils pénetrent facilement dans les différents émonctoires, & relâchent doucement. Cependant les effets des vins qui ont plus de corps, font plus durables que ceux des vins très légers. Tous les vins doux contiennent une substance gélatineufe, qui les empêche de paffer facilement. Voilà pourquoi ils échauffent plus le corps qu'une même quantité de vin fait, quoique ce dernier foit plus riche en efprits.

D'après toutes les qualités que nous venons de faire remarquer dans le vin, il est évident que c'est un excele

lent cordial; &, s'il faut dire la vérité, il vaut tous les cordiaux enfemble. ( Voyez Tome II, page 174.) Mais il n'y a que le bon vin dont on puiffe faire cet éloge: on ne doit rien attendre de ce ripopé, qu'on nous vend fous le nom de vin, & qui ne contient pas une feule goutte de fuc de raifin. Il n'est peut-être pas de remede plus difficile à obtenir, (en Angleterre ), que le bon vin. (Voyez Tome II, page 148, & note. )

Le vin n'eft pas feulement un bon remede; on s'en fert encore comme d'un menftrue, pour extraire les vertus d'un grand nombre de médicaments; ce à quoi il est d'autant plus propre, qu'il eft un compofé d'eau, d'efprit inflammable & d'acide; ce qui le rend capable d'agir, non-feulement fur les substances végétales & animales, mais encore fur les corps métalliques, tels que le fer, l'acier, l'antimoine, &c., qu'il diffout de maniere à fe charger de leurs vertus. (M. B. )

Dangers du vin les premiers jours de la naiffance des enfants, Tome I, page 39. Il eft pernicieux aux Doreurs en or moulu, page 100. Il ne doit être pris que comme remede par les Gens de Lettres, page 117. Idée qu'on doit fe faire du vin pris habituellement & avec excès, page 179. Signes auxquels on reconnoît que le vin est capable de nuire, page 180. Maladies occafionnées par de vin, ibid. Effets du vin chez ceux qui le digerent bien, ibid. Chaque famille devroit préparer elle-même son vin, page 182. Procédé pour faire le vin, pages 189

190, note.

Le vin preferit, Tome II, pages 39, 44, 47, 50, 51, 17, 19. Les infusions au vin, doivent être faites à froid, page 60, note. Le vin n'est indiqué dans les Maladies, que dans les cas de foiblefles, après les évacuations, &c., page 67. Prefcrit, page 148. Avantages que le vin a fur les autres cordiaux, ibid. Prescrit, pages 149, 155, 169, 175, 186, 187, 197, 215, 270, 281, : 304, 329, 395, note; 421, 430, 44). 446, 463; Tome III, pages 6, 13, 97, 107, 133, 150, 160, 201, 203, 218, 280, 301, 304, 307, 314, 346, 147. A quoi font exposés ceux qui boivent du vin dans les Cabarets, page 481. Les vins lithargirés sont de vrais poifons, ibid. Le bon vin prefcrit, pages 11, 129, 530; Tome IV, pages 24, 26, 30, 37, 127, 140, 141, 142, 176, 221, 291, 417, 463,, $00.

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