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cie inflammatoire. (M. B.) (Voyez, pour la maniere de le faire, BOL aftringent.)

BOL mercuriel.

Prenez de calomelas,

fix grains; demi-gros.

de conferve de rofe, Faites un bol. On peut prendre ce bol deux ou trois fois par femaine, dans les Maladies où il eft néceffaire d'adminiftrer du mercure on le prend le foir; & lorsqu'il n'évacue point, on prend le lendemain matin quelques grains de jalap, en poudre, qui ne manquent point d'évacuer. (M. B.) (Voyez, pour la maniere de le faire, BOL aftringent.)

Prefcrit, Tome IV, page 16.

BOL de mercure & de rhubarbe.

Prenez de la meilleure rhubarbe, en poudre, depuis un fcrupule jufqu'à un demi-gros; de calomelas, de quatre à fix grains; de firop commun, quantité fuffifante pour faire

un bol. Ce bol est un bon purgatif dans les affections hypocondriaques; mais fon principal usage est pour chaffer les vers. Lorsqu'il est néceffaire qu'il purge davantage, on fubftitue du jalap à la rhubarbe. (M. B.) (Voyez, pour la maniere de le faire, BOL aftringent.)

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On prefcrit ce bol dans les thumes & dans les toux opiniâtres; dans l'asthme, & dans la confomption commençante des poumons. Il est en général, néceffaire de faigner le malade, avant que de lui faire commencer l'usage de ce remede. (M. B.) (Voyez, pour la maniere de le faire, BOL aftringent.)

BOL purgatif.

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Prenez de jalap, en poudre,

de créme de tartre,

un fcrupule; deux fcrupules;

Broyez le tout ensemble, & faites un bol avec quantité fuffifante de firop commun. Ce bol eft un très-bon purgatif, lorfqu'il est néceffaire de purger doucement. Lorf qu'il eft befoin de purger fortement, on peut porter le

jalap jufqu'à la dofe d'un demi-gros & plus. (M. B.) BONBONS: ce terme eft pris pour tout ce qu'on appelle fucreries: ils font nuifibles aux enfants. Pourquoi ? Tome I, pages 46 & 47.

BORAX, fel neutre, fur lequel on ne fait encore rien de pofitif, qui nous vient, par les Hollandois, du Mogol & de la Perfe, fous la forme de petites pierres groffes comme une aveline, ou comme une noix, & couvertes d'une espece de graiffe. On l'appelle brut ou naturel, pour le diftinguer de celui qu'on purifie pour l'ufage de la Médecine, & qui eft alors en petits cryftaux blancs, luifants & tranfparents, femblables à ceux de l'alun: ils en ont auffi la faveur, & fe diffolvent dans l'eau très-chaude: la propriété qu'il poffede de faciliter infiniment la fufion des métaux, le rend très- important dans les Arts. Il coûte, purifié, deux fols le gros. Prefcrit, Tome IV, page 225.

BORBORYGMES. (Voyez ce que c'eft, Tome III, page 310.)

BOTANIQUE, connoiffance ou fcience des plantes: elle traite des plantes, tant médicinales que potageres, & de curiofité. Ainfi, l'agriculture & le jardinage font des parties de la Botanique.

BOTANISTE, celui qui s'applique à l'Hiftoire naturelle des Plantes, & à la connoiffance de leurs vertus; car celui qui n'en connoît que les noms, & qui ne fait que les cultiver, n'eft qu'un Jardinier.

BOUCHERS. Maladies qui leur font particulieres. Moyen qu'ils doivent mettre en usage pour les prévenir. Tome I, page 100 & fuiv. Coutume dangereufe, & manœuvre dégoûtante des Bouchers, page 164.

BOUGIES On donne ce nom à de petits cylindres en forme de cône très-alongé, dont on fe fert en Chirurgie, pour dilater le canal de l'uretre qui s'eft rétréci, ou pour y porter des médicaments capables de détruire l'obstacle que l'urine trouve quelquefois dans fon cours. On voit qu'il doit y avoir deux fortes de bougies : les unes fimples, formées feulement d'une languette de toile ou de brins de coton, enduits de cire, & roulés; les autres compofées de médicaments, fuivant l'indication à laquelle on veut fatisfaire. (Voyez BOUGIE fimple.)

BOUGIES adouciffanies.

Prenez de cire jaune,

dix onces;

d'huile rofat,

de blanc de baleine,

} de chaque deux onces.

Faites fondre; trempez y enfuite des languettes de toile, ou des brins de coton; procédez comme pour les bougies fimples. (Voyez ce mot.)

Prefcrites, Tome IV, pages 46, 48.

BOUGIES de M. DARAN, Il y en a de trois fortes: les groffes, les moyennes & les petites. Les groffes fe préparent ainfi :

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Prenez de feuilles de ciguë,

de nicotiane,

de trefle mufqué,

ou lotier odorant,

de feuilles & fleurs de mille-pertuis,

d'huile de noix,

de fiente de brebis feche,

de chaque une groffe poignée, coupées & hachées

menues ;

dix livres ;

une livre.

Faites bouillir le tout à un feu modéré, dans un chauderon, jufqu'à ce que les plantes foient comme riffolées : paffez à travers un linge avec forte expreffion, Remettez l'huile ainfi paffée dans le chauderon bien nettoyé; ajoutez-y:

de fain-doux,

de fuif de mouton,

} de chaque trois livres.

Mettez fur le feu; & lorfque le tout fera fondu & bien, chaud, ajoutez-y, peu-à-peu, & en remuant avec une fpatule de bois :

de litharge, en poudre,

huit livres.

Faites bouillir à petit feu, pendant une heure. Après quoi, ajoutez encore:

de cire jaune,

deux livres.

Laiffez fur le feu, jufqu'à ce que la matiere ait la confiftance convenable; alors vous y tremperez de la toile fine, à demi-ufée, de huit pouces de large fur trentefix de long, pour en former de petites bandes de fept pouces de long, plus ou moins larges, fuivant la groffeur des bougies. Une ligne de largeur donne les plus fines, & ainfi de fuite de ligne en ligne, jusqu'à quatre, qui donne les plus groffes. Liffez & roulez fur une table, pour en former des bougies de forme un peu conique.

Les moyennes bougies se préparent comme il fuit. Prenez de la compofition ci-deilus, avant qu'on y ait' ajouté la cige jaune, une partie, ou une livre

de cire jaune,

deux parties, ou deux livres. Faites-les fondre fur le feu, en remuant toujours. Quand le tout eft bouillant, trempez-y de la toile pour en former des bougies moyennes.

Pour faire les petites bougies :

Prenez de la compofition ci-deffus, avant qu'on y ait ajouté la cire, une partie, ou une livre }

de cire jaune, quatre parties, ou quatre livres.

Faites fondre, & préparez comme ci-dessus.

Pour introduire les groffes bougies, on les trempe dans l'onguent suivant.

Prenez de baume de copahu,

d'emplâtre diapalme,

de fiente de brebis, en poudre fine,

quatre onces;

deux onces;

une once.

Faites fondre le baume & l'emplâtre ; ajoutez la fiente; mêlez & remuez jufqu'à ce que le tout foit refroidi.

Quant aux bougies moyennes & petites, il fuffit de les frotter avec de l'huile.

Ces bougies fuppléeront très-bien à celles que M. BuCHAN prefcrit dans fon Ouvrage, fur-tout Tome IV, pages 31 & 48. BOUGIES fimples. Rien d'auffi facile à faire que cette espece de bougies. On prend des languettes de linge fin, un peu plus larges dans un de leurs bouts que dans l'autre ; ou des brins de coton, plus gros d'un bout que de l'autre : on les trempe dans de la cire fondue, & à plufieurs re prifes; on laiffe refroidir: alors on roule ces corps fur une table de bois bien unie, ou de marbre, imprégnée d'une petite quantité d'huile, avec la paume de la main, ou mieux encore avec une planche très-unie, femblable à celles dont fe fervent les Ciriers pour rouler leurs cierges : lorfque les bougies font bien rondes & bien unies, on coupe les deux extrémités qui ne fe trouvent point garnies de coton ou de linge, parce que la cire s'eft étendué. Pour s'en fervir, on les trempe dans de l'huile, & on les introduit dans le canal de l'uretre, doucement & par gradation. Lorfqu'on ne fent plus de réfiftance, on s'arrête, parce qu'on eft fûr que l'extrémité eft pénétrée jufques dans la veffie. On fent que les bougies doivent être de différentes groffeurs & longueurs ; que celles qui doivent fervir aux enfants & aux femmes, doivent être plus courtes, &c.

Prefcrites, Tome II, page 457.

BOUILLIE, nourriture extrêmement groffiere & des plus indigeftes. Maladies occafionnées par la bouillie, Tome I, page 44. Aliments qu'il faut fuppléer à la bouillie, idem. ibid. La bouillie prefcrite en cataplafme, Tome II, page

413.

BOUILLIE gélatineufe. Maniere de la préparer, Tome III, page 453; de la rendre agréable, page 46; indiquée dans la dyfenterie, page 55.

BOULE de Mars, appellée encore Boule de Nanci, Boule vulnéraire, &c. C'eft un mêlange d'une partie de limaille de fer, & de deux parties de crême de tartre bien mêlées enfemble, liées par le moyen de l'eau-de-vie, de la maniere fuivante.

Prenez de limaille de fer,

de crême de tartre,

deux onces;

quatre onces.

Pilez exactement ces deux fubftances. Mettez dans un matras; verfez par-deffus de l'eau-de- vie, affez pour qu'il y en ait un doigt au-deffus de la poudre. Faites évaporer à la chaleur du folcil ou du bain-marie, jufqu'à ficcité. Mettez de nouvelle eau-de-vie; faites de nouveau évaporer, & ainfi de fuite, jufqu'à ce que la maffe, après l'évaporation, paroiffe comme réfineufe: alors on en forme des boules plus ou moins groffes. ( Voyez EAU DE BOULE.) BOUILLONS, de poulet ou de veau, prefcrits comme aliments entre les accès d'une fievre intermittente, Tome II, page 39. Point de bouillons, même de poulet, dans la fievre continue-aiguë, page 68. Les bouillons foibles, aiguifés avec le fuc d'orange ou de citron, doivent être les feuls aliments dans la fauffe fluxion de poitrine, page 110. Bouillon léger de poulet dans la pulmonie, lorsque la Maladie avance vers la guérifon, page 137. Pour aliment dans la fievre miliaire, page 184. Bouillons de poulet dans la fievre bilieufe, accompagnée de cours de ventre, page 272; dans l'éréfipele, page 280; ou avec de l'orge, des plantes rafraîchiffantes, des fruits, &c., ibid. Circonftances qui demandent des bouiilons nourriffants dans l'érélipele, page 281. Bouillons en lavement dans l'efquinancie, lorfque le malade ne peut avaler, page 322. Il faut des bouillons forts dans les maux de gorge gangréneux, page 326. Bouillons de veau ou de poulet dans les rhumes, page 338. Bouillon de poulet ou de veau pour aliment dans la coqueluche des enfants, page 319. Bouillons de poulet pour aliments dans l'in

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