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La racine, les fleurs & les tiges, ne font pas d'ufage.

Infufion des fommités d'abfynthe pour boiffon, Tome II, page 39. Les feuilles recommandees pour être flairées fouvent par ceux qui foignent les malades attaqués de fievre maligne, page 168. L'abfynthe prefcrite en boifon comme ftomachique amer, page 431; Tome III, pages 53 & 103.

ABSYNTHE (petite) ou Pontique. Abfynthium ponticum tenuifolium incanum, C. B. Abfynthium ponticum vulgare, folio inferius albo, J. B. Arthemefia pontica, foliis multipartitis, fubtus tomentofis, floribus fubrotundis nutantibus, receptaculo nudo, LINN. C'est-à-dire, Abfynthe pontique, à petites feuilles blanches, felon CASPARD BAUHIN. Alfynthe pontique vulgaire, dont les feuilles font blanches en-deffous, felon J BAUHIN. Abfynthe pontique, dont les feuilles font très-découpées & velues en-deffous, dont les fleurs arrondies font pendantes & dont le réceptacle de la graine n'a pas de velouté, felon LINNE. Cette plante differe de la grande absynthe, en ce qu'elle eft plus baffe, que les feuilles font plus petites, plus déliées, & que le verd des feuilles eft plus foncé en-deffus; car en-deffous elles font comme couvertes d'un duvet blanc. Cette efpece d'abfynthe peut fuppléer à la grande. ABSORBANT, épithete qu'on donne aux médicaments qui ont la propriété de s'imbiber ou de fe charger des humeurs furabondantes, foit qu'ils foient appliqués à l'extérieur, foit qu'ils foient pris intérieurement. Dangers des abforbants dans les acidités des enfants, Tome IV, page 20. Ils ne doivent être adminiftrés qu'avec des purgatifs, pages ibid. & 245.

ABSORBANT. On donne encore ce nom à des tuyaux qui s'ouvrent fur la furface de différentes tuniques du corps, par où les liqueurs & les humeurs font pompées pour aller fe décharger dans les veines. C'est par les pores abforbants de l'épiderme que pénetre l'eau des bains, &c. ACACIA de notre pays. ( Voyez PRUNIER épineux.) ACCÈS, fe dit du retour périodique de certaines Maladies, qui laillent de temps-en-temps des intervalles de mieux au malade. Ainfi, l'on dit un accès de fievre, de folie, d'épilepfic, &c. Il y a cependant des Maladies dans lesquelles on lui donne plus communément le nom d'attaque, telles que la goutte, l'afthme, l'apoplexie, &c. On con

fond fouvent accès avec paroxisme, qui diffèrent
dant entr'eux, en ce que l'accès n'eft proprement que
cepen-
le commencement, ou le premier effort de l'attaque de
la Maladie, au lieu que le paroxisme en eft le plus haut
degré.

Accès (des) convulfifs. Tome III, pages 328 – 3 3 2. ACCIDENTELLE. On donne ce nom à la Maladie dont eft attaqué un sujet, qui a été expofé aux caufes quifont capables de la faire naître. C'est ainsi qu'un homme, jouiffant de la meilleure fanté, gagne la pefte, le scorbut, la gale, &c., s'il communique ou s'il habite avec des perfonnes infectées de ces mêmes Maladies. Les Maladies accidentelles font oppofées aux Maladies conftitu tionnelles. (Voyez ce mot.)

ACCIDENTS ( traitement des) occafionnés par les cantharides, appliquées extérieurement, Tome III, page 485. ACCIDENTS (des) caufe's par les moules, idem, pages 520

& 549.

ACCIDENTS (traitement des ) caufes par la piquure des couleuvres, idem, page 117.

ACCIDENTS (des) occafionnés par la piquure des infectes, tels que l'abeille, la guépe, le frelon, les coufins, les che nilles, les fourmis, &c., idem, pages 18 & 119. ACCIDENTS (traitement des) occafionnés par la piquure des ferpents, idem, pages 516-518.

ACCIDENTS (traitement des) occafionnés par la piquure du ferpent à fonnettes, idem, pages 117 & 918.

ACCIDENTS (traitement des) caufes par la piquure de la vipere, idem, pages 114-516.

ACCIDENTS (des) mortels dús à des caufes externes, ou occafionnés par des corps arrêtés dans l'afophage & dans la trachée-artere; par la fubmerfion dans l'Eau, &c.; par une chute, des coups; par des vapeurs méphitiques & par les vapeurs fuffoquantes, & par le froid exceffif. Tome IV, pages 399-459.

ACCOUCHÉES. (Voyez FEMMES en couches.) ACCOUCHEMENT. Les fautes que l'on commet dans le régime des femmes en couches, viennent de l'idée faulle qu'on fe fait de l'accouchement, Tome II, page 189. Moyens de prévenir la fievre miliaire après l'accouche ment, Tome IV, page 189.

ACCOUCHEMENT (de l') contre Nature, Tome IV, pages

173-175.

ACCOUCHEMENT (de l') difficile, Tome IV, pp. 173-175. ACCOUCHEMENT (de l') laborieux. Idem, ibid.

ACCOUCHEMENT (de l') fimple ou naturel. Tome IV, pages 155-173. De l'opération de la Nature dans l'accouchement naturel, pages 160-164.

ACCOUCHEMENT. (de l'évanouiffement qui fuccede à P') Tome IV, pages 467–468.

ACCOUCHEUR. Circonftances où il est néceffaire d'appeller un Accoucheur dans l'avortement, ou faulle-couche, Tome IV, page 153. Combien d'enfants & de femmes périffent par l'impéritie des Accoucheurs de Village, page 156. L'Accoucheur le plus habile ne peut garantir une femme des douleurs de l'enfantement, ni abréger le travail de l'accouchement, page 163. Les accouchements contre Nature, difficiles & laborieux, ne peuvent être entrepris que par les Accoucheurs très-inftruits, page 174. Dès qu'un accouchement languit, il faut appeller un Accoucheur, page 171.

ACERBE, efpece de goût mixte, qui confifte en une faveur sûre, avec une pointe piquante & aftringente. Telle eft celle des poires, du raisin & de la plupart des autres fruits avant leur maturité. Mais, en général, nous entendons, en Médecine, par acerbe, une faveur intermédiaire entre l'acide & l'amer. ACESCENCE, qualité d'une chofe qui devient acide, qui devient aigre. Ce mot fignifie encore difpofition à l'acidité. On appelle liqueurs & médicaments accfcens, tous ceux qui affectent les organes du goût d'une aigreur lé gere. (Voyez ACIDE.) ACESCENT. Ce mot eft employé pour fignifier une subftance qui tourne à l'aigre, ou à l'acide; mais plus généralement, dans cet Ouvrage, pour défigner une fubf tance qui eft légérement acide. (Voyez ACIDULE.) ACHE. (Voyez CELERI Jauvage.)

ACIDE marin, ou efprit de fel commun: liqueur acide, qui s'obtient par la diftillation du fel de cuifine, du fel gemme, du fel des fontaines & puits falés. 11 fe vend fix fols l'once.

Prescrit pour

III, page 187.

aciduler les aliments & la boiffon, Tome

ACIDE marin dulcifié: c'est l'acide marin qui a digéré avec l'efprit-de-vin: on lui donne encore le nom d'Eau tempé、 rée de Bafile Valentin. Il se vend fix fols l'once.

ACIDB nitreux, ou efprit de nitre : c'eft la liqueur acide qui réfulte de la distillation du nitre & des autres fubftances qui contiennent le nitre. Il fe vend fix fols l'once. (Voyez ACIDES minéraux.)

ACIDE nitreux dulcifié, ou efprit de nitre dulcifié: mêlange d'une partie d'acide nitreux avec deux parties d'efprit-devin, qu'on laiffe digérer enfemble. On le vend 8 f. l'once. ACIDE vitriolique : liqueur acide qu'on retire par la diftillation, du vitriol de Mars, de tous les autres vitriols, du foufre, des aluns, des bitumes, des argiles, &c. On le vend quatre fols l'once. ACIDE vitriolique dulcifié: c'est l'acide vitriolique qu'on a fait digérer avec l'efprit - de - vin. On lui donne encore le nom d'Effence ou d'Eau de Rabel. On le vend 8 fols l'once. ACIDES. On donne ce nom à celles des fubftances falines

qui font les plus fimples. On les a ainfi appellées, parce qu'elles ont effectivement une faveur acide ou aigre. Le caractere diftinctif des acides, eft de changer en rouge la couleur bleue de l'infufion des fleurs de violettes, & de la teinture de tournefol; d'avoir une très-grande rendence à s'unir avec prefque tous les corps de la Nature, & finguliérement avec ceux qui font, ou fimples ou peu compofés, tels que l'eau, les alkalis falins, fixes & volatils, les terres, &c. avec lefquels ils forment des fels neutres. Cette derniere qualité fait qu'on ne les trouve point feuls & purs, & qu'on eft obligé d'avoir recours à des opérations pour les féparer des corps composés, dont ils font partie; ce qui a donné lieu de les diviser par régnes, à raifon des fubftances dont ils font tirés. On les diftingue donc en acides minéraux, acides végétaux, & acides animaux.

Les acides, féparés de toute humidité & autres fubftances furabondantes à leur effence faline, devroient être fous forme concrete; cependant on ne les a, la plupart, qu'en forme de liqueurs. La raifon de cela, eft qu'ils ont avec l'eau une fi grande affinité, que lorfqu'ils n'en contiennent que ce qui leur est néceffaire pour être fels, ils fe faififfent avec avidité de l'eau, auffi-tôt qu'ils peuvent la toucher; & comme l'atmosphere eft toujours chargée de vapeurs humides & aqueufes, le feul contact de l'air fuffit pour les rendre fluides, parce qu'ils fe joignent à cette humidité, s'en imbibent rapidement, & deviennent fluides par fon moyen.

Tome V.

* A 4

Les acides, pris intérieurement, en dose un peu forte comine d'une once, ou même beaucoup moins, lorfqu'ils font fufceptibles d'une grande concentration, font des corrofifs & de vrais poisons. Leurs meilleurs contrepoifons font les fubftances alkalines falines ou terreuses, les huiles, les favons alkalins, les grands lavages adouciffants, comme l'eau, les mucilages; le tout donné en grande quantité, & le plus promptement qu'il eft poffible. Mais les acides adminiftrés à petite dose, étendus dans beaucoup d'eau jufqu'à une agréable acidité, & mariés avec quelques adouciffants capables d'émouffer leur faveur âcre, par exemple, le fucre, font de trèsbons médicaments, rafraîchiflants, apéritifs, propres à modérer la foif & l'âcreté de la bile. Ils conviennent principalement dans la difpofition alkalefcente des humeurs, dans les fievres putrides, inflammatoires, &c, Les acides dont on fait le plus d'ufage en Médecine, font le vinaigre, les fucs d'oranges, de citrons, d'épine-vinette, de tamarins, qui font des acides végétaux ; l'efprit de vitriol, l'efprit de foufre, &c., qui font de la claffe des acides minéraux, &c.

Avantages des acides végétaux dans la pulmonie, Tome II, page 131. Il faut afperger le lit & la chambre du malade avec des fucs acides dans la fievre maligne, les réduire en vapeurs, les faire flairer, &c., page 168. De quelle importance font les acides dans les fievres putrides & malignes, page 175. Circonftances qui les indiquent joints aux cordiaux, page 181; joints au quinquina & au vin, page 186. Avantages des acides dans le troisieme temps de la petite vérole, même dans tout le cours de la Maladie, page 221, note 9. Les acides ne conviennent pas autant dans la rougeole. Pourquoi? page 262. Acides joints au quinquina dans l'éryfipele, page 284; aux boiffons, pages 314, 377.

Les acides prefcrits dans les hémorrhagies occafionnées par la putridité & la diffolution du fang, Tome III, page 6 dans le piffement de fang qui reconnoît ces mêmes caufes, page 37. Avantages des acides répandus autour des malades dans les dylenteries, page 43; en boiffon, pages 417, 437, 523 & 524.

ACIDES chymiques. (Voyez ce que c'eft, Tome III, page 187.) Prefcrits, ibid.

ACIDES minéraux, font ceux qu'on retire des minéraux ou

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