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n'ai jamais tien trouvé de fupérieur à la bouillie ou au cataplafme de mie de pain & de lait, auxquels on ajoute une quantité fuffifante d'oignons, foit cuits, foit cruds, & qu'on adoucit avec un peu d'huile ou du beurre frais. (M.B.)

Prefcrit, Tome II, pages 175, 226, 284, 413. CATAPLASMES de mie de pain & d'eau. Avantages qu'ils ont, dans certains cas, fur ceux de mie de pain & de lait, Tome IV, page 347.

CATAPLASMES de mie de pain & d'eau végéto-minérale de Goulard, prefcrits, Tome IV, pages 14, 34.

CATAPLASMES de mie de pain & de lait, prefcrits, Tome II, pages 293, 302, 321, 322, 370, 428, 434; Tome III, pages 19, 84, 395, 396; rendus adouciffants avec le beurre ou l'huile, page 19; Tome IV, pages 14, 35, 37, 41, 49, 187, 264, 325, 329, 353, 354 ► 355, 415.

CATAPLASMES de mie de pain & de vinaigre, prefcrits,
Tome IV, page 367.

CATAPLASMB de moutarde & de raifort. ( Voyez SINA-
PISME.)
CATAPLASME d'oignon. (Voyez CATAPLASME maturatif.)

Prefcrit, Tome II, page 172; de préférence aux vélicatoires dans la petite vérole, page 219. Circonftances qui les indiquent dans l'éréfipele, page 283; Tome III, page 84; Tome IV, pages 325, 329.

CATAPLASME refolutif.

Prenez de farine d'orge,

fix onces;

de feuilles fraîches écrafées de ciguë, deux onces;

de vinaigre,

quantité fuffifante.

Faites bouillir la farine & les feuilles de ciguë dans le vinaigre pendant quelques minutes; ajoutez deux gros

de fucre de plomb. (M.B.)

Prefcrit, Tome II, page 303.

CATAPLASME de thériaque.

Prenez de thériaque de Venife,
de canelle, en poudre,

de clous de girofle, en poudre
d'huile de menthe,

ctos de en poudre,}

fix gros ; de chaque

deux gros;

fix gouttes;

de vinaigre, autant qu'il fera néceffaire pour

mêler toutes ces fubftances: ce cataplafme le fait fans feu, & il est préparé aufli-tôt que toutes ces fubftances font mêlées.

CATARACTE, (de la) ou fuffufion, Tome III, pages

390-393.

CATHARCTIQUE. Les catharctiques ne, font autre chose que les purgatifs. (Voyez ce mot.)

CATHERÉTIQUE, épithete qu'on donne aux médicaments qui ont la propriété de consumer les chairs baveufes & les excroiffances fongueufes, qui s'élevent du fond des plaies ou des ulceres; tels font l'alun brûlé, le précipité rouge, &c.

Prefcrit, Tome IV, page 43.

CATHETER, inftrument de Chirurgie, qui n'eft autre chofe qu'une fonde creufe & recourbée, qu'on introduit dans la veffie, pour en faire fortir l'urine, connoître fes Maladies, y faire des injections, examiner s'il y a une ou plufieurs pierres, & diftinguer leur folidité & leur figure: c'eft la même chofe qu'algalie.

Cas où il faut introduire la fonde, Tome II, page 417. Dextérité qu'exige l'introduction de la fonde dans la velfie page 461. Il n'y a que la fonde qui puiffe affurer de l'exiftence de la pierre dans la veffie, ibid. CATHOLICUM double.

Prenez de polypode de chêne,

de racine de chicorée,

de régliffe,

de feuilles d'aigremoine,

de Scolopendre,

de femences de violette,

d'eau,

}

huit onces; deux onces;

une once;

de chaque trois

onces;

deux onces;

fept livres.

Faites bouillir pendant un demi-quart d'heure; paffez;

ajoutez de fuere,

deux livres & demie.

Alors cuifez en confiftance de firop; ajoutez encore,

de pulpe de tamarins,
d'extrait de caffe,
de rhubarbe, en poudre,
de féné, en poudre,
de réglife, en poudre,
de femences de fenouil,

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des quatre femences froides, en pâte, trois gros. Délayez la pulpe de tamarins, l'extrait de caffe & les quatre femences froides, en ajoutant le firop ci-dessus, peu à peu ; mêlez enfuite les poudres, pour faire du tout un électuaire. Ceremede fe vend tout préparé quatre fels l'once.

Preferit, Tome III, page 54.

CAUSTIQUE. On donne ce nom aux fubftances acres, corrofives & brûlantes: tels font le feu, ou le fer chaud, qu'on appelle cautere actuel; la pierre à cautere, la pierre infernale, le fublimé corrofif, l'eau forte, le beurre d'antimoine, l'eau phagédénique, &c.

Prefcrit, Tome III, page 83; Tome IV, page 43. CAUSUS. Voyez ce qu'on doit entendre par ce mot, Tome II, page 62, note.

CAUTERE. On donne indifféremment le nom de cautere aux ulceres artificiels, que l'on fait pour procurer l'écoulement d'une matiere morbifique quelconque, & aux inftruments avec lesquels on forme ces ulceres. Il importe cependant de les diftinguer, les uns n'étant que les effets des autres.

CAUTERE, inftrument. Ce n'eft autre chofe que ce que nous avons appellé cauftique. (Voyez ce mot.) CAUTERE, fonticule ou écoulement. C'est un petit ulcere artificiel qu'on fait, ou avec la lancette, ou avec la pierre à cautere, ou avec le fer chauffé: la voie la plus sûre eft la lancette; la plus ufitée est la pierre à cautere; mais la plus courte feroit le fer chaud, dont les perfonnes timides craignent la brûlure: néanmoins il měrite la préférence fur les autres, pour les effets, fur-tout dans les cas où il faut une révulfion prompte & momentanée, comme dans l'apoplexie. (Voyez Tome III, page 250.)

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Toutes les parties du corps ne font pas également propres à l'ouverture d'un cautere: le cou les bras les cuiffes, les jambes en font les fieges les plus ordi- • naires. Nous ne décrirons pas la maniere de faire le cautere. Elle exige des connoiffances anatomiques, qu'il n'est pas dans notre plan de communiquer. Dès qu'on l'aura jugé néceffaire, il faut appeller un Chirurgien, ou toute autre perfonne exercée dans ces fortes d'opérations, qui preferira la maniere de le panfer & de l'entretenir. Tout ce que nous nous permettrons de dire, c'est qu'un Cautere exige une grande propreté; qu'il faut changer de linge toutes les fois qu'on le panfe, & qu'il faut le panser régulièrement deux fois par jour, à moins que quelque raifon ne borne les panfemens à un feul, comme il arrive quelquefois, & dont un homme de l'àre peut feul décider. Il ne faut jamais fe preffer de fermer un

cautere,

L

cautere. Les perfonnes d'un certain âge, doivent le garder toute leur vie. Il n'y a gueres que les enfants chez lefquels on puiffe laiffer fécher les cauteres; encore ce ne peut-il être qu'une couple d'années après qu'ils font guéris de la Maladie pour laquelle on les avoit ouverts. Il eft cependant des cas où on peut & on doit les fermer, même chez les adultes; c'eft lorfque l'effet n'a pas répondu à l'intention; qu'ils n'ont pas guéri la Maladie, ni même foulagé, comme il arrive quelquefois, fur-tout lorfqu'ils font faits inconfidérément.

Ceux qui ont un cautere, font rarement attaqués de pleuréfie, Tome II, page 83. Avantages du cautere dans la pulmonie, page 135, note. La fuppreflion d'un cautere peut occafionner l'érélypele, page 276 ; l'inflammation des yeux page 296. Le cautere preferit, pages 305 3 349, 435 Tome III, pages 67, 70, 84, 89, 132, 141, 157, 174, 204, 220, 221; 236. Le cautere eft avantageux dans la plupart des Maladies chroniques, ibid. Prefcrit, page 237. Le cautere eft le vrai préservatif de l'asthme, page 238. Prefcrit, pages 214, 292, 295, 321, 323, 387, 389, 399, 404, 409, 416, 435; Tome IV, pages 142, 149, 246, 261, 265, 291 297, 356, 361. Avantages qu'il y a de faire fuppléer un ulcere par un cautere, ibid. Prefcrit, page 523. CAUTERB aduel. (Voyez CAUSTIQUE.)

CÉCITÉ, C'est la même chofe que goutte-fereine. (Voyez
GOUTTE-fereine.)

CEINTURES. Avantages d'une large ceinture, ferrée au-
tour des lombes, dans le diabetes, Tome II, page 441 ;
dans l'incontinence d'urine chez les vieillards, page
448; dans les crampes & les convulfions de l'eftomac,
Tome III, page 374

CEINTURE mercurielle : c'est un morceau de cuir, de linge, de drap, de coton, ou d'autre étoffe, qui enveloppe du mercure, & qu'on attache, en forme de topique, autour des reins, fouvent au préjudice des malades, (Voyez Tome III, page 212.)

CELERI. Tout le monde connoît cette plante, qu'on cul tive dans les jardins, & qu'on mange en falade & de plufieurs autres manieres: le céleri n'eft autre chose que la plante fuivante, blanchie par la culture.

Prefcfit en aliment, & regardé comme remede dans Tome V.

G

la gravelle & la pierre, Tome II, page 461; dans le fcorbut, Tome III, page 190.

CELERI Sauvage ou Ache. Apium paluftre & apium officinarum, C. B. & TURNBF. Apium vulgare, ingratius, J. B. Apium graveolens, LINN. C'eft-à-dire, Ache des Marais & des Boutiques, felon C. BAUH. & TOURNEF. Ache commun, désagréable, felon J. BAUH. Ache qui fent fort, felon LINNÉ. La racine de cette plante eft blanchâtre, droite, plongée profondément dans la terre, chargée quelquefois de plufieurs têtes : elle est fibrée, d'une faveur défagréable, âcre & un peu amere, d'une odeur forte, aromatique : les feuilles qui s'élevent de la racine, font nombreuses, cannelées, creuses, & de neuf pouces de longueur : elles font découpées & comme compofées de deux ou trois paires de petites feuilles, rangées fur une côte, terminée par une feuille impaire ces petites feuilles font larges, dentelées fur leurs bords, partagées en trois découpures profondes, d'un beau verd, lifles, luifantes, fucculentes, d'une odeur forte lorfqu'on les preffe entre les doigts, d'une faveur âcre & défagréable. Ses tiges fortent en grand nombre de la même racine: elles font épaifles, cannelées profondément, creufes, hautes, garnies & entourées, de loin en loin, de feuilles femblables à celles qui fortent immédiatement de la racine : fes fleurs viennent, ou des aißelles des branches, ou à l'extrémité des rameaux; elles font difpofées en parafols, petites, & en rofe blanche: le calice fe change en un fruit, formé de deux petites graines, plates d'un côté, & convexes de l'autre, ftriées, grifâtres, acres & aromatiques. L'ache se plaît dans les terreins humides & marécageux, d'où on le tire pour le cultiver dans les jardins & en faire le céleri: fes graines font fur-tout d'ufage.

CELLULAIRE. (Voyez Tissu-cellulaire.)

CENDRES communes ou de nos foyers. Prefcrites pour alkalifer la boillon des empoisonnés par des fubftances minérales, Tome III, page 449.

CENDRES de genét, (Voyez GENET.)

CENDRES gravelées. On donne ce nom au réfidu de la

lie & du marc de vin, defléchés & brûlés : c'est un alkali très-fort; & lorfque les matieres qui le fournient, font brûlées promptement & avec l'attention

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