154

2. L'Espérance desju
Aes les plus parfaits a
les mêmes fondemens
que ceux qu'on a éta- §.
blis jusqu'ici.
§3. Dieu en rendant par
"fagrace les juftes victo-
rieux de leurs foiblef-
fes, ne les délivre pas
du fentiment de leurs ·
foibleffes. Plus ce fenti-
ment eft vif, plus on a §.
fajet d'efperer.

$.4.

164.

§.

214.

tre indignité releve en
core le prix de notre
espérance.
4. On confirme par des
exemples tout ce qu'on
a dit dans ce Ch. 216.
s. La mesure de notre
confiance en la bonté
de Dieu eft la mesure
des graces que nous en
obtenonse

220,

6. Les graces déja re-
fies doivent augmen•·
ter notre confiance.226

trompe perfonne. 238,
CHAP.VIII.De la crain
te & de l'espérance.
§. 1. Il n'eft point permis
de féparer les vérités
confolantes des vérités
terribles.
§.2.La crainte,loin d'être
oppofee à la confiance
à l'amour, est an
contraire un motif
d'espérer & d'aimer,
contribue en plw

244.

La défiance qui naî-
troit du fentiment de § 7. L'Epérance ne
notre mifere, feroit une
faue humilité, & un
vrai argueil.. 176.
$.5. La dépendance de la
mifericorde de Dieu &
des mérites de Fefus-
Chrif dans laquelle vit
un vrai Chrétien, doit
le confoler & fortifier
fon efpérance, loin de
l'affoibler
CHAP. VII. L'Espérance
par elle-même eft a-
gréable à Dieu, ob-
tient tout de lui, &
ne trompe perfonne.

187.

fieurs manieres a la
confiance à l'a

mour.

252.

$1.Promeles magnifiques § 3. Il faut craindre par

attachées spécialement

à l'Espérance.. 202.

obéiance & par a-

mour.

265

§. 2. L'Espérance plaît fi §. 4. Les menaces de Die
fort à Dieu, parce qu'- font des effets de fa
bonté.

371.

elle l'honore. 208.
3. Lefenitment de no- §. 5. La crainte eft un

hommage que nous devons à Dieu & une partie de notre péni

tence.

279.

$.6. La crainte doit faire une partie de noire. fu reté être pour nous un fujet de joie. $86. §.7. En quels tems on doit s'occuper moins de la 291

crainte.

342.

fréquentes en des fautes vénielles, ne sent pas toujours des marques, que la contrition qu'on en avoit, n'étoit pas fuffifante. 5.5. Avantages que Dien fait tirer aux juftes des péchés véniels de toutes leurs autres imperfections. 349... CHAP. X. L'Efpérance doit être conftante, forte & inébranlable au milieu même des plus grands périls. .l faut espérer toujours, fans interruption. 367 6. a. L'Espérance fait toute notre force. 375. 3.L'Espérance affoiblit Les tentations, confond les démons & nous rend victorieux. 379. 5.4.L'Espérance rend aifee la pratique des vertus les plus pénibles. 383 §.5. L'Espérance adoucit tous les maux qui peuvent affliger le corps ou l'efprit. 6. L'Espérance doit être forte

§. 8. Motifs pour lesquels
lesChrétiens imparfaits
ne doivent point crain-
dre la mort, & peuvent
même la defirer. 300.
CHAP. IX. Les rechûtes
fréquentes en des fau-
tes vénielles ne doi-
vent point affaiblir la
confiance en Dieu :
Quelles doivent être
les difpofitions des
vrais Chrétiens par
rapport à ces fortes
de péchés.
1. On ne peut trop hair
détefter les péchés
véniels.
316
6.2. Combien il eft dan
gereux de négliger les
Péchés veniels. 321 S.
4.3 Comment il faut je
relever des pechés vé-
niels , fans fe laiffer
aller au trouble & à
la défiance.

330.

1. 4. Les rechâtes très

lable.

.

391.

inebran

497.

7. L'Espérance ne doit point s'affaiblir par la vhe des périls les plus grands.

414.

CHAP. XI. L'Espérance
chrétienne remplit l'a-
me de joie & la rend
heureufe par avance.
$. 1. Les Chrétiens, felon
l'Ecriture,doivent paffer
leur vie dans la douleur
le gémiffement. 468.
Fin de la

PRIVILEGE GENE'R A L.

OUIS PAR LA GRACE DE DIEU

Confeillers les Gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand-Confeil, Prevôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils, & autres nos Jufticiers qu'il appartiendra, SALUT. Notre bien-amé P. AvauSTIN

375 LE MERCIER,Imprimeur & Libraire à Paris, Syndic de fa Communauté, Nous a fait remontrer, qu'il fouhaiteroit imprimer ou faire imprimer Les Gémiffemens d'un Cœur Chrétien, exprimés dans les paroles du Pf.Beati immaculati; Traité de l'Espérance Chrétienne, s'il Nous plaifoit lui accorder nos Lettres de Privilege fur ce néceffaires,offrant pour cet effet de le faire imprimer en bon papier & beaux caracteres, fuivant la feuille imprimée & attachée pour modele fous le contre-fcel des préfentes; A CES CAUSES, voulant traiter favorablement ledit Sieur Expofant, Nous lui avons permis & permettons par ces Préfentes de faire imprimer ledit Livre ci-dessus spécifié,en un ou plufieurs volumes, conjointement ou féparément, & autant de fois que bon lui femblera, fur papier & caracteres conformes à ladite feuille imprimée & attachée fous notredit Contre-Scel, & de le vendre, faire vendre & débiter par tout notre Royaume pendant le tems de fix années confécutives, à compter du jour de la date defdites Préfentes. Faifons défenfes à toutes fortes de perfonnes de quelque qualité & condition qu'elles foient, d'en introduire d'impreffion étrangere dans aucun lieu de notre obéiflance. Comme auffi à tous Libraires, Imprimeurs & autres

d'im primer, faire imprimer, vendre, faire vendre, débiter ni contrefaire ledit Livre ci-deffus exposé, en tout ni en partie, ni d'en faire aucuns extraits fous quelque prétexte que ce foit, d'augmentation correction, changement de titre ou autrement, fans la permiffion expreffe & par écrit dudit Exposant, ou de ceux qui auront droit de lui,à peine de confifcation des Exemplaires contrefaits, de 1500 livres d'amende contre chacun des contrevenans, dont un tiers à Nous, un tiers à l'Hôtel-Dieu de Paris, l'autre tiers audit Expofant, & de tous dépens, dommages & intérêts; à la charge que ces Préfentes feront enregistrées tout au long fur le Regiftre de la Communauté des Imprimeurs & Libraires de Paris, dans trois mois de la date d'icelles, que l'impreffion de ce Livre fera faite dans notre Royaume & non ailleurs, & que l'Impé¬

no trant fe conformera en tout aux Réglemens de la Librairie; & notamment à celui du-10 Avril 1725, &qu'avant que de l'expofer en vente le Manuferit ou imprimé qui aura servi de copie à l'impression desdits Livres, fera remis dans le même état ou l'Approba. tion y aura été donnée, ès mains de notre très-cher & féal Chevalier Garde des Seaux de France, le Sieut CHAUVELIN; & qu'il en fera enfuite remis deus Exemplaires dans notre Bibliothéque publique, us dans celle de notre Château du Louvre, & un dans celle de notre très-cher & féal Chevalier Garde des Sceaux de France, le Sieur CHAUVELIN: le tout à peine de nullité des Préfentes, du contenu defquelles vous mandons & enjoignons de faire jouir l'Expofant ou fes ayans caufes, pleinement & paifiblement, fans fouffrir qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement; Voulons que la copie des Préfentes, qui fera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Livre, foit tenue pour duement fignifiée, & qu'aux Copies collationnées par l'un de nos amés & féaux Confeillers & Secretaires, foi foit ajoutée comme à l'Original; Commandons au premier notre Huiffier ou Sergent de faire pour l'exécution d'icelles, tous Actes requis & néceffaires, fans demander autre permiffion, & nonobftant clameur de Haro, Charte Normande, & Lettres à ce contraires; CAR tel eft notre plaifir. DONNE' à Verfailles le quinziéme jour du mois de Mars, l'an de grace mil fept cent trente-un, & de notre Regne le Leiziéme Par le Roi en fon Confeil.Signé, NOBLET,

J'ai ccdé à M. LOTTIN le préfent Privilege, pour en jouir fuivant les conventions faites entre nous. A Paris, le 3 Avril 1731. P. A. LE MERCIER,Syndic.

NI

Registré ensemble la Ceffion fur le Regiftre VIII de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris 142, fol. 144.conformément aux anciens Réglemens confir més par celui du 28 Février 1723 A Paris ce 3 Avri $731. P, A, LE MERCIER, Syndic,