Lettres sur divers sujets concernant la religion et la métaphysiqueJacques Estienne, 1718 - 16 páginas |
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Términos y frases comunes
aimer ainfi amour atôme auffi avez befoin bonté bornes c'eft c'eſt cherche chofes clair cœur connoître contraire corps côté crainte créature créer croire culte degré d'être demande Dieu digne dire divers Divinité doit donner doute efprit eft vrai eſt Etre fans fans ceffe fent fera feroit feul fimple focieté foible foit fon ouvrage fond font formé fuis fuppofe fuprême genre hommes idées infiniment infiniment parfait j'ai jour juge l'aimer l'ame l'amour l'autre l'efprit l'être l'Etre infiniment l'homme l'infini l'ordre l'un laiffe LETTRE liberté libre Livre lui-même main matiere ment monde n'eft n'en nature néant operation ordre paffions parfait parfaite parler penfant Pere perfection peuple Philofophes pofe porte propre puiffance puiffe purement qu'à qu'en qu'un raifon rapport Religion rien s'il terre tion tirer toûjours tres trouve vérité vertu veut vient Voilà volonté vouloir yeux
Pasajes populares
Página 47 - ... s'évanouissent. Je ne raisonne point, je ne demande rien à l'homme, je l'abandonne à son amour; qu'il aime de tout son cœur ce qui est infiniment aimable, et qu'il fasse ce qu'il lui plaira; ce qui lui plaira ne pourra être que la plus pure religion. Voilà le culte parfait : nee colitur nisi amando.
Página 189 - ... il se doit donc tout entier à soi-même par la plus rigoureuse justice. D'ailleurs il ne trouve en nous tous qu'un bien borné, mélangé, et altéré par ce mélange. Le bien qu'il trouve en nous n'est que celui qu'il y met, et il ne peut se complaire qu'en sa libéralité toute gratuite : il ne trouve en nous que le néant, le mal, et ses dons; il ne peut donc en justice nous rien devoir. Il ne peut aimer en nous que sa propre bonté , qui surmonte notre néant et notre malice : il ne peut...
Página 48 - Donnez-moi une société d'hommes qui se regardent comme n'étant tous ensemble sur la terre qu'une seule famille dont le père est au ciel ; donnez-moi des hommes qui ne vivent que du seul amour de ce père...
Página 165 - ... de votre travail. Elle se couvre de moissons, elle se pare de verdure; elle nourrit avec l'homme les animaux qui le servent et qui le nourrissent. Les arbres qu'elle forme sont de grands bouquets plantés dans son sein, qui l'ornent comme les cheveux ornent la tête de l'homme. Ces arbres nous donnent leur ombre pour nous rafraîchir en été , et leur bois pour nous réchauffer en hiver. Leurs fruits pendants à leurs rameaux tombent dans nos mains dès qu'ils sont assez mûrs.
Página 199 - Juifs, pour examiner lequel serait le plus pur et le plus digne d'être suivi ; mais d'un côté je vois que ce Dieu, qui se doit tout à lui-même, n'a pu créer les hommes que pour lui rendre un culte public d'amour et d'obéissance ; d'un autre côté je ne trouve ce culte public d'amour que chez le peuple juif. Les païens ont craint leurs faux dieux ; ils ont voulu les...