Lettres sur divers sujets concernant la religion et la métaphysiqueJacques Estienne, 1718 - 16 páginas |
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... rapport a l'Etre fuprême , il fe voit comme un néant , qui doit s'oublier & difparoître fans તે ceffe devant ce Tout im- mense : mais quand il fe con- fidere comme l'image de la Divinité & l'objet de fa com- plaifance , tous les Etres ...
... rapport a l'Etre fuprême , il fe voit comme un néant , qui doit s'oublier & difparoître fans તે ceffe devant ce Tout im- mense : mais quand il fe con- fidere comme l'image de la Divinité & l'objet de fa com- plaifance , tous les Etres ...
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... rapport de ces actions à lui- même , qui fe trouve dans les actions des êtres imparfaits , il agiroit moins parfaitement que les hommes pieux . C'eft ce qui eft vifiblement impoffible . Il faut donc conclure avec l'Ecriture , D .. fin ...
... rapport de ces actions à lui- même , qui fe trouve dans les actions des êtres imparfaits , il agiroit moins parfaitement que les hommes pieux . C'eft ce qui eft vifiblement impoffible . Il faut donc conclure avec l'Ecriture , D .. fin ...
Página 75
... rapport mu- tuel entre les pensées de l'un & les mouvemens de l'autre puiffent ceffer , fans qu'aucun de ces deux êtres ceffe d'éxif- ter . Il faut au contraire s'éton > 5 ર ner comment deux êtres de na- ture fi Gij L'IMMORT . DE L'AME ...
... rapport mu- tuel entre les pensées de l'un & les mouvemens de l'autre puiffent ceffer , fans qu'aucun de ces deux êtres ceffe d'éxif- ter . Il faut au contraire s'éton > 5 ર ner comment deux êtres de na- ture fi Gij L'IMMORT . DE L'AME ...
Página 78
... rapport mutuel entre : les pensées de l'un , & les mou- vemens de l'autre , il eft facile de voir ce que la ceffation de ce concert doit operer . Le con- cert n'eft point naturel à ces . deux êtres fi diffemblables , & fi indépendans l ...
... rapport mutuel entre : les pensées de l'un , & les mou- vemens de l'autre , il eft facile de voir ce que la ceffation de ce concert doit operer . Le con- cert n'eft point naturel à ces . deux êtres fi diffemblables , & fi indépendans l ...
Página 87
... rapport à celle de l'autre . VI . Enfin il ne s'agit que de fça- voir fi Dieu , qui eft le maître d'anéantir l'ame de l'homme ou de continuer fans fin fon éxistence , a voulu cet anéan- tiffement ou cette confervation . Il n'y a nulle ...
... rapport à celle de l'autre . VI . Enfin il ne s'agit que de fça- voir fi Dieu , qui eft le maître d'anéantir l'ame de l'homme ou de continuer fans fin fon éxistence , a voulu cet anéan- tiffement ou cette confervation . Il n'y a nulle ...
Términos y frases comunes
affez ainfi amour infini atôme auffi Auguftin befoin bonté bornes c'eft c'eſt chofes confifte connoiffance connoître corps créature créer croire deffus degré d'être déja Dieu diftinguée Divinité doit effentielle efprit eft infiniment eft vrai eft-ce enſemble eſt Etre fageffe faint falut fans ceffe fans doute fant fçavoir fecond fection felon fens fent féparation feroit fes dons feul fignes fimple focieté foi-même foible foit fommes fon amour fon cœur fon ouvrage font fouffre fource fouvent fubtilité fuis fuivant fuperieur fuppofe fuprême grace hommes infi jufqu'à jufte juftice l'aimer l'amour l'efprit L'Etre infiniment parfait l'infini laiffe liberté libre arbitre lumiere maffe matiere Meffie ment merite n'eft n'eſt néant neceffaires neceffité pables paffions penfant penſée perfection perfonne Philofophes plaifir pofé poffeder prefent puif puiffance puiffe puifqu'il puifque qu'un feul raifon reçû refte Religion rien roit tems tion toûjours tres trom verité Voilà volonté vouloir
Pasajes populares
Página 47 - ... s'évanouissent. Je ne raisonne point, je ne demande rien à l'homme, je l'abandonne à son amour; qu'il aime de tout son cœur ce qui est infiniment aimable, et qu'il fasse ce qu'il lui plaira; ce qui lui plaira ne pourra être que la plus pure religion. Voilà le culte parfait : nee colitur nisi amando.
Página 189 - ... il se doit donc tout entier à soi-même par la plus rigoureuse justice. D'ailleurs il ne trouve en nous tous qu'un bien borné, mélangé, et altéré par ce mélange. Le bien qu'il trouve en nous n'est que celui qu'il y met, et il ne peut se complaire qu'en sa libéralité toute gratuite : il ne trouve en nous que le néant, le mal, et ses dons; il ne peut donc en justice nous rien devoir. Il ne peut aimer en nous que sa propre bonté , qui surmonte notre néant et notre malice : il ne peut...
Página 48 - Donnez-moi une société d'hommes qui se regardent comme n'étant tous ensemble sur la terre qu'une seule famille dont le père est au ciel ; donnez-moi des hommes qui ne vivent que du seul amour de ce père...
Página 165 - ... de votre travail. Elle se couvre de moissons, elle se pare de verdure; elle nourrit avec l'homme les animaux qui le servent et qui le nourrissent. Les arbres qu'elle forme sont de grands bouquets plantés dans son sein, qui l'ornent comme les cheveux ornent la tête de l'homme. Ces arbres nous donnent leur ombre pour nous rafraîchir en été , et leur bois pour nous réchauffer en hiver. Leurs fruits pendants à leurs rameaux tombent dans nos mains dès qu'ils sont assez mûrs.
Página 199 - Juifs, pour examiner lequel serait le plus pur et le plus digne d'être suivi ; mais d'un côté je vois que ce Dieu, qui se doit tout à lui-même, n'a pu créer les hommes que pour lui rendre un culte public d'amour et d'obéissance ; d'un autre côté je ne trouve ce culte public d'amour que chez le peuple juif. Les païens ont craint leurs faux dieux ; ils ont voulu les...