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SUR LES

ANTIQUITÉS

DU DÉPARTEMENT

DU MORBIHAN,

PAR J. MAHÉ,

CHANOINE DE LA CATHÉDRALE DE VANNES
ET MEMBRE CORRESPONDANT DE LA SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE D'AGRI-
CULTURE, BELLES-LETTRES, SCIENCES ET ARTS DE POITIERS.

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Monsieur le Comte de Chazelles,

Maître des Requêtes, Préfer du départemem du Morbihan, Officier de l'Ordre Royal de la Légion-d'Honneus, GentilSomme de la Chambre du Roi.

Monsieur be Counte,

Vous ne vous contentez pas de vous occuper avec zele de ce qui peut être utile au departement dont vous êtes le premier administrateur, vous étendez vos soins a ce ce qui peut lui faire honneur. De la, l'heureuse idée de faire tirer, par

un

artiste habile, los dessins de ses principales antitiquités, et d'orner vos appartemens de cas curieux

de la, l'invitation

ouvrages; de là,

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faite de me livrer à quelques recherches touchant

plus

et

ces monumens qui sont, parmi nous, en, grand nombre qu'en aucun lieu du monde, qui, en ce moment, attirent l'attention des savans de la France, et même de l'Europe. Pour faire remonter mon travail à sa c'est à vous que je dois le présenter,

source,

et je vous prie, en conséquence, Monsieur, de vouloir bien en agréer l'hommage.

Je suis avec respect,

Mconsieu le Comte,

Votre très-humble et très-obeissant

serviteur,

Make, Chanoine.

PRÉFACE.

Dès que j'eus connoissance des monuments Celtiqués dixéminés sur notre territoire, je fus surpris que personne n'y fit attention, et plus surpris encore ques les archéologues n'eussent pas daigué s'en occupev, eux qui rechercheut avec une avide curiosité les moindres restes des antiquités Romaines, Grecques

tiennea.

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Egyp

Enfin, graces à l'impulsion donnée par la Société Royale des antiquaires de France, les ouvrages des vieux Gaulois commenceur à inspirev de liutérên, et le public n'est pas fâché qu'on lui en parle.

JL est avrai que nos ancêtrea ne nous our laissé ui des chefs-d'œuvre de sculpture et d'architecture, comme les Grecs et les Romains, ui des temples gigantesques, ni des pyramidea imposantea, comme les Egyptiena, et c'est ce qui fait que plusieurs demandent d'un toŋ méprisant à quoi boŋ s'occuper de pierres brutes et souveur briséea, qui, n'offrant aux yeux dea curieux ni oruements, ui figures, ni emblèmes, ui iuscriptiona, ne peuvent servir ui à former le goût ui à rieŋ expliquev, et qui elles-mêmes sout inexplicablea.

J'avoue que l'étude de ce geure d'antiquités est d'une médiocre utilité, et je n'aurois jamais sougé à écrire sur cet aride sujer, si je n'y avois été déterminé

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