ab Holipyla exfpiratus ; unde perturbatum fanguinis ac fpirituum motum in quo calorem fitum effe diximus, in nobis fiftit, caterofque liquores falinis, quibus abundat particulis, ut etiam alibi declaratum eft, conf tringit: ficcus verò eft, quia violentiùs ruit, & ex particulis longo motu, quo à Zona torridi ad frigidam perducta funt, mirum in modum attenuatis coalefcit.

fortent des cavernes fouterreines &c. contribuent à la formation des vents. Mais je prétends qu'il eft impoffible de concevoir qu'un vent du Nord, par exemple, fouffle durant plufieurs jours fur une région & qu'une fi grande quantité d'air puiffe s'écouler du Nord au Sud avec une fi grande vîteffe, en rafant la fuperficie de la Terre, fi l'on ne conçoit en même tems qu'une paViciffim auftralis ventus ca- reille quantité d'air s'écoule du lidior eft, & humidior: cali- Sud au Nord, en paffant par dior quidem, quoniam è locis ca- la moyenne region de l'air. Ĉar lidioribus erumpit refpectu nof ce mouvement circulaire qui fe tri, nec tam precipiti motu, nec présente ici fi naturellement à rectâ vibratur: unde humidior l'efprit, & qu'on a fi peu conquoque effe debet: nam vapo- fidéré dans la détermination ris particula ex quibus conftat, de la cause immédiate des lentiori ac parturbato motu quo- vents, ne peut-être qu'un vrai quo versis jactata, minufque tourbillon d'air qui continue attenuate obviis corporibus fa- de lui-même à circuler, jusciliùs adhærent, eaque madefa- qu'à ce qu'il fe diffipe entièreciunt. Legatur Cartefius differt. ment, faute des conditions néceffaires à fa confervation. Le 4 Merteororum. Tourbillon eft donc la forme principale, la cause prochaine de ce que nous nommons vent. De-là M. Privat de Molières tire les conféquences suivantes.

Ce fyftême me paroît beaucoup plus fimple que celui de Privat de Moliéres qui regarde le Tourbillon comme la cause prochaine & immédiate du vent proprement dit. Je fçais, dit-il dans la propofition feconde de fa leçon treizième que la raréfaction de l'air caufée par l'action du Soleil, les vapeurs & les exhalaifons qui

Première Conféquence. Le vent du Nord eft un Tourbillon d'air d'une grandeur confidérabic, dont l'axe eft parallèle à l'Horizon & perpendi

culaire au Méridien du lieu où Troifième Conféquence. Si ce il fouffle, fe mouvant par le même I ourbillon d'air, au lieu bas du Nord au Sud, & par de tourner par en bas du Nord le haut du Sud au Nord, & au Sud, tourne du Sud au dont le centre étant fort éle- Nord; ce fera alors un vent de vé fur l'Horizon fe trouve fitué Midi ou de Sud. entre le Zénith de ce lieu & l'Équateur.

Mais comme le même vent ne fouffle pas en même tems dans toutes les régions de la Terre, on doit penfer que le Tourbillon de vent dont nous venons de faire la defcription, eft communément environné de plufieurs autres Tourbillons femblables de vents qui foufflent fur d'autres contrées, & qui balancent l'effort continuel celui-ci fait pour s'étendre

que

de toutes parts.

Quatrième Conféquence. Si l'axe de ce vent de Midi demeurant toujours parallèle à l'horizon, vient à s'incliner fur le plan du Méridien du lieu, en s'éloignant de l'Eft ou de l'Ouest, alors ce vent du Sud deviendra Sud-Ouest ou SudEft.

Cinquième Conféquence. Si ce grand Tourbillon d'air contient dans fon étendue un autre Tourbillon plus petit, ce Tourbillon fubalterne de vent circulant dans l'Équateur du grand, augmentera confidérablement la force du vent, lorfqu'il viendra rafer la fuperficie de la Terre, ou qu'il paffera entre deux Montagnes ; ce qui exprime au naturel ce qu'on appelle bouffée de vent.

Seconde Conféquence Si l'axe du tourbillon d'air dont nous venons de parler, pouffé par ceux qui l'environnent, & qui foufflent dans les contrées voifines, ou par quelqu'autre Tourbillon d'air fenfible qui fe formera entre-eux, par l'éruption Sixième Conféquence. Si par de quelque exhalaifon ou l'é- hazard quelqu'un de ces Tourrection de quelque brouillard, billons fubalternes en circudemeurant toujours paralléle lant autour du grand Tourfur l'horizon, vient à s'incli- billon de vent, rencontre un ner fur le plan du Méridien du grand arbre, & qu'il arrive lieu fur lequel il regne en dans ce moment que l'axe du s'éloignant de l'Eft; alors ce petit Tourbillon foit perpendimême vent de Nord devien- culaire à l'horizon, ce Tourbildra Nord-Ouest ou Nord-Eft. lon tordra l'arbre, le fendra,