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ques des différens problêmes qui ont rapport au jet des bombes, pour faire voir l'accord de l'analyse avec la conftruction géométrique, & pour initier les Commençans à l'application de l'Algebre à la Géométrie.

Dans le quinzieme Livre, j'explique les principales propriétés des machines, en faifant ufage du principe de M. Varignon, & quelquefois auffi de celui de M. Defcartes, quoique le premier foit plus géométrique. Après avoir examiné les machines fimples, qui font l'objet de la méchanique en général, après avoir donné la maniere d'en calculer les forces, on fait voir les différens usages auxquels elles font propres, foit pour les manœuvres de l'Artillerie, ou pour la pratique des Arts. Ces mêmes principes généraux font ensuite appliqués à la conftruction des magasins à poudre, ou de tout autre édifice, où l'on examine la différence des pouffées des voûtes en plein ceintre, avec celle des voûtes furbaiffées, ou des voûtes en tiers point. On détermine enfuite quel eft le choc des bombes & des boulets de canon qui viennent rencontrer des furfaces horizontales ou inclinées, & quelle élévation il faut donner à un mortier, pour qu'une bombe venant à tomber fur un magasin à poudre, choque la voûte avec toute sa pesanteur abfolue.

Enfin le feizieme & dernier Livre est une fuite du précédent. On y examine l'équilibre des fluides entr'eux, ou avec les folides qui y font plongés. Les vîteffes des eaux qui s'écoulent par différentes ouvertures; les chocs des mêmes fluides contre des furfaces en repos ou en mouvement, felon les vîteffes, les denfités, & la fituation des corps expofés au courant. J'y ai ajouté une théorie abrégée du choc d'un fluide contre

une furface quelconque, & difpofée comme on voudra, en fuppofant que les tranches horizontales de ce fluide ont des vîteffes qui fuivent la raison des racines quarrées des hauteurs. Enfin je termine ce Livre par un difcours fur la nature & les propriétés de l'air, où l'on fait voir comment la pesanteur de ce fluide produit tous les effets qu'on attribuoit autrefois à l'horreur du vuide. On peut après cela voir dans notre Architecture Hydraulique ce qui a rapport au reffort de l'air, & à la force prodigieufe de fa dilatation, confirmé par plufieurs expériences qui fe trouvent détaillées dans le même Ouvrage.

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Définitions des termes dont on fait ufage.

Réduction des quantités algébriques à leurs moindres termes.
Additions des quantités algébriques complexes & incomplexes.
Souftraction des quantités algébriques incomplexes & complexes,
Multiplication des quantités incomplexes.
Multiplication des quantités complexes.

Page 1

ibid.

II

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19

PROP. I. THEOR. Le quarré d'une grandeur quelconque, exprimée par deux lettres pofitives, eft égal au quarré de chacune de ces lettres, plus à deux rectangles compris fous les mêmes lettres. PROP. II. THEOR. Le cube d'une grandeur quelconque, exprimée par deux lettres, eft égal au cube de la premiere, plus au cube de la feconde, plus à trois parallelepipedes du quarré de la premiere par la feconde, plus enfin à trois autres parallelepipedes du quarré de la feconde par la premiere. 20 PROP. III. THEOR. Si on a une ligne droite divifée en deux également dans un point, & en deux parties inégales dans un autre point, le rectangle des parties inégales, plus le quarré de la partie moyenne est égal au quarré de la moitié de la ligne.

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ibid.

PROPOSIT. IV. THEOR. Si l'on a une ligne droite, divifée en deux également, & qu'on lui ajoute une autre ligne quelconque le rectangle de la fomme de ces deux lignes par la ligne ajoutée, avec le quarré de la demipropofée, est égal au quarré de la ligne égale à la moitié de la propofée, plus la ligne ajoutée.

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22

ibid.

PROP. V. THEOR. Si l'on a deux lignes, dont l'une foit double de l'autre, le
quarré de la premiere fera quadruple du quarré de la feconde.
De la divifion des quantités algébriques incomplexes & complexes.
Définitions des parties aliquotes.

28

Multiplication des quantités complexes, par le moyen des parties aliquotes.

Traité des fractions numériques & algébriques.

ibid. & fuiv.

Définitions des fractions, & des parties dont elles font compofées.
PROBL. I. Evaluer une fraction.

PROBL. II. Trouver le plus grand commun divifeur de deux nombres.
PROBL. HI. Réduire plufieurs fractions données au même dénominateur.

37

ibid.

39

40

42

De l'addition, fouftraction, multiplication, & divifion des fractions. 4.3 & fuix.

Des fractions décimales, & des quatre opérations de l'Arithmétique fur ces
fortes de fractions.

Ufages des fractions décimales.

Pages 54 & fuiv.
63 & fuiv.

Du calcul des expofans, de la formation des puiffances, & de l'extraction

des racines.

68 & fuiv.

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PROP. I. THEOR. Si quatre grandeurs font en proportion géométrique, le pro-
duit des extrêmes eft égal à celui des moyens.

PROP. II. THEOR. Si quatre grandeurs font tellement difpofées que le pro-

duit des extrêmes foit égal au produit des moyens, ces quatre grandeurs

feront en proportion géométrique.

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PROP. V. THEOR. Deux grandeurs demeurent toujours dans le même rapport,
quoique l'on leur ajoute, pourvu que les ajoutées foient proportionnelles. ibid.

PROP. VI. THEOR. Deux grandeurs gardent toujours le même rapport, quoi-

que l'on en retranche, pourvu que les parties retranchées foient proportion-

les produits feront encore en proportion.

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PROP. X. THEOR. Dans une proportion continue, le quarré du premier terme eft à celui du fecond, comme le premier au troisieme. ibid. PROP. XI. THEOR. Lorfque quatre grandeurs font en proportion arithmétique, la fomme des extrêmes eft égale à celle des moyens. PROP. XII. THEOR. Lorfque quatre grandeurs font tellement difpofées que la fomme des extrêmes eft égale à celle des moyens, elles font en proportion arithmétique. PROP. XIII. THEOR. Dans une progreffion arithmétique, la fomme de deux termes également éloignés des extrêmes eft égale à celle des mêmes ex

trêmes.

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PROP. XIV. THEOR. Toute progreffion géométrique croiffante ou décroiffante peut être représentée par la fuite, a: aq: aq', &c. ou aq3: aq2: aq: a, &c.

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PROP. XV. THEOR. Dans une progression géométrique quelconque, la fomme des antécédens eft à celle des confequens, comme un antécédent à fon conSéquent. PROP. XVI. THEOR. Dans une progreffion géométrique, le produit de deux termes également éloignés des extrêmes eft égal à celui des extrêmes. 128 PROBL. Inferer plufieurs moyens proportionnels entre deux nombres donnés. 129 Des logarithmes, de leur nature, & de leurs ufages.

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PROP. XVII. THEOR. Dans la fuite des puiffances d'une quantité quelconque dont les termes forment une progreffion géométrique, les expofans font en progreffion arithmétique.

131

PROP. XVIII. THEOR. L'expofant des termes d'une raifon doublée ou triplée eft égal au quarré ou au cube de celui des raifons fimples dont elle eft doublée ou triplée.

140

Regles générales pour la refolution des problêmes, ou application du calcul algébrique à la maniere de dégager les inconnues.

141

Ufages de l'Addition & de la Souftraction, Multiplication & Divifion, & extraction des racines pour dégager les inconnues.

142

146

Maniere de fubftituer dans une équation la valeur des inconnues. Maniere de réduire toutes les inconnues à une feule, lorsqu'on a autant d'équations que d'inconnues.

148

Application des Regles précédentes à plufieurs problêmes curieux & utiles.

149 & fuiv. 158

De la réfolution des équations du fecond degré.
Remarque générale & importante fur la nature des équations du fecond degré.

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161

Où l'on confidere les différentes pofitions des lignes droites les unes à l'égard des autres.

PROP. I. PROBL. D'un point donné hors d'une ligne, mener une perpendiculaire à cette ligne.

180

PROP. II. PROBL. D'un point donné fur une ligne, élever une perpendiculaire à cette ligne.

ibid.

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