ου DISSERTATION SUR LA VALIDITÉ DES ORDINATIONS DES ANGLOIS, Et fur la fucceffion des Evêques Anglicans. LE COURAYER. Par M. E. FENNELL, P. Doyen de Laonne Hi quafierunt fcripturam fuam in cenfu, & non invenerunt; Ceux-ci chercherent leur fucceffion dans les regiftres; & PREMIERE PARTIE. A PARIS, NICOLAS LE CLERC, rue de la Bouclerie,près & Chez JACQUES JOSSE, Imprimeur- Libraire ordinaire M. D C C X X V I. Avec Approbation, & Privilege du Roy: MOTE I 3 AVERTISSEMENT SUR LES MEMOIRES SUIVANS. Ly a près de trois ans que les Memoires qu'on donne à prefent au Public, ont été envoyez à Paris à un Ami qui fe préparoit à une Réponse à differens Ecrits qui ont paru ces années dernieres de la part des Proteftans Anglois pour la défense de leurs Ordinations; mais une maladie extraordinaire l'ayant obligé de discontinuer fon travail, plufieurs Amis qui marquoient de l'empressement de voir quelque Réponte à ces Ecrits des Proteftans, qui fe multiplioient de jour en jour avec d'autant plus de confiance, que leurs Auteurs fem 1 4 AVERTISSEMENT. bloient prendre le filence des Catholiques, moins pour le mépris qu'ils avoient pour les nouvelles rechauffées des vieux fophifmes du Bachelier Mason tant de fois repetées, que pour l'impoffibilité d'y répondre, fur-tout depuis qu'ils font fi bien apprêtez à la Françoife. Ces amis, au jugement defquels il croyoit pouvoir autant déferer qu'à leur zele, ayant vû ces Mémoires, lui confeillerent de les publier, en attendant que fon grand Ouvrage pût paroître, l'affurant qu'ils fuffiroient feuls de rabatjoie du vain triomphe de ces nouveaux Masons qui marchoient fur les brifées de l'ancien, quoique je n'avois fait ces Memoires que pour l'ufage de cet Ami, & qu'ainfi je n'y avois point cherché beaucoup d'ordre, ni de methode, pour lui laiffer la liberté d'en prendre dans l'ordre qui pourroit convenir da vantage à fon deffein. Cependant il n'a pas voulu les publier fans me confulter & fans me les envoyer pour les retoucher, ce qu'il fit à la fin de Fevrier 1724. Mais comme ils avoient paffé par differentes mains avant qu'ils me fuffent renvoyez, & entre autres par celles de quelques-uns qui travailloient fur la même matiere, & dont les Ouvrages ont déja paru,la grande reffemblance qui fe trouve dans beaucoup d'endroits de ces Ouvrages,& mes Memoires, non-feulement quant aux penfées, mais quant aux expreffions dans des pages entieres, me feroit foupçonner (s'il étoit permis à un Etranger de fe flatter que fes penfées & les expreffions pussent donner lieu à un tel foupçon) que ces Auteurs en lifant mes Memoires, avoient la même penfée,queMichel de Montagne en lifant des Ouvrages qui |