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tions du compofé. Cette nature » de l'ame eft prouvée par fes facultez, par fes affections, par » fon agilité, par fes pensées, & par toutes les propriétez que la » mort nous fait perdre.

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L'ame eft la principale caufe » du fentiment, qu'elle ne produiroit pas cependant, fi elle n'é» toit pas attachée à une certaine organisation. Le corps organifé, qui met l'ame en état de fentir, partage avec elle, & par elle, cette faculté ; quoiqu'il ne → partage pas les autres. C'eft pourquoi l'ame fe retirant, le corps ne fent plus. Il n'avoit point par >> lui-même le fentiment, mais par » fon union avec un autre être qui l'a, par fa conformation naturelle, quou, c'est-à-dire, par une faculté préparée en elle pour » recevoir par le mouvement, des impreffions fenfibles, & les com

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muniquer au corps, à caufe de la cohéfion intime & du rapport » fympatique de ces deux parties. « Et voilà pourquoi tant que l'ame eft unie au corps, quand သ même on en retrancheroit des membres, la fenfibilité fubfifte. » Mais cette sensibilité n'est plus. » dès l'ame a péri par que

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la diffolution, foit de tout le corps, » foit de quelqu'une de fes parties, où l'ame eft contenue principalement. Le corps refte entier, » & avec toutes fes parties, quoi» que fans fentiment, parce qu'il

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» a perdu cette quantité d'atômes » déterminée par la nature, pour conftituer l'effence de l'ame.

XI V.

Ce que devient l'Ame après la mort.66

Quand ce compofé fe diffout,

» l'ame fe difperfe & n'a plus les » mêmes facultez. Elle ne reçoit plus d'impreffions par le mou»vement, & par conféquent, elle » n'a plus de fentiment: car on ne peut concevoir que le fentiment. » reste dans un être qui n'a plus les » mêmes rapports, & qui ne reçoit » plus les mêmes impreffions que lorfqu'il fentoit.

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X V.

De quels atômes l'Ame eft compofée. Ibid.

« L'ame eft compofée d'atômes très-polis & très - ronds, affez » femblables aux atômes de feu.

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» (a).

X V I.

Où réfide l'Ame. Ibid.

» La partie raisonnable de l'ame

(a) Lec. de Gaff. ferent des atômes de Meibom lit, très-di- | feu.

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a fon siege dans la poitrine; » comme il paroît par les sensations de joie & de crainte : & fa partie irraisonnable eft dans » tout le refte du corps (a). » Maintenant fi on rapporte tout »ce que nous avons dit fur l'ame, » aux passions & aux sensationsqu'elle éprouve, & qu'on fe rappelle en même-tems ce que nous avons dit dans le commence» ment, il fera aifé d'appercevoir qu'elles ont toutes leur origine » dans les impreffions reçûes, par lefquelles on explique tous les détails.

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X VI I.

Formation des Mondes par les tourbillons. Seg. 73.

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que toutes

» les autres concrétions finies, qui (a) Voyez I. Part. Art. 4.

» ont de la ressemblance avec tous » les objets que nous voyons, fe font formez de l'infini en fe fé→ parant par des tourbillons particuliers, les uns plus grands, les » autres plus petits. Ils fe détrui»ront les uns plutôt, les autres plus tard, les uns par une cause, les autres par une autre.

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» Il ne faut pas croire non-plus » que tous les mondes aient néceffairement la même figure. Les uns font ronds, les autres → ovales, les autres autrement. Cependant toutes fortes de figu ❤res ne leur conviennent pas.

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X VIII.

Oifiveté des Dieux. Seg. 76.

Quant aux chofes céleftes; • il ne faut pas croire que les mou>> vemens des aftres, leurs retours, leurs éclipfes, leurs levers, leurs

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