SIXIE ME PARTIE. Traductions Françoiles des Poëtes Latins Modernes, & des Poëtes Etrangers. CHAPITRE PREMIER. Des Traductions de Juvencus: & de quelques Poëtes Latins du quinziéme fiécle. E voilà bien avancé dans le détail que je vous avois promis des traductions Françoifes des anciens Poëtes. Je pourrois dire avec fondement que je Tome VII, A vous ai mené dans un pays qui n'avoit TRADUC- point encore été défriché. J'ai tâché de POET, LAT. Vous en rendre la vue agréable en y fe TIONS DES Μου. mant autant de fleurs qu'il m'a été poffible d'en recueillir. Guide fidéle & attentif, j'ai du moins fait tous mes efforts pour ne vous rien laiffer ignorer de ce que votre intention & le plan que je me fuis propofé, demandoient que je vous montraffe. Si j'avois fuivi le goût de certains Critiques, dont vous me parlés, & que je connois, votre voyage eût été moins long, parce que j'aurois fixé votre vue fur moins d'objets, & je fçai que la curiofité, même la plus louable, a néceffairement des bornes. Mais cette curiofité ne reçoit pas quelquefois moins de fatisfaction à examiner d'anciennes ruines qu'à contempler de fuperbes édifices nouvellement conftruits. Les goûts font différens; j'ai fuivi le votre, & je n'ai prefque pris que la peine pour mon partage. Un de ces critiques Obfervateurs qui a le plus fcrupuleusement examiné la route que je vous ai fait tenir, a eu Obferv. fur la bonne foi d'avouer » qu'une Hiftoire » de la Littérature Françoife, telle que. » celle que j'ai entreprise, » n'est qu'un les Ecr. mod. lett. 448, P. 2.44. TRADUC TIONS DES catalogue raisonné ( c'est-à-dire, hifto- Cet aveu, cette décifion d'un Cri- Je vous demande feulement la permiffion de revenir un moment fur mes. pas pour vous faire connoître un de nos anciens Poëtes Eccléfiaftiques dont j'ai oublié de vous parler, parce que je ne me fuis point rappellé qu'il avoit été |