Oeuvres complètes de J. F. Regnard, Volumen6

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Página 59 - Hé ! ne vantez pas tant les magnificences de votre hôtel : votre théâtre environné d'une grille de fer ressemble plutôt à une prison qu'à un lieu de plaisir.
Página 253 - Ce qui y donna lieu , fut l'aventure de deux dames qui , chacune dans un carrosse , s'étant rencontrées dans une rue de Paris trop étroite pour que deux voitures y pussent passer de front, ne voulurent reculer ni l'une ni l'autre , et ne cessèrent de tenir la rue , jusqu'à l'arrivée du commissaire , qui , pour les mettre d'accord , les fit reculer en même temps chacune de son côté. Regnard et...
Página 59 - ... l'enfant de famille sur les frontières de l'orchestre fait la moue à l'usurier, qui ne saurait lui demander ni le principal, ni les intérêts; le fils, mêlé avec les acteurs, rit de voir son père avaricieux faire le pied de grue dans le parterre, 1iour lui laisser quinze sous de plus après sa mort.
Página 75 - Oh! que ce n'est plus le temps ! La plus grande partie de nos juges passent présentement la nuit à courir le bal, et le jour à dormir à l'audience. BRADAMANTE. Comment peuvent-ils donc apprendre leur métier? ROGER. Cela n'empêche pas qu'ils ne sachent la procédure comme des Césars, surtout en amour ; et les arrêts qu'ils rendent auprès des dames sont, l'été, par défaut contre les officiers, et l'hiver, contradictoires avec les financiers. De votre temps, avait-on des comédies?
Página 59 - ... de plus après sa mort. Enfin, le Théâtre italien est le centre de la liberté, la source de la joie, l'asile des chagrins domestiques ; et quand on voit un homme à l'hôtel de Bourgogne, on peut dire qu'il a laissé tout son chagrin chez lui, pourvu qu'il y ait laissé sa femme.
Página 317 - Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins , dit-on , une troupe grossière * En public à Paris y monta la première; Et , sottement zélée en sa simplicité , Joua les Saints , la Vierge, et Dieu , par piété.
Página 51 - Et en quelle qualité, monsieur, serviez-vous dans l'armée? ARLEQUIN. Moi, servir? Hé! pour qui me prenez-vous donc? Je commandois en chef le détachement des brouettes qui enlevoient les boues du camp. ISABELLE. "•" Vous aviez là, monsieur, un commandement digne de vos mérites. ARLEQUIN. Trop heureux, mademoiselle, si, avec la brouette de mon amour, je pouvois enlever la crotte de votre indifférence, et vous épouser à là tête de ma compagnie ! ISABELLE.
Página 26 - Monsieur, je n'aime pas qu'on me fasse l'amour à son de trompe, et vous faites un peu trop de bruit pour prendre les lièvres au gîte. ARLEQUIN. Vous moquez-vous ? je suis le gentilhomme de France le plus discret ; je sais qu'il faut du mystère en amour, et c'est pour cela que j'ai laissé ma meute dans votre antichambre.
Página 250 - LA PETITE FILLE. Vous qui vous moquez, par vos ris, De ma figure en cage ; Parmi vous autres, beaux-esprits, II s'en trouve, je gage, Qui voudroient bien, au même prix, Revenir à mon âge.
Página 173 - Qu'est-ce que c'est, s'il vous plaît, qu'une demi-fille? ARLEQUIN. Mais, une demi-fille, c'est une fille qui... dans l'occasion... Avez-vous jamais vu des castors? LA JEUNE FILLE. Oui, monsieur. ARLEQUIN. Eh bien ! il ya des castors et des demi-castors. Une demifille, c'est comme qui dirait un demi-castor; il y entre un certain... mélange, qui fait... que... Tout le monde vous dira cela. Mettez, mettez seulement votre main dans la Bouche de Vérité. LA JEUNE FILLE. Oh! monsieur, je ne crnins rien;...

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