Ovide, oeuvres complètes, avec la tr. [by various persons] publ. sur la direction de m. Nisard

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Página 369 - ... ses Métamorphoses (-2), dont l'entrée se cache au sein des ténèbres ; on y descend par une pente rapide. C'est par là que le héros de Tirynthe traîna Cerbère attaché à des liens de fer; malgré sa résistance, il lui fit voir la lumière du jour dont ses regards obliques fuyaient les rayons éclatants. Dans les transports de sa rage terrible, le monstre remplit en même temps les airs de ses triples aboiements et répandit une écume blanchâtre sur la verdure des campagnes; une plante...
Página 156 - Je hais les vices de son âme : j'aime les charmes de son corps. Ainsi je ne puis vivre ni sans toi , ni avec toi ; et je ne sais moi-même ce que je désire. Je voudrais que tu fusses ou moins belle ou moins perfide. Tant de charmes vont mal avec tant de méchanceté.
Página 345 - L'œil croit voir un taureau vivant, une mer véritable. La fille d'Agénor semble tourner ses regards vers la terre qu'elle vient de...
Página 300 - Les soucis qui la tiennent éveillée épuisent son corps misérable, la maigreur dessèche sa peau, toute la sève de ses membres s'évapore. Il ne lui reste que la voix et les os; sa voix est intacte, ses os ont pris, dit-on, la forme d'un rocher.
Página 369 - Il est une caverne, écrit Ovide, dans ses Métamorphoses (-2), dont l'entrée se cache au sein des ténèbres ; on y descend par une pente rapide. C'est par là que le héros de Tirynthe traîna Cerbère attaché à des liens de fer; malgré sa résistance, il lui fit voir la lumière du jour dont ses regards obliques fuyaient les rayons éclatants. Dans les transports de sa rage terrible, le monstre remplit en même temps les airs de ses triples aboiements et répandit une écume blanchâtre sur...
Página 136 - Alors je voudrais que ma maîtresse touchât a sa gorge et que sa main gauche se portât sous sa tunique ; je glisserais de son doigt, si étroitement serré que j'y fusse , je m'élargirais par enchantement et j'irais tomber sur son sein. Moi aussi, quand elle voudrait sceller ses tablettes mystérieuses et empêcher la cire de s'attacher à la pierre, je toucherais le premier les lèvres humides de ma belle maîtresse, pourvu seulement que je ne servisse jamais à sceller un écrit douloureux pour...
Página 196 - Ajoutez que les femmes déjà sur le retour sont plus savantes dans l'art d'aimer; elles ont l'expérience, qui seule perfectionne tous les talents. Elles réparent par la toilette les outrages du temps et parviennent, à force de soins, à déguiser leurs années. Elles sauront à ton gré, par mille attitudes diverses, varier les plaisirs de Vénus. Nulle peinture...
Página 372 - Les chiens, les oiseaux, les brebis, les bœufs et les hôtes sauvages des forêts signalèrent la violence du mal, en succombant les premiers sous ses coups imprévus. Le malheureux laboureur s'étonne de voir tomber sous le joug ses taureaux les plus vigoureux et leur vie s'exhaler au milieu des sillons... Le fléau frappe de coups plus terribles les tristes habitants des campagnes; bientôt il établit son empire dans l'enceinte de cette vaste cité (Œnopie, siège de l'empire d'Eaque)...
Página 369 - Polypémon s'éloigner sur des ailes nouvelles. Egée reçoit Médée ; c'est le seul reproche qu'il ait mérité : peu content de lui offrir l'hospitalité, il l'admet dans sa couche. Alors venait de rentrer dans le palais du roi , Thésée, encore inconnu à son père...
Página 378 - J'aime à me rappeler ce temps fortuné, ces premières années où j'étais heureux par mon épouse, où elle était heureuse par son époux. Nous goûtions, au sein de l'hyménée, les douceurs d'une tendresse mutuelle.

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