1590 1593 1597 Cantiques, psaumes et prophéties, par Pierre Tamisier. Paraphrase des psaumes de David, mis en vers par Philippe Des portes. (Il s'en fit six éditions.) Imitation des psaumes de la Pénitence, par le sieur de Chasteuil, 16... (?) Paraphrase de quelques psaumes, par Malherbe. 1601 (?) Psaumes de David, traduits en vers par Antoine Montchrétien. 1604 (?) Imitation de quelques psaumes, par Bertaut. 1609 1610 1613 1618 1620 Ib. Ib. Ib. 1622 1625 1627 1631 Ib. 1632 1633 Ib. 1636 2638 Ib. 1640 1641 1643 1645 Ib. 1648 1649 1651 1654 1655 Ib. Ib. 1656 Ib. Paraphrase poétique des proverbes de Salomon, par David du Psaumes de David, mis en vers français, verset par verset, par Jean Les paraphrases sur les psaumes de David, en vers français, par Recueil de Baudoin, où se trouvent, entre autres poésies sacrées, Cantiques spirituels, par le Père le Jan, avec une deuxième partie, par Daniel Adnet. Paraphrase des neuf leçons de Job, par le sieur Beauclerc, prési- Odes morales sur plusieurs vérités de la religion, par Bernard, Traduction en vers des psaumes de David, par Michel de Marillac. Paraphrase en vers sur les sept psaumes de la Pénitence, de David, par M. de Boisrobert. Les psaumes de la Pénitence, paraphrasés en vers français. Gre noble. (Sans nom d'auteur.) Racan, les sept pseaumes, etc. La Philomèle séraphique, par le Père Jean d'Arras. Paraphrase des psaumes Graduels, par François d'Arbaud, sieur de Godeau. Envres chrétiennes. (Poésies diverses.) Paraphrase en vers sur le Miserere, par M. Chapelain. Paraphrase sur les neuf leçons de Job, par Benserade, dédiée au cardinal de Richelieu. Paraphrase des psaumes, par Nicolas Frénicle, conseiller du roy en la cour des monnaies. (Plus de 13,000 vers.) Desmarets de Saint-Sorlin, pseaumes de David, paraphrasés en vers Les Muses de la Sagesse divine et de l'Amour divin, par le père Paraphrases en vers sur cinq psaumes et sur l'Ave Maria, par Duryer, trad. des psaumes de don Antonio, roi de Portugal. Poésies chrétiennes de Malleville. (Psaumes, etc.) Racan. Odes sacrées, imitées des psaumes et accommodées au temps Les quatre livres de l'Imitation, en vers, par Desmarets de Saint- OEuvres poétiques et saintes du père Martial, capucin, Paraphrase en vers français sur les cent cinquante psaumes de David, par Pierre Bourg, de Nevers. Psaumes traduits par Godean, avec la musique, par Antoine Lar denois. P. Corneille. Imitation de Jésus-Christ, Uranie pénitente, ou la Muse sainte, par Jacques Leclerc. Psaumes de Godeau, avec la musique de Thomas Gobert. 1657 1659 Poésies chrétiennes de l'abbé Cotin. 1660 Ib. Ib. Ib. Ib. 1662 1668 1669 Le père Lebreton (Jésuite). Paraphrase des psaumes, en vers. Noëls nouveaux et cantiques spirituels, par le sieur Colletet. 1670 (?) L'abbé Esprit. Paraphrases de quelques psaumes. 1671 1674 1677 1678 1679 1681 1684 1688 1690 1694 1701 1705 1706 1710 1712 Imitation du pseaume XCII, par Conrart. Entretiens solitaires, ou prières et méditations pieuses, en vers français, par G. de Brébeuf. Les pseaumes, retouchés sur l'ancienne version de Marot. (Sans nom Version (en vers) du pseaume xix, et pseaume L, par Charpentier. Œuvres spirituelles, en vers français, de M. l'abbé d'Heauville. Stances chrétiennes, par l'abbé Testu. Interprétation des psaumes, en vers, par l'abbé de Choisy. Essais de psaumes et cantiques, mis en vers par mademoiselle Chéron. Trad. en vers français des Hymnes de Santeuil, par Saurin. Recueil des plus beaux cantiques de l'Amour divin, par un soli Trad. en vers des psaumes de David, par Lenoble. ODE I. 1. Les Odes sacrées de J.-B. Rousseau n'ont été imprimées séparément qu'en 1739; il les publia à la prière de l'archiduchesse gouvernante des Pays-Bas. Elles ont été composées avant 1712, c'est-à-dire avant que le poëte eut atteint sa 41e année; trois seulement sont de 1729 à 1730, ainsi que l'Épodǝ qui date des dernières années de la vie de Rousseau. la pre 2. Cette ode et quelques-unes de celles qui suivent parurent pour mière fois, sans nom d'auteur et à l'insu de Rousseau, dans un assez mis rable recueil du temps, le Mercure galant (1711), sous ce simple titre : Pièces ugitives. 3. Le premier des cent cinquante psaumes a été partagé en deux par quelques traducteurs et commentateurs, qui ont au contraire réuni en un seul deux des derniers psaumes. Voilà pourquoi le psaume xiv est quelquefois désigné comme le quinzième, et ainsi des suivants. Ce psaume XIV est de David. Saint Louis mourant le récitait sur son lit de cendre. - Voy. à la fin de l'ode le texte de ce psaume. 4. Desportes, traducteur du même psaume, a dit : Hélas! ô Seigneur, qui pourra Dans ton pavillon se retraire ? La première édition de Rousseau (Soleure, 1712) porte : Seigneur, dans ton temple adorable. On a loué la hardiesse du mot gloire; le texte dit tabernaculum, que Corneille a transporté en français: qu'ils viennent te recevoir Ce sanctuaire impénétrable", Où tes saints inclinés, d'un œil respectueux, Ce sera celui qui du vice Qui marche d'un pas ferme et sûr Ce sera celui dont la bouche 8 Ne cache point un cœur farouche; Celui devant qui le superbe, Enflé d'une vaine splendeur, Paraît plus bas, dans sa grandeur, Qui, bravant du méchant le faste couronné, 5. Pénétrer ce sanctuaire impénétrable. » Antithèse fausse, puisque les strophes qui suivent vont énumérer ceux qui peuvent pénétrer dans ce sanctuaire. En outre, la place que pénétrer et impenetrable occupent à la fin des deux vers rend la plirase bien lourde. Impénétrable signifie difficile à pénérer; était-ce la peine de faire l'antithèse? Il n'y a que celle de Longepierre qui soit plus ridícule: Et l'on n'efface point d'ineffaçables traits. Longepierre et Rousseau ont cru tous deux qu'ils avaient imité le beau vers de Racine (Athalie, 11, 5.): Pour réparer des ans l'irréparable outrage. 6. « Ces deux alexandrins, où l'oreille se repose après quatre petits vers, ont une sorte de dignité conforme au sujet. » LA HARPE.-Ce rhythme est en effet l'unt des plus harmonieux qu'ait employés Rousseau. Nul des nombreux traduc eurs des psaumes n'a su tirer de celui-ci un aussi heureux parti. 7. Attentif et fidèle... » Un peu dur. Il y a sept épithètes dans cette strophe, dont trois vont deux à deux; mais tel est l'art du poëte, qu'on s'en aperçoit à peine. 8. Ce sera celui... Dur, et de plus très-prosaïque. |