Oeuvres, Volumen2D. F. Changuion, 1775 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 82
Página 10
... Dieu lui confeille de ne fe point embarquer à quel propos lui dit - il : Cette mer où tu cours ? Ces paroles peuvent- elles s'adreffer à qui n'eft point fur la mer ? C'est à quoi fe réduit cette Critique de Des Marets , qui toute ...
... Dieu lui confeille de ne fe point embarquer à quel propos lui dit - il : Cette mer où tu cours ? Ces paroles peuvent- elles s'adreffer à qui n'eft point fur la mer ? C'est à quoi fe réduit cette Critique de Des Marets , qui toute ...
Página 12
... Dieu des » Poëtes , en difant de lui - même : D » Qu'après avoir joué tant d'Auteurs différents , Plébus même auroit peur , s'il entroit fur les rangs , Il faut n'avoir pas la moindre idée de la Construction Françoife , pour donner un ...
... Dieu des » Poëtes , en difant de lui - même : D » Qu'après avoir joué tant d'Auteurs différents , Plébus même auroit peur , s'il entroit fur les rangs , Il faut n'avoir pas la moindre idée de la Construction Françoife , pour donner un ...
Página 37
... qui l'avoient forcé d'abandonner fa Patrie . Il mourut à Bruxelles le 8 Août 1694. Cette longue Note eft de l'E- dition de Paris 173 §- me , > Lui peint de Charenton l'hérétique douleur ; Et balançant Dieu EPITRE 37 III .
... qui l'avoient forcé d'abandonner fa Patrie . Il mourut à Bruxelles le 8 Août 1694. Cette longue Note eft de l'E- dition de Paris 173 §- me , > Lui peint de Charenton l'hérétique douleur ; Et balançant Dieu EPITRE 37 III .
Página 38
... Dieu que dans fon ame il croit ? Il iroit embraffer la vérité qu'il voit ; 25 Mais de fes faux amis il craint la raillerie , Et ne brave ainfi Dieu que par poltronnerie . C'est là de tous nos maux le fatal fondement . Des jugements d ...
... Dieu que dans fon ame il croit ? Il iroit embraffer la vérité qu'il voit ; 25 Mais de fes faux amis il craint la raillerie , Et ne brave ainfi Dieu que par poltronnerie . C'est là de tous nos maux le fatal fondement . Des jugements d ...
Página 58
... Dieu du Rhin & des Naiades , il auroit fait un anachronisme poé- tique , s'il en avoit ufé autrement . Le lieu particulier , où eft la principale Source du Rhin ( car il y en a deux ) eft une Montagne , qui fait partie du Mont Saint ...
... Dieu du Rhin & des Naiades , il auroit fait un anachronisme poé- tique , s'il en avoit ufé autrement . Le lieu particulier , où eft la principale Source du Rhin ( car il y en a deux ) eft une Montagne , qui fait partie du Mont Saint ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
affez ainfi Art Poét Art Poétique auffi Auteur avoient avoit Broffette Brontin BROSSETTE C'eft C'eſt caufe cenfure Chanoine Chant Childebrand chofe Comédie compofé Confeiller Critique d'Horace Defpréaux déja DESP Dieu difant difcours dire efprit Eloge endroit enfuite Epique Epitre eſt étoient étoit faifoit faint fans favoir fecond felon femble fens fent feroit fervir fes Ouvrages feul fiecle fimple foin foit fon Art Poétique font fous fouvent François Frefnaie-Vauquelin ftyle fuccès fuivant fujet grace Héros Homere Horace illuftre IMIT Jacques Corbin jufte l'Auteur l'Edition l'efprit l'Eglife l'Epitre laiffe Latin Livre loix Louis Lutrin maniere MARC Marets Moliere mourut Mufe n'avoit n'eft n'eſt n'étoit paffage paffer par-tout parler paroît penfées Perfonnage perfonne Phedre plaifir plufieurs Poéfie Poëme Epique Poëte Pradon préaux préfente Prélat premiere Edition Prince raifon refte Remarque fur Rhin rime s'eft Sainte-Chapelle Satyre ſes ſon Sonnet Théatre Tragédie VFRS Virgile yeux
Pasajes populares
Página 225 - Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire.
Página 91 - l'appétit l'assaisonne. 0 fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux ! Que , pour jamais foulant vos prés délicieux , Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde , • Et , connu de vous seuls , oublier tout le monde...
Página 244 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Página 279 - Ce n'est pas quelquefois qu'une muse un peu fine Sur un mot, en passant, ne joue et ne badine, Et d'un sens détourné n'abuse avec succès ; Mais fuyez sur ce point un ridicule excès, Et n'allez pas toujours d'une pointe frivole Aiguiser par la queue une épigramme folle.
Página 242 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Página 297 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs D'Oedipe tout sanglant fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Página 93 - Et d'attentat horrible on traita la satire. Et le roi, que dit-il? Le roi se prit à rire. Contre vos derniers vers on est fort en courroux : Pradon a mis au jour un livre contre vous ; Et chez le chapelier...
Página 33 - La Justice passa, la balance à la main. Devant elle à grand bruit ils expliquent la chose; Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause. La Justice, pesant ce droit litigieux, Demande l'huître, l'ouvre, et l'avale à leurs yeux ; Et par ce bel arrêt terminant la bataille : Tenez, voilà, dit-elle, à chacun une écaille. Des sottises d'autrui nous vivons au palais. Messieurs, l'huître était bonne. Adieu. Vivez en paix.
Página 78 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Página 243 - Marchez donc fur fes pas, aimez fa pureté, Et de fon tour heureux imitez la clarté. Si le fens de vos vers tarde à fe faire entendre...