Imágenes de páginas
PDF
EPUB

le Manufcrit ou Imprimé qui aura fervi de copie à l'impreffion dudit Ouvrage fera remis dans le même état où l'approbation y aura été donnée, ès mains de Notre très-cher & féal Chevalier Garde des Sceaux de France le Sieur FLEURIAU D'ARMENONVILLE; & qu'il en fera enfuite remis deux exemplaires dans Notre Biblioteque publique', un dans celle de Notre Château du Louvre, & un dans celle de Notredit très-cher & féal Chevalier Garde des Sceaux de France le Sieur FLEURIAU D'ARM EN ONVILLE; le tout à peine de nullité des Prefentes, du contenu defquelles Vous mandons & enjoignons de faire jouir l'Expofant ou fes ayans caufe pleinement & paifiblement, fans fouffrir qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement. VOULONS que la copie defdites Prefentes qui fer a imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, foit tenue pour duement fignifiée, & qu'aux copies collationnées par l'un de nos amez & féaux Confeillers & Secretaires foi foit ajouté comme à l'Original. COMMANDONS au premier notre Huiffier ou Sergent de faire pour l'execution d'icelles rous actes requis & néceffaires, fans demander autre permiffion, & nonobftant clameur de Haro, Charte Normande, & Lettres à ce contraires : Car tel eft notre plaifir. DONNE' à Paris le feptième jour du mois d'Octobre, l'an de grace mil fept cens vingttrois, & de notre Regne, le neuviéme. PAR LE ROI en fon Confeil. Et plus bas, figné CARPOT, avec paraphe.

Regiftré fur le Regiftre V. de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris, page 378. No. 670, conformément aux Reglemens, & notamment à l'Arrêt du Conseil du 13 Août 1703. A Paris le vingt-fix Ottobre mil fept cens vingt. trois. BALLARD, Syndic.

J's

'Ai affocié dans le préfent Privilege Mrs Rollin Pere, Quillau fils, & Defaint, Libraires à Paris, pour chacun un quart, fuivant l'accord fait entre nous. A Paris ce 23 Juillet 1726, QUILLAU.

Registré fur le Regiftre VI, de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris, page 401, conformément aux Reglemens, & notamment à l'Arrét du Confeil du 13 Août 1703. A Paris le onze Octobre mil fept cens vingt-fits D. MARIETTE, Syndic.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

HISTOIRE

DES

CHEVALIERS HOSPITALIERS

DE

SAINT JEAN DE JERUSALEM.

APPELLEZ DEPUIS

CHEVALIERS DE RHODES,

ET AUJOURD'HUI CHEVALIERS DE MALTE.

[ocr errors][merged small]
[ocr errors]

'ENTREPRENS d'écrire l'Hiftoire d'un Ordre Hofpitalier, devenu Militaire, & depuis Souverain; que la charité fit naître; que le zele de défendre les Lieux faints arma ensuite contre les Infideles, & qui dans le tumulte des

armes, & au milieu d'une guerre continuelle, fçut allier les vertus paifibles de la Religion avec la plus haute valeur dans les combats.

Cette union jufqu'alors inconnue de deux profeffions fi oppofées, la pieté & le courage de ces Religieux militaires, leur zele pour la défense des Chrétiens, tant de combats & de batailles, où ils fe font trouvez depuis près de fept cens ans, & les differens fuccès de ces guerres, tout cela m'a paru un objet digne de l'attention des hommes, & peutêtre que le Public ne verra pas fans admiration l'Hiftoire de ces Soldats de JESUS-CHRIST, qui, comme d'autres Machabées, ont tant de fois oppofé aux armes des Infideles une foi conftante & un courage invincible.

Mais avant que d'entrer dans l'inftitution de cet Ordre, j'ai crû que je ne pourois me dispenser de représenter au commencement de cet Ouvrage, l'état où fe trouvoit alors l'Afie; de quelle contrée fortoient les premiers Infideles que Ïes Chevaliers de Saint Jean entreprirent de combattre ; la Religion, la puiffance & les forces de ces Barbares, & fur-tout leur haine déclarée contre les Chrétiens: toutes circonstances qui, quoiqu'elles précedent l'origine de cet Ordre, m'ont paru liées en quelque maniere avec son Hiftoire, en faire une partie préliminaire, & dont la connoiffance fervira d'éclairciffement pour les évenemens, que l'on rapportera

dans la fuite.

Cette partie de l'Afie, qui s'étend depuis le Pont Euxin, ou la Mer Noire, jufqu'à l'Eufrate, au commencement du feptiéme fiecle étoit encore foumife

« AnteriorContinuar »