Comme les fautes do pression dans les Ouvrages de Mathématiques arrétent le lecteur, de l'impechens ordinairement de comprerure ce qu'illit, on a eu jain de donner un errata de celles qu se trourent dans ces 21. mens , qu'il faui absolument corrigex avant même de les lire. 9 ER R A T A. ? Page 1o. lignes 14. Géométrie plane , & qu'il ; liftz, Géométrie, & qu'il. p. 13. lig. 3. éloigné des I. éloigné du. p. 14. lig. Ou & qui sera,l. qui sera. P. 36. lig. 15. Demande IV.pl. 1. fig. 2. i. fig. 3. p. 37. lig. 14 id, b. ed. p. 60. mettez vis-à-vis de in lig. 18, * S. n. 38. f. 62. lig. 12. fomet , b. 10min met, de tout cilleurs deux m. p. 72. i ottez la 20. lig. cu nombre 20. p. 82. lig. 18. GHIGH.p. gi. lig. 8. AC, BF, L. AD, BE.p. 98. cortezien la derriere lig. du nomb, 25. p. 102• lig. 16. B, l. E. p. 110. lig. 5. effacez-en les six dernieres ettre p. 114. lig. 4. fig. 5.b.fig. 15.p. 118. lig.27. donc AC, AĞ. p. 119. lig. 16. DFC, AĞ, Le DFC, BÁG. p. 120. vis-à-2 is de la 7.11g. au lieu ares de * L. 3. n. goli L. I.n. 5.p. 133. vis-à-vis delica 18. lig au lieu de L. 2. n. 22. l. * L. 2. 7. 20. p. 135. lig. 12. ou HL,l.ou ML. p. 137. lig. 2. CG Ć,1.CGE. ibid. lig 16. CGF, 1. CGE. p. 145. p lig. 8. BC,CF, l. BU, CF. p. 149. lig. 11. IK, 1. Yk. p. 157. lig. 11. & HI, 1. BI. p. 160. lig. a. donc AB, 1.dont AB. p. 185. lig. 9. DCF, I. DCE. p. 196. lig. 6::AG, CBI. :: AG,GB, 211. Théorème XX. pl. s. lo p.6. : A plûpart des hommes conçoivent & reciennent avec assez de facilité, les veritez qui ont une liaison naturelle avec les corps; mais dès qu'el les en sont assez séparées pour 5. qu'elles ne tombent plus sous l'iSmagination, ils ont de très-granides peines à les comprendre , & les oublient presqu'aussi-tôt qu'ils les ont conçuës. C'est ce 3 que l'on éprouve ordinairement lorsque l'on étudie les Elémens de Géométrie, que l'on con-çoit avec assez de netteté & de promptitude, tant que les pro ce cas positionsqu'ils contiennent peuvent être démontrées à l'aide de quelques figures, parce qu'en la vûë de ces figures qui ont une liaison naturelle avec les idées de lignes., de triangles,&c. fixant en quelque forte l'esprit , le rend plus attentif. Il arrive tout le contraire lorsque l'on est parvenu au cinquiéme Liyre de ces Elémens, communément appellé celui des proportions , dont tous les Théorêmes qui ont pour objet la grandeur en général, sont enveloppés sous des signes arbitraires , qui n'ayant nål rapport avec les veritez qu'ils exposent, les présentent à l'esprit sans images, & les mettent, par conséquent, au de-là de sa portée ordinaire. Aussi de tor's ceux qui étudient la Géométrie (soit par un défaut de patience, soit par un trop grand assujecissement de leur esprit à l'imagination qu'ils se sont renduë presque nécessaire par le trop d'usage qu'ils en ont fait dès leur enfance) la plậpart s'en rebutent dès qu'ils arrivent à ce cinquiéme Livre. Je dis la plûpart, parce qu'il se rencontre des génies assez pariens & assez indépendans des sens pour pouvoir donner dans les spéculations les plus hautes , & péné trer les veritez les plus abstraites ; mais ces personnes qui yoyent avec tant de facilité par les seuls yeux de l'esprit , font en bien plus petit nombre que celles qui ne découvrent rien, . ou que peu de chose dans un sujet , si les du par conséquent l'imagination ne concourent avec les lumiéres de l'esprit. yeux corps , & La Géométrie cependant rerifermant les principes de toutes les sciences qui ont pour objet cles corps, eft utile & nécessai. cre presqu'à tout le monde ; rien ne le prouve mieux que l'application continuelle , & le fré- . quent usage que l'on en fait dans. les sciences naturelles & dans des Arts , dont l'étude & la pra- tique font absolument impof- fibles à quiconque n'en a nulle connoissance. C'est donc pour la mettre plus à portée de toutes sortes de personnes , & particulierement de celles qui ont peine à concevoir sans l'aide de leur imagination,qu’on a essayé d'en faire de nouveaux élémens qui pussent se démontrer sans le secours des proportions, c'està-dire , en se passant de toutes les propositions du cinquiéme Livre d’Euclide, |