Les grands écrivains françaisGarnier Frères, 1927 - 388 páginas |
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Pasajes populares
Página 25 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 51 - Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et saura faner vos rosés Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.
Página 209 - Du palais d'un jeune lapin * Dame belette, un beau matin, S'empara : c'est une rusée. Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta chez lui ses pénates, un jour Qu'il était allé faire à l'aurore sa cour Parmi le thym et la rosée.
Página 230 - Le Français , né malin , forma le vaudeville ; Agréable indiscret , qui , conduit par le chant , Passe de bouche en bouche, et s'accroît en marchant. La liberté française en ses vers se déploie; Cet enfant de plaisir veut naître dans la joie.
Página 68 - Réservez le repos à ces vieilles années Par qui le sang est refroidi. Tout le plaisir des jours est en leurs matinées : La nuit est déjà proche à qui passe midi.
Página 183 - Si faut-il qu'à la fin de tels pensers nous quittent; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent. Je recule, et peut-être attendrai-je trop tard : Car, qui sait les moments prescrits à son départ? Quels qu'ils soient, ils sont courts ; à quoi les emploierai-je ? Si j'étais sage, Iris (mais c'est un privilège Que la nature accorde à bien peu d'entre nous).
Página 9 - Ceux qui parlent d'en faire un autre se trompent et ne sçauroient en venir à bout ; on peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des roys pour les porter; on peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau verd ; il faut que la nature le produise par espace de temps du suc et de la moelle de la terre, qui entretient la tige en sa seve et vigueur.
Página 33 - C'est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes , Donne aux champs les moissons fertiles, Et , de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes , Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Página 322 - Te le pouvaient offrir en termes pleins d'éclat ; Mais craignant de sortir de cette paix profonde Qu'ils goûtent en secret loin du bruit et du monde, Ils m'engagent pour eux à le produire au jour, Et me laissent le soin de t'en faire leur cour.
Página 30 - Quelle force a la main qui nous a garantis. Mais quoi ! de quelque soin qu'incessamment il veille, Quelque gloire qu'il ait à nulle autre pareille, Et quelque excès d'amour qu'il porte à notre bien, Comme échapperons-nous en des nuits si profondes, Parmi tant de rochers...