Morceaux choisis des classiques français des XVIe, XVIIe, XVIIIe,et XIXe siècles á lu̓sage des classes de troisième, seconde et rhetoriqueGarnier frères, 1883 - 628 páginas |
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... loin de Ronsard . Quelle que fùt la diversité dés esprits et l'indépendance de beaucoup d'entre eux , toute la littéra- ture relevait plus ou moins directement de lui . S'il n'était pas la souveraine autorité , il restait la grande ...
... loin de Ronsard . Quelle que fùt la diversité dés esprits et l'indépendance de beaucoup d'entre eux , toute la littéra- ture relevait plus ou moins directement de lui . S'il n'était pas la souveraine autorité , il restait la grande ...
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... loin . D'où le sens de : être réduit à la dernière extré- mité . On dit mettre , réduire à quia . 8. Capable de . On dit auj .: taillé à , taillé pour . Vient du sens propre de taillé , c . - à - d . formé : un homme bien , mal taillé ...
... loin . D'où le sens de : être réduit à la dernière extré- mité . On dit mettre , réduire à quia . 8. Capable de . On dit auj .: taillé à , taillé pour . Vient du sens propre de taillé , c . - à - d . formé : un homme bien , mal taillé ...
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... ; Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde , Ils passent en chantant loin des bords , et le monde Ne connaît rien d'eux que leur voix . Et que l'espoir flateur qui nos beaux ans devore Appaste 3 JOACHIM DU BELLAY 37.
... ; Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde , Ils passent en chantant loin des bords , et le monde Ne connaît rien d'eux que leur voix . Et que l'espoir flateur qui nos beaux ans devore Appaste 3 JOACHIM DU BELLAY 37.
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... loin d'affection , de desir et d'amour , En pure liberté je passois tout le jour , Et , franc de tout soucy qui les ames devore , Je dormois dès le soir jusqu'au poinct de l'aurore : Car , seul maistre de moy , j'allois , plein de ...
... loin d'affection , de desir et d'amour , En pure liberté je passois tout le jour , Et , franc de tout soucy qui les ames devore , Je dormois dès le soir jusqu'au poinct de l'aurore : Car , seul maistre de moy , j'allois , plein de ...
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... loin , p . 55 . 4. Cf. LA FONTAINE , Fabl . , XI , 4 : Quand pourront les Neuf Soeurs , loin des cours et des villes ,, M'occuper tout entier , et m'apprendre des cieux Les divers mouvemens inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus ...
... loin , p . 55 . 4. Cf. LA FONTAINE , Fabl . , XI , 4 : Quand pourront les Neuf Soeurs , loin des cours et des villes ,, M'occuper tout entier , et m'apprendre des cieux Les divers mouvemens inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus ...
Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 267 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Página 502 - Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
Página 241 - J'en use d'autre sorte; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois.
Página 38 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la Toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison.
Página 183 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 517 - AuSterlitz, Montmirail ; Ni l'apparition des vieilles pyramides ; Ni le pacha du Caire et ses chevaux numides Qui mordaient le vôtre au poitrail ; Ce n'était pas le bruit de bombe et de mitraille Que vingt ans, sous ses pieds, avait fait la bataille Déchaînée en noirs tourbillons, Quand son souffle poussait sur cette mer troublée Les drapeaux frissonnants, penchés dans la mêlée Comme les mâts des bataillons; Ce n'était pas Madrid, le Kremlin et le Phare...
Página 234 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices?
Página 550 - J'écoutais cependant cette simple harmonie, Et comme le bon sens fait parler le génie, J'admirais quel amour pour l'âpre vérité Eut cet homme si fier en sa naïveté. Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde, Quelle mâle...
Página 408 - Soyez béni, mon Dieu ! vous qui daignez me rendre L'innocence et son noble orgueil ; Vous qui, pour protéger le repos de ma cendre, Veillerez près de mon cercueil ! Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah!
Página 227 - Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.