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BIOGRAPHIE

GÉNÉRALE

DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A NOS JOURS.

KOHLER ( Jean-David), historien et numismate allemand, né à Colditz, près de Leipzig, lé 18 janvier 1684, mort à Gættingue, le 10 mars 1735. Il étudia à Goettingue, devint secrétaire du baron de Stralheim, ambassadeur de Suède, qu'il accompagna à Deux-Ponts. En 1710 il fut appelé à Altorf comme professeur de logique, et fut peu de temps après nommé bibliothécaire de l'université. En 1714 il obtint la chaire d'histoire, et fut chargé en 1717 de l'éducation du markgrave de Baireuth. En 1725 il devint professeur d'histoire à l'université de Goettingue. Parmi les cent et quelques ouvrages qu'il a laissés, et dont on trouvera la liste dans le Lexikon de Meusel, nous citerons: De inclyto libro poetico Theuerdank; Altorf, 1714 et 1719, in-4°; réimprimé par les soins de Hommel; Nuremberg, 1790, in-4°; — Elementa Chronologiæ; Altorf, 1717, in-8°; - Chronologia historiæ universalis ad nostra usque tempora; Altorf, 1719; Nuremberg, 1736, infol.;- Fasti Universitatis Aldorfinæ; Altorf, 1719-1723, 5 vol. in-4®; De Bibliotheca Caroli Magni; Altorf, 1727, in-4°; Historia Comitum de Wolfstein; Leipzig, 1728, in-4°; Historische Münzbelustigungen (Amusements numismatiques); Nuremberg, 1729-1755,

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Nuremberg, 1737, 2 vol. in-8°; ibid., 1745, 1765 et 1778, 3 vol. in-8°, avec 37 cartes; ces trois dernières éditions, augmentées, sont dues à Will;

Descriptio Orbis antiqui XLIV tabulis exhibita; Nuremberg, in-fol.; — Ehrenrettung Joh. Guttenbergs (Justification de Jean Guttenberg); Leipzig, 1741, in-4°; - Historische Nachricht von den Hofämtern des Herzogthums Braunschweig und Lüneburg ( Histoire des Charges de la Cour des ducs de Brunswick et de Lunebourg); Goettingue, 1746, in-4°. Parmi les nombreuses dissertations de Koehler, nous mentionnerons: De Familia Stauffensi ;De Familia Franconica;— De Familia Saxonica;-De Familia Carolingica;-De Familia Luxemburgensi (ces cinq mémoires généalogiques, publiés de 1721 à 1731, ont été réunis plus tard sous le titre de Systema Familiarum augustarum; De Carolo ultimo Burgundiæ duce;-De Donatione Mathildina;-De Frede·· rico V, rege Bohemiæ; De Gerberto, postea Sylvestro II; - Fata ducatus Alemanniæ et Sueviæ;- De Arnoldo Brixiensi ; — Elogium Joh. Ziska;-Specimina II Controversiarum in Historia Germanica, etc. Comme éditeur, Koehler a publié : Mary. Freheri Directorium in omnes fere chronologos et historicos; Nurem

de cet ouvrage, utile pour trouver les auteurs à consulter sur un événement historique, fut donnée par Hamberger; Gættingue, 1772, in-4°; - Imhofii Notitia Procerum S. Romani Imperii; Tubingue, 1732-1734, 2 vol. in-fol.; - Weberi Examen Artis Heraldicæ; Gottingue, 1753, in-8°; -Sylloge aliquot Scriptorum de bene ordinanda et ornanda bibliotheca; Francfort, 1728, in-4°; cet ouvrage contient : J. Garnerii Systema bibliothecæ collegii Parisiensis Societatis Jesu; — Projet d'une nouvelle Méthode pour dresser le catalogue d'une

22 vol. in-8°; avec 2 vol. de tables, publiés parberg, 1720 et 1734, in-4°; une nouvelle édition Bernhold à Berlin, 1764-1765, in-4°; les derniers volumes de cet ouvrage, intéressant et curieux, dans lequel sont expliquées beaucoup de médailles et de monnaies, sont dus à Gatterer et à Jean-Tobie Kohler; le premier volume a été traduit en français, par Formey; Berlin, 1740, in-4°; Kurzgefasste deutsche Reichshistorie (Abrégé de l'Histoire de l'Empire d'Allemagne); Francfort et Leipzig, 1736 et 1751, in-4°; Nuremberg, 1767, in-4°; — Anleitung zu der alten und mittleren Geographie (Éléments de la Géographie ancienne et de celle du moyen âge); NOUV. BIOGR. GÉNÉR. T. XXVIII.

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bibliothèque, par Rostgaard; · Fontanini Dispositio catalogi bibliothecæ Jos. Ren. imperialis; D. G. Molleri Commentatio de technophysiotameis. Enfin, Koehler a encore donné des éditions du livre de Faber (voy. ce nom): Die Welt in einer Nuss (Le Monde dans une Noix ); Nuremberg, 1722, 1726, in-fol. ; ibid., 1722, in-4°; et du Lexicon diplomaticum de Walther. On a publié un cours professé par Koehler, sur la meilleure manière dont les savants peuvent profiter de leurs voyages, sous le titre de : Anweisung für reisende Gelehrten (Instruction pour les Savants en voyage); Francfort, 1762 et 1788, in-8°. E. G.

J.-M. Gesner, Memoria Kahleri; Gættingue, 1755, in-fol., réimprimé dans le tome I de la Biographia Academiæ Gottingensis d'Eyring. Gatterer et J.-B. Kohler, J.-D. Kæhlers Leben (en tête du tome XXII des Münzbelustigungen de Kohler). Schrockh, Lebensbeschreibungen berühmter Gelehrten, t. II. Hirsching, Histor. litter. Handbuch.

KOEHLER (Jean-Tobie), érudit et numismate allemand, fils du précédent, né à Altorf, le 17 janvier 1720, mort à Goettingue, le 26 décembre 1768. Il étudia à Gættingue l'histoire et les belles-lettres, et y devint en 1757 professeur de philosophie. On a de lui: Nachricht von dem Leben Wiguleus Hunds (Notice sur la vie de Wigulée Hund); Goettingue, 1750, in-4°;

Vintarus, primus inter Germanos artis salutaris peritia celebris, Caroli Magni medicus; Gættingue, 1757, in-4°; Dissertatio de Entio seu Henrico, Friderici II imperatoris notho, rege Sardiniæ, Romani Imperii per Italiam vicario; Goettingue, 1757, in-4°; - Vollständiges Ducaten-Cabinet (Cabinet complet des Ducats); Hanovre, 1758-1760, 2 vol. in-8°, ouvrage important, qui donne des détails intéressants sur la plupart des monnaies frappées en or au moyen âge et dans les temps modernes par les grands et petits souverains de l'Europe. Kohler a pris une grande part à la rédaction des quatre derniers volumes des Münzbelustigungen de son père; il a aussi fait paraître de nombreux articles dans les Hannöversche gelehrte Anzeigen. Il a traduit en allemand le Voyage de Blainville en Hollande, dans la haute Allemagne, en Suisse et en Italie; Lemgo, 1764-1766, 3 vol. in-4°: ouvrage auquel il a ajouté, en deux volumes supplémentaires, une traduction du Voyage d'Ed. Wright en Italie et en France, et celle d'un Voyage en France en Italie, dans les îles de la Grèce et en Allemagne, écrit par un Anglais. Kohler a aussi traduit en allemand les Lettres de Clarke sur l'état de l'Espagne; Lemgo, 1765, in-8°; enfin, on a de lui: Sammlung neuer Reisebeschreibungen aus fremden Sprachen ubersetzt und mit Anmerkungen erläutert (Collection de Voyages modernes, etc.); Gottingue, 1767, in-8°. E. G.

Pütter, Historia literaria Academiæ Gottingensis, t. I, p. 193. Nopitsch, Nürnbergisches Gelehrten-Lexikon.

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KOHLER (Jean-Bernard), érudit allemand, né à Lubeck, le 10 février 1742, mort à Bâle, le 3 avril 1802. Après avoir terminé ses études et visité la France et la Hollande, il enseigna pendant quelque temps la philosophie à Kiel, et vint ensuite à Goettingue, où, en 1772, il fut nommé membre de l'Acadérnie des Sciences. Depuis 1781 jusqu'en 1786, il professa les langues grecque et orientale à l'université de Koenigsberg. Dans sa vieillesse, il devint pauvre, et fut forcé d'accepter la place de correcteur dans une imprimerie de Bâle, où il mourut, dans la misère. On a de lui Ecloga archæologicæ de Hymenæo et Talassione, Diis Græcorum et Romanorum nuptialibus; Lubeck, 1757, in-4°; De Dote apud veteres Hebræos nubentium; ibid., 1757; Observationes in sacrum codicem, ex scriptoribus profanis; Goettingue, 1759; Observationes in sacrum codicem, maxime ex scriptoribus græcis et arabicis; Leipzig, 1763; et Leyde, 1765; Abulfedæ Tabula Syriæ, cum excerpto geographico ex Ibn ol Wardii Geographia et historia naturali, arabice edidit, latine vertit, notis explanavit; Leipzig, 1766-1786, 2 parties; Notæ et Emendationes in Theocritum; Lubeck, 1767; une traduction allemande du Phædon de Platon; Lubeck, 1769;

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Emendationes in Dionis Chrysostomi Orationes Tarsicas; Gættingue, 1770, in-4o; Interpretationum et emendationum Juris Romani Liber LII; Leipzig, 1792. R. L.

Rotermund, Supplément à Jöcher. - Neue Allgemeine deutsche Bibliothek, t. LXXII, p. 339.

*KOEKKOEK ( Bernard-Cornelius), peintre de paysage hollandais, né le 11 octobre 1803, à Middelbourg (Hollande). Fils d'un peintre de marine, il montra de bonne heure une vocation décidée pour la peinture de paysage, et pendant les trois ans qu'il passa à Amsterdam il étudia les maîtres dont cette ville possède des toiles, s'appropriant surtout la manière de Schelfhout et van Oos. Ses tableaux sont très-recherchés. Il reproduit la nature avec fidélité, mais il y introduit une certainé poésie dans la composition, et apporte une sévère exactitude dans l'exécution des détails. Établi à Clèves, M. Koekkoek a fondé dans cette ville une école de dessin. On a de lui Erinnerungen und Mittheilungen eines Landschaftsmalers (Souvenirs et Communications d'un Peintre de Paysage); Amsterdam, 1841. L. L-T.

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il cultiva la poésie, et attira l'attention sur lui par les morceaux qu'il fournit au Muséum transylvanien. Nommé notaire à Pesth, il n'en continua pas moins de suivre ses goûts littéraires; un poëme satirique et quelques critiques mordantes, insérés par lui en 1817 dans le Tudomanyos Gyüjtemény, lui ayant attiré des représailles un peu vives, il s'abstint pendant un certain temps d'écrire dans les journaux. Cependant, en 1826, il se laissa persuader par son ami Szemere de publier avec lui une feuille périodique sous le titre Elet és Literatura (La Société et les Lettres); les articles de critique qu'il y a donnés sont regardés comme les chefs-d'œuvre du genre dans son pays. La réputation de Koelcsey resta exclusivement littéraire jusqu'en 1829, époque où, devenu notaire supérieur à Szatmar, il commença à occuper l'opinion par la part qu'il prit aux affaires administratives de ce comté. Élu député en 1832, il soutint à la diète le parti des libéraux avancés; en peu de temps il acquit sur ses collègues une influence considérable, et demeura, pour le reste de sa vie, le premier orateur de la Hongrie, Kossuth n'ayant pas encore révélé ses talents. Les succès de Koelcsey à la tribune étaient d'autant plus remarquables que ses avantages personnels le rehaussaient médiocrement, et qu'il avait, dans sa jeunesse, perdu l'usage d'un œil. Lié d'amitié avec le baron Nicolas Wesselenyi, qui était à la tête de l'opposition, il se chargea de sa défense lorsqu'en 1838 ce dernier et Kossuth furent jetés en prison. Huit jours plus tard, il mourut subitement. Poëte agréable, écrivain châtié, critique plein de goût et de vigueur, il laissa une des gloires les plus pures de la Hongrie; on cite surtout ses contes comme des modèles achevés de style et d'observation.

La collection de ses œuvres, Koelcsey minden Munkai, Pesth, 5 vol. in-8°, a été publiée après sa mort par les soins de MM. Eœtvoes, Szaley et Szemere. On a aussi fait paraître son Journal de la Diète, de 1832 à 1836; Pesth, 1848. Paul LOUISY.

OEuvres de Kælcsey (introduction). Jungmann, Hist. de la Littérature Slave. - Pierer, Universal-Lexikon (suppl.)

*KŒLLIKER (Albert), physiologiste allemand, né vers 1818. Il occupe depuis quelque temps une chaire d'anatomie et de physiologie à l'université de Wurtzbourg. Un des plus jeunes savants qui soient entrés dans la carrière depuis que le microscope est devenu d'un plus fréquent usage, il s'est distingué par l'habileté avec laquelle il s'est servi de cet instrument pour démêler les inextricables tissus du corps des animaux et de l'homme. Nous citerons parmi ses travaux : des mémoires sur les organes reproducteurs des invertébrés (dans Valentins Repertorium, 1841); Sur l'Origine de l'œuf chez les insectes; 1842; - Sur le Développement des Céphalopodes; Zurich, 1844; Sur les

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Cellules contractiles de l'embryon des Planaires; ibid., 1846; L'Anatomie microscopique, ou histologie du corps humain, 1850, 1852, t. I et II, in-8°; Handbuch der Gewebelehre der Menschen (Manuel des Tissus du corps humain); 1852, in-8°, avec 343 planches, traduit en anglais par MM. Busk et Huxley, et publié en 2 vol. par la Société de Sydenham. K. English Cyclopædia.

KOELLIN (Conrad), religieux dominicain, né à Ulm, mort en 1536. Il se fit remarquer par son zèle à combattre le lutheranisme naissant. Parmi ses ouvrages on estime surtout les deux Traités qu'il publia contre le mariage de Luther. F.-X. T.

Altamura, Bibliotheca Dominicana, Rome, 1717.

KŒLREUTER (Joseph-Théophile), botaniste allemand, né en 1733, à Julz-sur-le-Neckar, mort à Carlsruhe, le 11 novembre 1806. Professeur d'histoire naturelle à Carlsruhe, et directeur du jardin botanique de cette ville, Koelreuter s'est rendu célèbre par ses nombreuses expériences sur la reproduction des végétaux, et notamment sur la génération des hybrides. On a de ce savant: Vorlaeufige Nachricht von einigen das Geschlecht der Pflanzen betreffenden Versuchen und Beobachtungen (Compte-rendu de quelques expériences et observations sur le sexe des plantes); Leipzig, 1761; 1er supplément, 1763; 2o édit., 1764;3° édit., 1776; - Das entdeckte Geheimniss der Cryptogamie (Le Mystère de la cryptogamie découvert); Carlsruhe; 1777, in-8°; plusieurs Mémoires insérés dans les Commentaires de l'Académie de Saint-Pétersbourg et dans ceux de la Société Palatine. Dans un de ces derniers, il trace l'histoire des expériences qui ont été faites depuis 1691 jusqu'en 1752 sur le sexe des plantes, et s'attache à prouver que ce fut R. J. Camerarius qui le premier en mit l'existence hors de doute. On a consacré au nom de Koelreuter un genre de plantes exotiques. Dr L.

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Biographie medicale.

KOEN (Gisbert), philologue hollandais, né en 1737, à Harlingen, en Frise, mort en 1767. Il étudia à Franeker la jurisprudence et la philologie. On a de lui: Dissertatio critico-juridica ad loca quædam juris et alia depravata; Franeker, 1758, in-4°;- Iрnyopíou μntpórolitov Κορινθου Περὶ διαλέκτων, e codicibus emendatum et notis illustratum; accedunt grammatici Leidensis et Meermanniani de Dialectis opuscula; Leyde, 1766, in-8°. E. G.

Klotzius, Acta Literaria, t. IV, pars III, p. 320. — Rọtermund, Supplement à Jocher.

KŒNIG (Georges-Matthias), philologue et biographe allemand, né à Altorf, en Franconie, le 15 février 1616, mort le 29 septembre 1699. Son père, Georges Koenig, était professeur de théologie à l'université d'Altorf, et a composé divers ouvrages de théolologie ainsi que plusieurs pièces de poésie en latin et en allemand

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(voy. Neumeister De Poetis Germanicis). Après avoir étudié la théologie, les langues anciennes et orientales à Altorf et à Strasbourg, Koenig devint, en 1647, professeur d'histoire dans sa ville natale, emploi auquel on joignit en 1654 celui de professeur de langue grecque, et l'année suivante celui de bibliothécaire de l'université. En 1667 il fut nommé professeur de poésie. Devenu sourd vers la fin de sa vie, il n'enseigna plus à l'université, mais il continua à donner des leçons dans sa maison. On a de lui: Tyrocinium poeticum græcum; Nuremberg, 1637, in-8°;

Gazophylacium Latinitatis, seu lexicon latino-germanicum; Nuremberg, 1668, in-4°; réimprimé sous le titre de : Promptuarium Latinitatis; Nuremberg, 1719, in-4°; Biblio

theca vetus et nova; Altorf, 1678, in-4°; cet ouvrage, le premier essai d'une biographie générale des auteurs de toutes les époques, est très-incomplet et très-défectueux, ainsi que l'a remarqué Moller dans la préface de son Isagoge ad Historiam Chersonesi Cimbrica; dans le tome III de la Bibliotheca Fabriciana de Jean Fabricius se trouve le relevé d'une quantité d'erreurs échappées à Koenig; d'autres ont été signalées par divers auteurs, dont Struve a donné la liste dans le tome II de sa Bibliotheca Historia Litterariæ, p. 82; néanmoins l'ouvrage de Koenig a été d'un grand sccours aux auteurs de dictionnaires biographiques du dix-septième siècle. Koenig a mis des notes à l'Historia Evangelica de Juvencus, qui ont été publiées dans l'édition de cet ouvrage donnée par Er. Reusch. Il a aussi édité: Lexicon trilingue de Garth; Nuremberg, 1658, in-8°; Amaltheum Poeticum; Nuremberg, 1671, in-12; — Indiculus universalis quadrilinguis, de Pomey; Nuremberg, 1698. Koenig a laissé de nombreux ouvrages en manuscrit, dont la liste se trouve dans la Bibliotheca promissa et latens de Janson ab Almeloveen; ce sont pour la plupart des commentaires sur les petits poëtes grecs. E. G.

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KŒNIG (Emmanuel), naturaliste suisse, né à Bâle, le 1er novembre 1658, mort dans cette même ville, le 30 juillet 1731. Après avoir terminé ses études, il entreprit un voyage en France et en Italie. De retour à Bâle, il fut nommé professeur de physique, et en 1711 professeur de médecine théorique, place que la mort du célèbre Harder venait de laisser vacante. Observateur attentif et écrivain fécond, il a laissé un grand nombre de travaux, insérés dans les Éphémérides de l'Académie des Curieux de la Nature. On lui doit, en outre, les ouvrages suivants: Regnum Vegetabile; Bâle, 1680, in-4°; ibid., 1688; ibid., 1696; ibid., 1708;-Regnum Animale; ibid., 1682, in-4°; ibid., 1708; Regnum Minerale; ibid., 1686, in-4°; ibid., 1708;

Chymia Physica circa corporum

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Son fils s'appelait de même Emmanuel KOENIG (né en 1698, mort en 1752). Naturaliste comme son père, il a laissé : Theses Medica; Bâle, 1721 et 1732, in-4°;-Considerationes Logicæ; ibid., 1722, in-4° ; — Adversaria Medico-botanica et Anatomica; Bâle; 1724, in-4°; Theses Physicæ; ibid., 1727, in-4°; Cogitata de Jure naturali et moribus hominum; ibid., 1727, in-4°. Dr L.

Biographie Médicale. Jöcher, Algem. GelehrtenLexikon. Rotermund, Supplément à Jöcher. KOENIG (Hermann - Gaspard), bibliographe allemand, né le 28 février 1697, à Grossensolschen, dans le diocèse d'Hildesheim, mort le 6 décembre 1756. Il étudia la théologie à Iéna, à Helmstædt et à Rinteln, et devint en 1728 deuxième pasteur à l'église de Saint-Nicolas de Rinteln. On a de lui: Bibliotheca Agendorum; Celle, 1726, in-4° cet ouvrage, publié par les soins de Bockelmann, qui y a ajouté des notes, est un catalogue très-complet d'ordo et d'almanachs ecclésiastiques. E. G.

Rotermund, Supplément à Jöcher.

KOENIG (Chrétien-Théophile), érudit et poëte allemand, né à Altorf, le 16 mars 1711, mort au commencement de 1782. Il devint en 1731 précepteur des enfants du comte de Creutz, dont il épousa plus tard la belle-sœur. En 1734, il fut nommé professeur de philosophie à Giessen; ayant perdu sa femme deux ans après, il renonça à sa chaire, et alla donner des leçons particulières à Hombourg et ensuite à Francfort. En 1740 il accepta les fonctions de prédidateur à l'église luthérienne d'Elberfeld; mais sept ans après il donna sa démission, partit pour Amsterdam, et repoussa toute offre d'emploi. Il se retira enfin à Leyde, où il mourut. Koenig connaissait, outre les langues anciennes, presque toutes celles de l'Europe moderne; mais, au lieu de tirer profit de son savoir, il préféra s'abandonner à des rêveries apocalyptiques. On a de lui: Bittere Thrænen (Larmes amères); 1736, in-4° à l'occasion de la mort de sa femme; · Musa Ludoviciana; Francfort, 1739, in-8°: poésies adressées au prince héréditaire de Hesse - Hombourg; Schauplatz der religiösen Parteien in Deutschland; 1739, in-fol., et 1741, in-4°: poëme accompagné d'un nombre infini de notes expliquant les allusions historiques et autres contenues dans les strophes de Koenig; — Dionysii Catonis Disticha de moribus, ad filium, cum variis lectionibus et flosculis poeticis,

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