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tracer simplement le plan de l'ouvrage ; dans des articles ultérieurs, nons en démais abtacherons quelques morceaux, solument dépouillés des profonds calculs algébriques et des belles formules géométriques dont leur célèbre auteur l'a enrichi, et où les bornes de notre Journal ne nous permettraient pas de le

suivre.

L'exposition du systême du monde est divisée en cinq livres.

-

Dans le premier livre, M. Laplace traite des mouvemens appareus des corps célestes : ce livre est divisé en seize chapitres. Du mouvement diurne du ciel. Du soleil et de ses mouvemeus. Du Des mouvetemps et de sa mesure. mens de la lune, de ses phases et des éclipses. Des planètes, et en particulier de Mercure et de Vénus. De Mars. De De Jupiter et de ses satellites. Saturne, de ses satellites et de son anD'Uranus et de ses satellites. Des planètes télescopites, Cérès, Pallas, Junon et Vesta. Du mouvement des planètes autour du soleil. Des comè tes. Des étoiles et de leurs mouvemens.

neau.

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De la figure de la terre, de la variation de la terre à sa surface, et du systême décimal des poids et mesures. Du flux et reflux de la mer, ou des variations diurnes de sa figure. De l'atmosphère terrestre et des réfractions astronomiques.

tres.

Dans le second livre, M. Laplace décrit les mouvemens réels des corps célestes ce livre est divisé en six chapi- Du mouvement de rotation de la terre. Du mouvement de la terre autour du soleil. Des apparences dues au mouvement de la terre. - Des lois du mouvement des planètes autour du soleil, et de la figure de leurs orbites. De la figure des orbes des comètes, et des lois de leurs mouvemens autour du soleil. Des lois du mouvement des satellites autour de leurs planètes.

Dans le troisième livre, M. Laplace assigne les lois du mouvement: ce livre

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--

- Du mouvement d'un

Dans le quatrième livre, M. Laplace établit la théorie de la pesanteur universelle ce livre est divisé en dix-huit chapitres. Du_principe de la pesanteur universelle. Des perturbations du mouvement elliptique des planètes. Des masses des planètes et de la pesanteur à leur surface. Des perturbations du mouvement elliptique des comètes. Des perturbations du mouvement de la lune. Des perturbations des satellites de Jupiter. Des satellites de Saturne et d'Uranus. De la figure de la terre et des planètes, et de la loi de la pesanteur à leur surface. De la figure de l'anneau de Saturne. Des atmosphères des corps célestes. Du flux et du reDe la stabilité de l'éflux de la mer. — quilibre des mers. - Des oscillations de l'atmosphère. De la précession des équinoxes, et de la nutation de l'axe de la terre. De la libration de la lune. Des mouvemens propres des étoiles. Réflexions sur la loi de la pesanteur universelle. De l'attraction moléculaire.

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Dans le cinquième et dernier livre, M. Laplace donne un lumineux précis de l'histoire de l'astronomie : ce livre est divisé en six chapitres. De l'astronomie ancienne jusqu'à la fondation de l'école d'Alexandrie jusqu'aux Arabes. De l'astronomie, depuis Ptolomée jusqu'à son renouvellement en Europe. De l'astronomie dans l'Europe moderne. —De la Découverte de la pesanteur universelle. Considérations sur le systême du monde, et sur les progrès futurs de l'astronomie. L'ouvrage est terminé par six notes relatives à l'astronomie des auciens, des Arabes et des Chinois.

Traité complet et élémentaire de physique, présenté dans un ordre nou

à

veau, d'après les découvertes modernes, par Antoine Libes. Deuxième édition rev ue, corrigée et considérablement augmentée par l'auteur. 3 vol. in-8°. enrichis de 16 planches. Mad. veuve Courcier. 18 fr.

Dans le discours préliminaire de cet ouvrage, l'auteur établit d'abord que c'est entre le chimiste et le géomètre que doit se placer le physicien. Le géomètre n'étudie pas la nature; c'est à la faveur d'une langue qui doit à sa concision le privilège exclusif de l'universalité, qu'il s'élance avec hardiesse, et marche avec une étonnante rapidité dans des routes toujours sûres, mais qui n'ont le plus souvent qu'une existence hypothétique. Le physicien au contraire marche pas lents dans les sentiers de la nature: environné de précipices et d'écueils, il faut, pour s'en garautir, qu'il porte sans cesse l'oeil sévère de l'observation sur tous les objets qui se présentent; heureux si le calcul peut justifier le résultat de ses recherches: la géométrie n'est donc pas étrangère au physicien ; mais il n'emprunte ses figures et son langage que pour confirmer le témoignage de l'expérience qui est toujours son premier guide, ou pour tirer d'un ou plusieurs faits qu'elle atteste des conclusions rigoureuses qui font prévoir les résultats des expériences futures.

La chimie, continue l'auteur, offre aussi sou flambeau au physicien, surtout lorsqu'il étudie les propriétés de ces substances qui avaient usurpé le privilège de la simplicité, et dont l'influence sur un grand nombre de phénomènes ne peut pas paraître équivoque. En effet, avant que la chimie éclairât les routes de la physique, toutes nos connaissances sur l'air, l'eau, le calorique, etc., avaient pour terme quelques propriétés seulement de ces fluides. La météorologie se bornait à construire laborieusement des tables qui n'offrent que l'indice isolé des événemens qu'elles annoncent. Il fallait

fixer le nombre des fluides aériformes qui composent l'atmosphère, étudier la nature et leurs propriétés, tracer le tableau et le résultat de leurs combinaisons, apprécier enfin toute leur influence sur les phénomènes que l'atmosphère nous présente. La chimie moderne a offert à la physique la solution de ces problêmes : dès-lors une heureuse réciprocité de setvices a fortement resserré les liens de ces deux sciences qui se glorifient aujourd'hui de cette sorte de fraternité.

L'auteur, en s'écariant totalement de la route qu'a suivie Nollet dans ses leçons de physique, ne dissimule pas néanmoins le service que ce physicien a rendu à la science, en contribuant à bannir de nos écoles la physique systématique pour y substituer la physique expérimentale'; mais, ajoute-t-il, ce service aurait sans doute plus de prix si Nollet eut évité le danger de l'enthousiasme si commun et si dangereux à l'époque des nouvelles découvertes, s'il n'eut pas dédaigné les secours de la géométrie, si, en donnant à ses leçons une marche plus mâle et plus rapide, il eut interrogé avec plus de miénagement la nature, ou que du moins il n'eut jamais interprêté son langage, lors→ que ses réponses arrachées par une ins discrète importunité étaient équivoques et obscures. En censurant, sous ce point de vue, la marche qu'a tenu Nollet, l'auteur se met soigneusement en garde con tre cette fausse métaphysique qui a si long-temps couvert de ses ombres le domaine de la physique ; il annonce, et il s'est montré fidèle à son engagement, qu'elle fera place dans son Traité à cette métaphysique lumineuse qui a pour base l'évidence, pour guide l'observation, pour but de répandre du jour sur toutes les questions qui leur sont accessibles, pour moyen de n'admettre jamais que des idées vivement senties, de u'employer que des mots définis avec exactitude. Il annonce également, et il l'a scrupuleusement ob servé aussi, qu'il s'est toujours efforcé de réunir dans son Traité la précision et la méthode, et que c'est à cette réunion qu'il a fait le sacrifice de certains détails

minutieux et de plusieurs expériences qui n'ajouteraient aucun degré de probabilité aux principes qu'il s'agit d'é

tablir.

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L'auteur, en traitant d'une science où les tystêmes ont fait tant d'irruptions la plupart plus désavantageuses qu'utiles à ses progrès, a judicieusement cru devoir établir la différence qui existe entre la théorie et le système. La théorie, dit-il, consiste à lier les faits entre eux et à les ramener à un ou deux faits principaux dont il ne soit jamais permis de révoquer en doute l'existence. Le systême embrasse un ensemble de phénomènes qu'il plie avec effort à un principe imaginaire, ou qui du moins n'est point encore avoué par la nature. La théorie éclaire tous les pas du physicien, lui montre les rapports qui lient entre eux les phénomènes, et lui fait souvent entrevoir leur dépendance à l'égard de la cause qui les fait naître le systême ne jette jamais, qu'une fausse lueur sur la route du physicien et l'éloigne toujours davantage des vrais sentiers de la nature. La théorie et le systême empruntent avec la même confiance les faveurs de la géo

métrie. La théorie s'en sert avec adresse pour faire évanouir la diversité ou même l'apparente opposition que présentent quelquefois les phénomènes, pour dévoiler les ressorts que la nature fait jouer dans les opérations dont nous sommes témoins, souvent même pour découvrir, sans crainte d'erreur, le résultat des expériences futures: le systême n'emploie jamais le langage de l'analyse que pour tromper avec plus d'ordre, de sûreté et de méthode.

L'auteur part de cette distinction lumineuse entre la théorie et le systême pour venger Newton de l'imputation que les détracteurs des théories ont faite à ce grand homme d'avoir fait revivre les qualités occultes des anciens, en établissant l'existence de l'attraction. Cet injuste reproche, dit-il, s'évanouit aux yeux du physicien qui n'a d'autre passion que celle de découvrir la vérité. Les

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corps célestes tendent à s'approcher les uns des autres avec des vitesses en raison inverse des distances, quelle que soit la cause de cette tendance réciproque. Telle est l'assertion de Newton dépouillée de toute attraction dont l'abus a tout brouillé

dans la physique. La découverte du phimérite, et la théorie n'en conserve pas losophe anglais ne perd donc rien de son moins l'avantage inappréciable, non-seulement de représenter exactement l'aide des courbes et de calcul, toutes les variations que les mouvemens célestes éprouvent, mais encore d'en fixer d'avance et l'époque et la quantité.

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Dans le surplus du discours préliminaire dont nous avons extrait ce qu'il renferme de plus remarquable, l'auteur indique la vraie manière d'étudier et d'enseigner la physique. Comme dans toute la suite de son Traité, il emprunte les figures et le langage de la géométrie, ainsi qu'on a vu qu'il en prévenait ses lecteurs, pour confirmer le témoignage de l'expérience et établir la théorie: on conçoit que, sans le secours des planches, il nous serait impossible de le suivre dans les développemens de sa doctrine, nous nous bornerous à tracer, dans plusieurs articles, le plan de son ouvrage qui embrasse tous les phénomènes de la nature.

Recherches sur l'identité des forces chimiques et électriques, par M. H. Ersted, traduites de l'allemand, par M. Morel de Serres. Un volume in-8°. Dentu. 4 fr. 50 c.

MÉDECINE. HYGIÈNE. PHAR-
MACIE.

Lettre sur les dangers de l'onanisme, etc., par J. L. Daussin Dubreuil, docteur en médecine. Deuxième édition. Broch in-12. Briand. 1 fr. 50 c.

Réflexions sur les absurdités du système de Gall, par Laurent Bodin,

docteur en médecine. Croullebois. cès. Nous tracerons, dans un article ul

30 c.

Traité des fièvres adynamiques, par G. Leroux, docteur en médecine, etc. Un vol. in-8°. Gabon, Croullebois. 5 fr.

La fièvre adynamique n'est autre chose que ce qu'on appelait vulgairement fièvre putride: elle a reçu cette dernière dénomination du moderne et célèbre nosographe français M. Pinel. Cette fièvre prend trois caractères par lesquels on, la distingue en fièvre adynamique continue, fièvre adynamique rémittente, fievre adynamique intermittente : la plus dangereuse est la continue c'est celle dont l'auteur s'est principalement occupé dans son traité. La fièvre adynamique continue se développe dans tous les climats, dans toutes les latitudes, dans toutes les saisons, dans tous les lieux. Toutefois elle règne plus fréquemment au printemps et en été, sur-tout quand l'air est humide et chaud. Elle est également plus commune dans quelques contrées du globe, comme dans le midi de la France, en Italie, en Espagne, en Afrique, dans les régions équatoriales où la température est naturellement très-élevée. Cette maladie règne endémiquement dans les lieux où la malpropreté, une mauvaise exposition, le voisinage des égoûts, des ruisseaux, des marécages entretiennent un foyer perpétuel de contagion. D'après ce tableau, l'on conçoit combien cette maladie fait de ravages et combien il importe d'en faire connaître les symptômes et d'en indiquer le traitement le plus efficace c'est ce que M. Leroux nous paraît avoir exécuté avec beaucoup de suc

-térieur, le plan de son important ouvrage.

Offrande aux vieillards de quelques moyens de prolonger leur vie, par M. J. Tenon, de l'Institut impérial de France, etc. Broch. in-8°. Mad. Huzard.

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SECONDE

ARTS MÉCANIQUES ET INDUSTRIELS.

Description de la lambertine, machine à pétrir le pain, suivie de quelques observations sur les levains, par M. Arsenne Thibaud de Bernaud. Broch. in-8°. Colas. 1 fr.

L'Art du limonadier, extrait de Dubuisson. Un vol. in-8°. Galland. 3 fr. 60 c. 4 fr. 60 c.

Cet ouvrage contient la manière de préparer les bavaroises, le cachou, le café, le chocolat; de former les conser

ves de roses, les crêmes et les fromages glacés; de distiller les eaux odoriférantes; de procéder à la confection des élixirs, des essences, des émulsions, des huiles, des extraits; de confire des fruits à l'eau-de-vie et au sucre, de composer l'hydromel, les liqueurs aqueuses (spécialement la limonade), les rafraîchissantes, les spiritueuses, les ratafias ; de faire des loochs, des pastilles, des pâtes, des sorbets, la teinture principalement de thé, et les vins artificiels.

Traité de la construction des ponts, par M. Gauthey, inspecteur-général des ponts et chaussées, publié par M. Navier, ingénieur ordinaire. Tome II. in-4o. Firmin Didot. 24 fr.

CLASSE,

Cet ouvrage qui est sorti des presses du célèbre Bodoni, imprimeur à Parme, passe pour un chef-d'oeuvre de typographie. Dans un petit nombre de pages, ce Traité contient une théorie claire et précise et une pratique sûre du nivellement : on y trouve aussi la description d'un nouveau niveau d'eau inventé par l'auteur, et dont l'utilité est démontré par une expérience de plusieurs années; il est plus exact et plus commode que celui dont on s'est servi jusqu'à présent: néanmoins il ne coute pas davantage : il se trouve à Paris, chez Bellet, ingénieur en instrumens de mathématiques du dépôt de la guerre, cour de la Sainte Chapelle, enclos du Palais de Justice, n°. 3. Abrégé de la Tachygraphie, ou l'Art d'écrire aussi vite qu'on parle, divisé en deux leçons dans lesquelles sont renfermées les démonstrations relatives à la prosodie et au dictionnaire typographique de la langue française, faites à l'Athénée de Paris, par mademoiselle Coulon de Thevenot. Deuxième édition augmentée de planches et de modèles gravés sur cuivre, avec lesquels on peut apprendre de soi-même cette écriture. Un vol. in-8°. Chez l'auteur, rue Saint-Honoré, n°. 30, et Lenormant. 4 fr.—4 fr. 50 c.

COMMERCE. ART MILITAIRE.

Traité du nivellement, par M. Bus- Précis sur la tenue des livres de com

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